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Depuis la mi-juillet, les grandes surfaces de la ville de Fès se préparent à la rentrée scolaire avec des rayons pleins de fournitures : cahiers, stylos, crayons de couleurs, trousse, cartables, calculatrices... et articles de sport.
« Nous avons consacré des rayons aux fournitures scolaires, papeterie et non papeterie pour permettre aux parents de s'approvisionner chez nous. Les prix sont raisonnables et il y a même des promotions sur un nombre important d'articles, notamment les fournitures essentielles pour encourager les parents à s'approvisionner chez nous et bénéficier d'un choix plus large d'articles », indique un responsable d'une grande surface à Fès.
Pareil au niveau des magasins spécialisés. « Nous essayons de s'approvisionner en fournitures scolaires un peu tôt chez les grossistes de Fès ou de Casablanca pour répondre aux attentes de notre clientèle qui commencent généralement, à partir de la mi-août, à acheter les fournitures essentielles, tels les cahiers, stylos, calculatrices… pour leurs enfants. Les prix sont raisonnables et accessibles cette année pour tout le monde. La vente des livres ne commencent généralement qu'à la rentrée. Leurs prix sont fixés par l'Etat sauf pour les livres de langue française importés de l'étranger », indique un libraire. Ceci étant, une tournée au niveau des grandes surfaces de la ville de Fès et des magasins spécialisés révèle une différence remarquable des prix de certains articles au niveau des grandes surfaces et des librairies de Fès. « Le marché des fournitures scolaires est libre. Il n'y a pas eu augmentation sur les fournitures essentielles.
Les prix au niveau des libraires et papeteries varient selon la marque, les réseaux de distribution ou le lieu de la vente. Il y a généralement une petite différence et une marge de gain de près de 1 à 5%. Le gain se fait surtout sur les listes complètes fournis par les parents et sur les livres de langue française. Les fournitures chinoises (calculatrices, stylos…) ont d'ailleurs cassés les prix de plusieurs articles », précise un libraire. « Les grandes marges sont réalisées au niveau des grandes surfaces. Vous n'avez qu'à faire une tournée pour remarquer la différence des prix. Une ardoise que nous vendons à 20 DH, coûte 5O DH au niveau de certaines grandes surfaces. A cela s'ajoute les cartables qui peuvent atteindre jusqu'à 450DH », avoue un autre libraire dans un quartier résidentiel.
Ceci étant, les augmentations des prix ne semblent pas étonner outre mesure les parents d'élèves. Contraints, ils dépensent sans compter pour l'achat des fournitures et des habits. « Chaque année, il faut s'attendre à une hausse. Nous essayons à l'approche de la rentrée de voir plusieurs magasins pour avoir les meilleurs prix même si ce n'est pas toujours évident puisqu'il n'y a pas une grande différence entre les magasins et les prix des fournitures augmentent d'une année à l'autre chez tous les fournisseurs ainsi que d'une classe à une autre », indique un parent d'élève.
Certains parents avouent même qu'ils sont à la merci des enseignants. Ils réclament, selon eux, une grande liste de fournitures sans penser aux préoccupations pécuniaires des parents surtout ceux qui ont quatre à cinq enfants, voire plus. « Les enseignants doivent penser à alléger les listes surtout au niveau des établissements publics. Malgré la gratuité jusqu'à présent de l'enseignement au Maroc, nous payons le prix fort pour que nous enfants puissent étudier sachant qu'il y a des milliers d'enfants qui quittent tôt les bancs de l'école parce qu'ils sont incapables d'acheter un livre de 10DH », rétorque un autre. Les scolarisés dans les écoles privées ne sont pas en reste. Les établissements incluent de plus en plus les fournitures scolaires dans les frais d'inscription.
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Chez certains bancables, le recours aux prêts bancaires représente la solution idéale pour couvrir les dépenses liées au paiement de droits d'inscription de leurs enfants, à l'achat de fournitures scolaires. Pour les familles pauvres, à chaque rentrée scolaire, les dépenses des fournitures scolaires grèvent un budget déjà limité et l'avenir de leurs enfants demeure aléatoire.
« Nous avons consacré des rayons aux fournitures scolaires, papeterie et non papeterie pour permettre aux parents de s'approvisionner chez nous. Les prix sont raisonnables et il y a même des promotions sur un nombre important d'articles, notamment les fournitures essentielles pour encourager les parents à s'approvisionner chez nous et bénéficier d'un choix plus large d'articles », indique un responsable d'une grande surface à Fès.
Pareil au niveau des magasins spécialisés. « Nous essayons de s'approvisionner en fournitures scolaires un peu tôt chez les grossistes de Fès ou de Casablanca pour répondre aux attentes de notre clientèle qui commencent généralement, à partir de la mi-août, à acheter les fournitures essentielles, tels les cahiers, stylos, calculatrices… pour leurs enfants. Les prix sont raisonnables et accessibles cette année pour tout le monde. La vente des livres ne commencent généralement qu'à la rentrée. Leurs prix sont fixés par l'Etat sauf pour les livres de langue française importés de l'étranger », indique un libraire. Ceci étant, une tournée au niveau des grandes surfaces de la ville de Fès et des magasins spécialisés révèle une différence remarquable des prix de certains articles au niveau des grandes surfaces et des librairies de Fès. « Le marché des fournitures scolaires est libre. Il n'y a pas eu augmentation sur les fournitures essentielles.
Les prix au niveau des libraires et papeteries varient selon la marque, les réseaux de distribution ou le lieu de la vente. Il y a généralement une petite différence et une marge de gain de près de 1 à 5%. Le gain se fait surtout sur les listes complètes fournis par les parents et sur les livres de langue française. Les fournitures chinoises (calculatrices, stylos…) ont d'ailleurs cassés les prix de plusieurs articles », précise un libraire. « Les grandes marges sont réalisées au niveau des grandes surfaces. Vous n'avez qu'à faire une tournée pour remarquer la différence des prix. Une ardoise que nous vendons à 20 DH, coûte 5O DH au niveau de certaines grandes surfaces. A cela s'ajoute les cartables qui peuvent atteindre jusqu'à 450DH », avoue un autre libraire dans un quartier résidentiel.
Ceci étant, les augmentations des prix ne semblent pas étonner outre mesure les parents d'élèves. Contraints, ils dépensent sans compter pour l'achat des fournitures et des habits. « Chaque année, il faut s'attendre à une hausse. Nous essayons à l'approche de la rentrée de voir plusieurs magasins pour avoir les meilleurs prix même si ce n'est pas toujours évident puisqu'il n'y a pas une grande différence entre les magasins et les prix des fournitures augmentent d'une année à l'autre chez tous les fournisseurs ainsi que d'une classe à une autre », indique un parent d'élève.
Certains parents avouent même qu'ils sont à la merci des enseignants. Ils réclament, selon eux, une grande liste de fournitures sans penser aux préoccupations pécuniaires des parents surtout ceux qui ont quatre à cinq enfants, voire plus. « Les enseignants doivent penser à alléger les listes surtout au niveau des établissements publics. Malgré la gratuité jusqu'à présent de l'enseignement au Maroc, nous payons le prix fort pour que nous enfants puissent étudier sachant qu'il y a des milliers d'enfants qui quittent tôt les bancs de l'école parce qu'ils sont incapables d'acheter un livre de 10DH », rétorque un autre. Les scolarisés dans les écoles privées ne sont pas en reste. Les établissements incluent de plus en plus les fournitures scolaires dans les frais d'inscription.
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Droits d'inscription
Outre les tracas de la rentrée scolaire et la spirale de la hausse qui rattrape certains articles scolaires comme celle des produits de première nécessité, la rentrée coïncide cette année avec Ramadan et met en mauvaise posture les parents.Chez certains bancables, le recours aux prêts bancaires représente la solution idéale pour couvrir les dépenses liées au paiement de droits d'inscription de leurs enfants, à l'achat de fournitures scolaires. Pour les familles pauvres, à chaque rentrée scolaire, les dépenses des fournitures scolaires grèvent un budget déjà limité et l'avenir de leurs enfants demeure aléatoire.
