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Nicolas Sarkozy en Israël en

A la veille de lancer son projet d'Union pour la Méditerranée, Nicolas Sarkozy entame dimanche sa première visite présidentielle très attendue en Israël et dans les territoires palestiniens, bardé du titre d'ami de l'Etat hébreu.

Nicolas Sarkozy en Israël en
Depuis de nombreuses années, le chef de l'Etat affiche haut et fort son amitié pour Israël, qui le lui rend bien. En décembre 2004, les autorités de l'Etat hébreu avaient ainsi déroulé à Jérusalem le tapis rouge à celui qui n'était encore que le chef du parti de droite UMP.
C'est donc sans surprise qu'après les tensions qui avaient marqué les relations traditionnellement tumultueuses des deux pays lors des deux mandats de Jacques Chirac, l'élection de Nicolas Sarkozy a été acclamée à Al-Qods comme la promesse d'une ère nouvelle. "Le président Sarkozy a dit qu'Israël est le miracle du XXe siècle.

C'est quelque chose que nous n'oublierons pas", a déclaré jeudi le Premier ministre israélien Ehud Olmert dans un entretien au quotidien Le Figaro. "La relation avec la France est meilleure qu'elle ne l'a été au cours des années passées", a ajouté M. Olmert, et "il existe un fort potentiel pour des relations encore meilleures, fondées sur mon amitié avec M. Sarkozy et notre proximité de vues".
Depuis son arrivée à l'Elysée, il y a un an, cette proximité ne s'est pas démentie. Le Président a réservé la première visite d'Etat de son mandat à son homologue Shimon Peres. Et il s'est montré très ferme contre la menace nucléaire iranienne et sur la sécurité d'Israël. Mais s'il condamne le terrorisme qui la menace, Nicolas Sarkozy ne manque pas une occasion de rappeler qu'elle passe aussi par "la création d'un Etat palestinien démocratique, moderne et viable" et "l'arrêt de la colonisation".

Un message que le chef de l'Etat devrait répéter pendant les trois jours de sa visite à MM. Olmert et Peres, ainsi qu'au président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas, qu'il doit rencontrer à Bethléem (Cisjordanie). Le président plaidera donc auprès de ses interlocuteurs pour son projet d'Union pour la Méditerranée (UPM), dont il espère qu'il permettra de rapprocher les protagonistes du conflit israélo-arabe. Le Premier ministre israélien comme le président syrien Bachar al-Assad ont promis d'être présents à Paris le 13 juillet pour le coup d'envoi de l'UPM, mais une rencontre directe n'est pas à l'ordre du jour entre les deux pays, qui ont repris récemment des pourparlers indirects sous les auspices de la Turquie.

Sur ce sujet aussi, Paris veut faire preuve de modestie. "L'accord interlibanais de Doha et la reprise de discussions israélo-syriennes ont créé un contexte plus favorable. Nous souhaitons l'encourager avec l'UPM", dit-on sobrement à l'Elysée.
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