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Les manifestants ont forcé l'entrée principale du terminal du côté palestinien de la frontière, mais ont été empêchés de pénétrer en territoire égyptien par les forces de l'ordre égyptiennes, ont affirmé les témoins.Ces dernières ont fait usage de canons à eau pour repousser les Palestiniens, a déclaré un responsable de la sécurité égyptienne qui a parlé de milliers de manifestants. "Les forces de sécurité font usage de canons à eau pour empêcher des milliers de Palestiniens de pénétrer en Egypte", a-t-il dit sous couvert de l'anonymat.
Six policiers égyptiens ont été légèrement blessés par des pierres lancées par les Palestiniens, a ajouté le responsable des services de sécurité égyptiens. Il a ensuite indiqué que l'ordre avait été donné aux forces de sécurité, qui ont été renforcées en urgence, de "ne pas répondre aux provocations" en ne faisant plus usage de canons à eau et en ne renvoyant pas les pierres. Des milliers de Palestiniens, frustrés de ne pas pouvoir se rendre en Egypte, via le terminal de Rafah, se sont massés mercredi matin devant cette frontière, jetant des pierres sur les forces égyptiennes.
L'Egypte avait dépêché en urgence des "dizaines de policiers" le long de cette frontière de 14 km séparant son territoire avec la bande de Gaza, qu'elle avait ouvert exceptionnellement mardi et mercredi, a-t-il précisé.
Il s'agissait de laisser un certain nombre de Palestiniens de la bande de Gaza porteurs de permis de résidence et de visas, ainsi que les étudiants et les malades, de passer sur territoire. "Les Palestiniens sont apparemment en colère parce que le quota est limité", a dit cette source. Aucun Palestinien n'a pu pénétrer mercredi en sol égyptien, alors qu'ils étaient un peu plus de 200 mardi, a-t-il précisé. Des centaines de milliers de Palestiniens s'étaient rués en Egypte du 25 au 3 février, après la destruction de la clôture frontalière par des activistes du Hamas, le mouvement islamiste qui contrôle la bande de Gaza depuis un an alors que le territoire était soumis à un blocus israélien.
"Nous avons entendu que le Hamas avait fait de son mieux pour contrôler cette foule et éviter que la situation tourne au chaos", a ajouté le responsable égyptien. A la suite de ces incidents, le ministère de l'Intérieur au gouvernement du Hamas a annoncé la fermeture du terminal. Le porte-parole du gouvernement islamiste a appelé la foule à Rafah à "la retenue et au respect des consignes du ministère de l'Intérieur". Le terminal de Rafah est fermé quasiment en permanence depuis 2006 après l'enlèvement d'un soldat israélien dans une attaque à la lisière de la bande de Gaza. Il était exceptionnellement ouvert mercredi pour le deuxième jour consécutif, mais seulement pour permettre le passage en Egypte de dizaines de malades et de Palestiniens résidant d'ordinaire à l'étranger bloqués à Gaza. Rafah ne peut fonctionner en temps normal sans l'accord d'Israël aux termes d'un accord conclu fin 2005 et qui prévoit notamment la présence d'observateurs européens au point de passage.
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par des policiers arrivés sur les lieux.
Six policiers égyptiens ont été légèrement blessés par des pierres lancées par les Palestiniens, a ajouté le responsable des services de sécurité égyptiens. Il a ensuite indiqué que l'ordre avait été donné aux forces de sécurité, qui ont été renforcées en urgence, de "ne pas répondre aux provocations" en ne faisant plus usage de canons à eau et en ne renvoyant pas les pierres. Des milliers de Palestiniens, frustrés de ne pas pouvoir se rendre en Egypte, via le terminal de Rafah, se sont massés mercredi matin devant cette frontière, jetant des pierres sur les forces égyptiennes.
L'Egypte avait dépêché en urgence des "dizaines de policiers" le long de cette frontière de 14 km séparant son territoire avec la bande de Gaza, qu'elle avait ouvert exceptionnellement mardi et mercredi, a-t-il précisé.
Il s'agissait de laisser un certain nombre de Palestiniens de la bande de Gaza porteurs de permis de résidence et de visas, ainsi que les étudiants et les malades, de passer sur territoire. "Les Palestiniens sont apparemment en colère parce que le quota est limité", a dit cette source. Aucun Palestinien n'a pu pénétrer mercredi en sol égyptien, alors qu'ils étaient un peu plus de 200 mardi, a-t-il précisé. Des centaines de milliers de Palestiniens s'étaient rués en Egypte du 25 au 3 février, après la destruction de la clôture frontalière par des activistes du Hamas, le mouvement islamiste qui contrôle la bande de Gaza depuis un an alors que le territoire était soumis à un blocus israélien.
"Nous avons entendu que le Hamas avait fait de son mieux pour contrôler cette foule et éviter que la situation tourne au chaos", a ajouté le responsable égyptien. A la suite de ces incidents, le ministère de l'Intérieur au gouvernement du Hamas a annoncé la fermeture du terminal. Le porte-parole du gouvernement islamiste a appelé la foule à Rafah à "la retenue et au respect des consignes du ministère de l'Intérieur". Le terminal de Rafah est fermé quasiment en permanence depuis 2006 après l'enlèvement d'un soldat israélien dans une attaque à la lisière de la bande de Gaza. Il était exceptionnellement ouvert mercredi pour le deuxième jour consécutif, mais seulement pour permettre le passage en Egypte de dizaines de malades et de Palestiniens résidant d'ordinaire à l'étranger bloqués à Gaza. Rafah ne peut fonctionner en temps normal sans l'accord d'Israël aux termes d'un accord conclu fin 2005 et qui prévoit notamment la présence d'observateurs européens au point de passage.
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Attentat à Al-Qods
Au moins deux personnes ont été tuées et plus de trente blessées, dont sept grièvement, dans le centre d'Al-Qods où un Palestinien au volant d'une pelleteuse a attaqué et renversé plusieurs voitures et un autobus avant d'être abattu, selon les services de secours et la police. Selon les premières conclusions de l'enquête, il s'agit d'une "attaque terroriste", a dit la police. L'un des blessés se trouve dans un état critique, a indiqué Danny Rotenberg, le porte-parole des services de secours, qui a ajouté qu'un bébé avait été blessé grièvement dans l'autobus. Le chauffeur palestinien, qui s'est lancé dans une course folle sur une centaine de mètres dans la rue Jaffa où des travaux ont lieu, a renversé des véhicules et des passants avant d'être tué plusieurs minutes aprèspar des policiers arrivés sur les lieux.
