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Nouvelles perspectives agricoles

L'Agence Américaine de Développement International (USAID) et le Programme Agriculture et Agrobusiness Intégrés (AAI) ont récemment organisé une conférence à Kénitra sur les variétés de baies dans le monde et les droits de propriété.

Nouvelles perspectives agricoles
Cette conférence a été animée par Dr Mark Gaskel, titulaire d'un PH. Den Agronomie avec une expérience de plus de 25 ans dans la recherche agronomique, la vulgarisation agricole et la production agronomique. Il occupe actuellement le poste de conseiller à l'Université de Californie Davis, responsable des productions horticoles de la côte centrale de l'Etat de Californie, responsable des productions horticoles de la côte de l'état de Californie.

La rencontre a été l'occasion pour les producteurs des petits fruits rouges du Gharb et du Loukkos (myrtilles, framboises et mûres) de s'enquérir de l'expérience américaine dans ce domaine, d'être informés des innovations technologiques en matière de recherche variétale et des possibilités d'accéder d'une manière plus concurrentielle au marché international. La conférence a permis également de discuter des résultats préliminaires et des acquis des essais des variétés de baies à faible besoin en froid menés par le Programme AII dans la région du Gharb et de Loukkos.

Selon le conférencier, le framboisier (Rubus idaeus) et le mûrier (Rubus spp.) sont parmi les cultures fruitières les plus rentables au monde. Ils sont traditionnellement cultivés dans les zones tempérées froides, mais le développement récent de variétés à faible besoin en froid a facilité leur extension dans des zones à climat subtropical, comme c'est le cas au Chili, au Mexique et en Californie. Ces espèces récemment introduites au Maroc constituent une excellente alternative pour diversifier la production fruitière dans certaines régions du Royaume, notamment dans le Gharb et le Loukkos.

Dr Mark Gaskel estime que ces deux espèces s'adaptent parfaitement aux conditions agricoles et climatiques du Maroc en ajoutant que la fraise, la framboise et la mûre sont parmi les petits fruits rouges les plus appréciés par les consommateurs européens, clients traditionnels du Maroc. Elles peuvent être exportées sous forme fraîche ou transformée par le recours aux mêmes infrastructures et pratiquement aux mêmes circuits de commercialisation que la fraise.
Dr Gaskel indique que ces cultures ont une grande valeur ajoutée et présentent le meilleur retour en investissement pour chaque litre d'eau utilisé. L'accent a, par ailleurs, été mis sur les conditions de stockage en garantissant aux fruits la température idéale -sachant que la chaîne de froid ne doit pas être interrompue- de la récolte jusqu'au consommateur afin de garantir des produits d'excellente qualité à la livraison En effet, la proximité du Maroc de l'Europe, donne aux pays en général et à la région du Gharb en particulier un avantage certain par rapport aux fournisseurs traditionnels du marché européen qui doivent faire face aux coûts élevés du transport aérien.
Le savoir-faire développé par les exportateurs locaux peut être un autre atout qui consolide les avantages du Maroc dans cette filière. Le marché américain est également porteur. Les importations des Etats-Unis en petits fruits rouges ne cessent d'accroître.

L'accord de libre-échange récemment signé avec le Maroc offre à cet égard des opportunités considérables pour les exportateurs nationaux.
Ce marché hautement compétitif voit l'entrée de nouveaux exportateurs, notamment le Chili et le Mexique.

D'un autre côté, le conférencier a révélé qu'à l'instar des autres cultures à valeur ajoutée, les petits fruits rouges font l'objet d'importants programmes de recherches d'amélioration génétiques, initiés de plus en plus par des entreprises privées aux Etats Unis et en Europe. La commercialisation de ces variétés est souvent régie par des systèmes de licences. Rappelons que des chercheurs marocains en agronomie, des responsables des Offices de Mise en Valeurs du Gharb et du Loukkos et des producteurs et des exportateurs marocains de baies ont assisté à cette rencontre qui ouvrira de nouvelles perspectives à ce secteur en vogue dans la région du Gharb.
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Nouvelle stratégie du CRI

Le Centre régional d'investissement (CRI) de Kénitra a créé l'année dernière 2.365 entreprises avec un investissement de 2.884 millions de dirhams qui ont permis de générer 14.140 postes d'emploi, soit une augmentation de 23% par rapport à l'année dernière.
Les entreprises dans le secteur des services viennent en tête avec 49%, suivies du secteur du commerce (38%) et du bâtiment (41,8%), indique un bilan du CRI, ajoutant que le guichet d'assistance aux investisseurs a examiné 309 projets, dont la valeur d'investissement est estimée à 12 milliards de dirhams avec la création de 14.202 postes d'emploi.

Dans l'objectif de simplifier les procédures régissant la création d'entreprises, le CRI de la région du Gharb-Chrarda-Béni Hssen a adopté une nouvelle technique de communication basée sur le message électronique «SMS» adressé à chaque entrepreneur ayant déposé le dossier de création de son entreprise, ce qui a permis au Centre de réduire de 70% sa facture téléphonique.
Le CRI a, en outre, cité à titre d'exemple, la création dans un délai ne dépassant guère trois heures d'une société anonyme espagnole, estimant qu'il s'agit d'un record par rapport à plusieurs autres pays.

Cette société, pionnière dans les domaines du bâtiment et d'exploitation des ports, a signé un accord avec le gouvernement relatif à la création d'une unité industrielle pour la production du ciment à «Zkouta» dans la province de Sidi Kacem, avec un investissement estimé à 1,9 milliard de dirhams.
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