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L'ensemble des intervenants à cette rencontre ont souligné que les défis à relever pour un développement durable et efficace sont nombreux au niveau de la capitale économique. Par ailleurs, ils ont établi un diagnostic sur le positionnement de la ville ainsi que sur les solutions clés pour faire épanouir ses avantages industriels et humains. Au sein d'une rude compétitivité internationale, Casablanca exhibe tous ses avantages et « atouts de séduction » économiques.
Dans ce cadre, il faut dire que les ressources humaines sont le point fort de la cité blanche. Cependant, pour avoir un potentiel humain à la hauteur de leurs ambitions, les responsables de la capitale économique doivent instaurer tout un programme de développement qui commence tout d'abord par une bonne formation professionnelle ainsi qu'une sensibilisation des citoyens à propos de l'avenir de leur ville. « Chaque citoyen doit dire : ma ville avance il faut que j'apporte un ajout positif à son développement », a indiqué à ce propos le ministre de l'Industrie, du Commerce et des Nouvelles Technologies, Ahmed Réda Chami. Toutefois, cette logique ne pourra être ancrée au sein de la société casablancaise qu'à travers un programme d'éducation et de sensibilisation à long terme. Selon les participants à ce jeudi de la gouvernance, les élus sont les principaux acteurs de ce programme de développement. Ces derniers sont appelés à être prêts et disponibles.
En collaboration avec la société civile, les élus doivent donner l'exemple de tout ce qui concerne l'implication dans l'intérêt collectif. La disponibilité et la proximité des élus semblent être les points forts d'une productivité meilleure. Ceci encouragerait les casablancais à s'approprier le projet de développement de la métropole. Mises à part la formation et la préparation des ressources humaines, la construction des infrastructures génératrices d'emplois ainsi que la compétitivité du coût des logistiques sont aussi importantes pour le développement économique de la cité blanche. «Il faut tenir le coût de la main-d'œuvre moins élevé à l'abri d'une probable inflation des salaires, surtout si l'on sait que nous devrions garantir 660 millions d'emplois à l'horizon 2020», souligne Hamid Ben Elafdil, directeur du Centre Régional d'Investissement (CRI) de Casablanca. Et d'ajouter que les investisseurs industriels viennent à Casablanca car la ville leur propose la possibilité d'investir et d'exploiter avec un coût moins élevé.
Les intervenants à cette rencontre ont aussi appelé les responsables gouvernementaux à dresser une carte de route pour les entrepreneurs étrangers. En tant que ville industrielle, Casablanca développe aussi l'industrie aéronautique, l'industrie des automobiles en plus des services de l'offshoring. Néanmoins l'intelligence collective s'avère l'unique déclencheur de ces industries.
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20 mille entreprises ont été créees à la métropole entre 2007 et 2008. Cependant, les responsables assurent qu'ils peuvent faire mieux. Plus de 40% des entreprises sont créées par des femmes.
La vision 2010 donne une large place aux activités liées au tourisme avec l'ambitieux objectif d'atteindre 1 million de touristes en 2012. La politique des grands projets, qui concerne notamment l'urbanisation et le transport, dotera la région du Grand Casablanca d'une nouvelle source de développement.
Elle doit impliquer une stratégie à dimension régionale pour devenir une destination mondialement reconnue sur des niches à identifier.
Dans ce cadre, il faut dire que les ressources humaines sont le point fort de la cité blanche. Cependant, pour avoir un potentiel humain à la hauteur de leurs ambitions, les responsables de la capitale économique doivent instaurer tout un programme de développement qui commence tout d'abord par une bonne formation professionnelle ainsi qu'une sensibilisation des citoyens à propos de l'avenir de leur ville. « Chaque citoyen doit dire : ma ville avance il faut que j'apporte un ajout positif à son développement », a indiqué à ce propos le ministre de l'Industrie, du Commerce et des Nouvelles Technologies, Ahmed Réda Chami. Toutefois, cette logique ne pourra être ancrée au sein de la société casablancaise qu'à travers un programme d'éducation et de sensibilisation à long terme. Selon les participants à ce jeudi de la gouvernance, les élus sont les principaux acteurs de ce programme de développement. Ces derniers sont appelés à être prêts et disponibles.
En collaboration avec la société civile, les élus doivent donner l'exemple de tout ce qui concerne l'implication dans l'intérêt collectif. La disponibilité et la proximité des élus semblent être les points forts d'une productivité meilleure. Ceci encouragerait les casablancais à s'approprier le projet de développement de la métropole. Mises à part la formation et la préparation des ressources humaines, la construction des infrastructures génératrices d'emplois ainsi que la compétitivité du coût des logistiques sont aussi importantes pour le développement économique de la cité blanche. «Il faut tenir le coût de la main-d'œuvre moins élevé à l'abri d'une probable inflation des salaires, surtout si l'on sait que nous devrions garantir 660 millions d'emplois à l'horizon 2020», souligne Hamid Ben Elafdil, directeur du Centre Régional d'Investissement (CRI) de Casablanca. Et d'ajouter que les investisseurs industriels viennent à Casablanca car la ville leur propose la possibilité d'investir et d'exploiter avec un coût moins élevé.
Les intervenants à cette rencontre ont aussi appelé les responsables gouvernementaux à dresser une carte de route pour les entrepreneurs étrangers. En tant que ville industrielle, Casablanca développe aussi l'industrie aéronautique, l'industrie des automobiles en plus des services de l'offshoring. Néanmoins l'intelligence collective s'avère l'unique déclencheur de ces industries.
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Atouts de la métropole
Casablanca est la première zone portuaire du Maroc avec 60% des échanges, premier pôle industriel avec plus d'un tiers des établissements industriels du pays, 50% de la valeur ajoutée, 48% des investissements mais également, première place financière du pays avec 30% du réseau bancaire et premier contributeur à la création d'emplois avec plus de 46% de la population active au Maroc.20 mille entreprises ont été créees à la métropole entre 2007 et 2008. Cependant, les responsables assurent qu'ils peuvent faire mieux. Plus de 40% des entreprises sont créées par des femmes.
La vision 2010 donne une large place aux activités liées au tourisme avec l'ambitieux objectif d'atteindre 1 million de touristes en 2012. La politique des grands projets, qui concerne notamment l'urbanisation et le transport, dotera la région du Grand Casablanca d'une nouvelle source de développement.
Elle doit impliquer une stratégie à dimension régionale pour devenir une destination mondialement reconnue sur des niches à identifier.
