Connexion
Des acheteurs, en quête de produits rares et à bas prix, viennent des différentes régions du pays. C'est une véritable caverne d'Ali Baba. Les vendeurs, et à quelques exceptions près, déposent leur marchandises à même le sol.
On y trouve toutes sortes de produits. Des plus simples aux plus sophistiqués et des plus anciens aux plus récents. L'offre est très diversifiée. On y trouve tout ce qu'on veut ou presque. Les produits exposés ne répondent pas aux règles modernes de rayonnage. Le vendeur de simples clous côtoie celui des vêtements, des pièces de rechanges, du matériel électroménager ou de jardinage. Le rapport qualité prix n'est jamais assuré et il n'est pas rare d'entendre dans ce lieu des phrases comme «que Dieu installe l'inadvertance entre le vendeur et l'acheteur».
Ici, on n'offre pas de services après vente. Il se peut qu'un client puisse être satisfait de son achat comme il peut regretter d'avoir mis le pied à ce supermarché de l'informel.
La joutia peut même offrir aux amoureux de la lecture l'occasion de se procurer des ouvrages anciens, parfois de grande valeur culturelle, à des prix dérisoires. La Joutia s'étend sur une aire de plusieurs centaines de mètres non loin du stade municipal, à la lisière de la forêt Maâmora. Elle a emprunté son nom de l'ancienne Joutia qui se trouve à la médina, à proximité d'un collège portant le même nom. Contrairement à l'ancienne Joutia dont les activités commerciales s'étalent sur toute la semaine, l'autre marché aux puces ne se tient que le samedi et dimanche de chaque semaine.
Durant le mois de ramadan, le nombre des visiteurs de ce marché s'accroît davantage et la circulation y est plus dense. La place est fréquentée par les gens les plus démunis comme par les plus aisés comme peuvent en témoigner leurs véhicules et leur aspect vestimentaire.
Il y a ceux qui viennent exprès pour faire des achats et ceux qui viennent uniquement pour passer le temps en ces journées de jeûne et de grosse chaleur. Durant les heures de pointe, il est conseillé aux visiteurs de mettre leurs porte-monnaie à l'abri des pickpockets qui profitent des moments d'inattention pour commettre leurs actes.
Un commerçant de Marrakech vient d'acheter un petit groupe électrogène.
Il n'a pas regretté d'avoir parcouru les 370 kilomètres qui séparent les deux villes. Il n'arrive pas à en croire ses yeux et ne cache pas son extrême satisfaction. Il se tourne vers la première personne à sa droite et lui dit : « Figurez-vous, j'ai sillonné les différentes joutia du Maroc et autres marchés d'occasions, mais c'est la première fois où j'ai trouvé un lieu où il y a une marchandise de bonne qualité à des prix défiant toute concurrence.» Le comble de l'ironie est que ce grand marché aux puces est à quelques centaines de mètres d'un célèbre hypermarché qui a ouvert ses portes ces derniers temps. Si certains vendeurs de la joutia de Benâabad se frottent les mains, ce n'est hélas pas le cas pour tout le monde. Un jeune vendeur de confiseries qui attend avec impatience l'arrivée d'un acheteur ne comprend pas pourquoi il doit s'acquitter d'une taxe municipale aussi dérisoire soit-elle alors que les services municipaux n'ont rien fait pour aménager cet espace.
Il estime qu'une telle taxe n'est pas justifiée d'autant plus que la Joutia se situe dans un terrain vague.
-----------------------------------------------------------------
Afin de pallier à cette situation et pour encourager l'initiative privée féminine, le Centre régional d'investissement de Kénitra, l'Agence nationale pour la promotion de la PME (ANPME) et la Coopération allemande GTZ organisent l'opération pilote de formation des femmes entrepreneurs dans la région du Gharb-Chrarda-Bni Hssen. Cette opération entre dans le cadre du programme d'appui à l'entreprenariat féminin, en vue de développer les capacités entreprenariales des femmes à travers des actions d'appui et des formations ayant trait à la gestion de l'entreprise. Ce programme de formation, appelé « Ateliers régionaux de formation des femmes entrepreneurs en gestion d'entreprises », concerne un groupe de 12 entreprises (PME) dirigées par des femmes visant le renforcement de leurs capacités entrepreneuriales en techniques de gestion, dans la finalité de développement et de mise à niveau de leurs activités.
On y trouve toutes sortes de produits. Des plus simples aux plus sophistiqués et des plus anciens aux plus récents. L'offre est très diversifiée. On y trouve tout ce qu'on veut ou presque. Les produits exposés ne répondent pas aux règles modernes de rayonnage. Le vendeur de simples clous côtoie celui des vêtements, des pièces de rechanges, du matériel électroménager ou de jardinage. Le rapport qualité prix n'est jamais assuré et il n'est pas rare d'entendre dans ce lieu des phrases comme «que Dieu installe l'inadvertance entre le vendeur et l'acheteur».
Ici, on n'offre pas de services après vente. Il se peut qu'un client puisse être satisfait de son achat comme il peut regretter d'avoir mis le pied à ce supermarché de l'informel.
La joutia peut même offrir aux amoureux de la lecture l'occasion de se procurer des ouvrages anciens, parfois de grande valeur culturelle, à des prix dérisoires. La Joutia s'étend sur une aire de plusieurs centaines de mètres non loin du stade municipal, à la lisière de la forêt Maâmora. Elle a emprunté son nom de l'ancienne Joutia qui se trouve à la médina, à proximité d'un collège portant le même nom. Contrairement à l'ancienne Joutia dont les activités commerciales s'étalent sur toute la semaine, l'autre marché aux puces ne se tient que le samedi et dimanche de chaque semaine.
Durant le mois de ramadan, le nombre des visiteurs de ce marché s'accroît davantage et la circulation y est plus dense. La place est fréquentée par les gens les plus démunis comme par les plus aisés comme peuvent en témoigner leurs véhicules et leur aspect vestimentaire.
Il y a ceux qui viennent exprès pour faire des achats et ceux qui viennent uniquement pour passer le temps en ces journées de jeûne et de grosse chaleur. Durant les heures de pointe, il est conseillé aux visiteurs de mettre leurs porte-monnaie à l'abri des pickpockets qui profitent des moments d'inattention pour commettre leurs actes.
Un commerçant de Marrakech vient d'acheter un petit groupe électrogène.
Il n'a pas regretté d'avoir parcouru les 370 kilomètres qui séparent les deux villes. Il n'arrive pas à en croire ses yeux et ne cache pas son extrême satisfaction. Il se tourne vers la première personne à sa droite et lui dit : « Figurez-vous, j'ai sillonné les différentes joutia du Maroc et autres marchés d'occasions, mais c'est la première fois où j'ai trouvé un lieu où il y a une marchandise de bonne qualité à des prix défiant toute concurrence.» Le comble de l'ironie est que ce grand marché aux puces est à quelques centaines de mètres d'un célèbre hypermarché qui a ouvert ses portes ces derniers temps. Si certains vendeurs de la joutia de Benâabad se frottent les mains, ce n'est hélas pas le cas pour tout le monde. Un jeune vendeur de confiseries qui attend avec impatience l'arrivée d'un acheteur ne comprend pas pourquoi il doit s'acquitter d'une taxe municipale aussi dérisoire soit-elle alors que les services municipaux n'ont rien fait pour aménager cet espace.
Il estime qu'une telle taxe n'est pas justifiée d'autant plus que la Joutia se situe dans un terrain vague.
-----------------------------------------------------------------
Appui à l'entrepreneuriat féminin
L'entreprenariat féminin au Maroc n'a plus besoin de faire ses preuves. Malgré la faible participation des femmes dans l'aventure entrepreneuriale, elles sont de plus en plus présentes et surtout de plus en plus performantes. Selon certaines statistiques, seulement 10% des créateurs d'entreprise au Maroc sont des femmes, mais cette proportion masque la réalité de la dynamique entrepreneuriale féminine, principalement à cause du poids de l'informel. Actuellement, l'encouragement de l'entreprise féminine au Maroc s'inscrit dans le cadre d'un projet moderniste visant l'amélioration et la promotion de la situation des femmes dans les différents secteurs de la vie active.Au niveau de Kénitra et de sa région, le nombre d'entreprises appartenant ou dirigées par des femmes est encore très faible.Afin de pallier à cette situation et pour encourager l'initiative privée féminine, le Centre régional d'investissement de Kénitra, l'Agence nationale pour la promotion de la PME (ANPME) et la Coopération allemande GTZ organisent l'opération pilote de formation des femmes entrepreneurs dans la région du Gharb-Chrarda-Bni Hssen. Cette opération entre dans le cadre du programme d'appui à l'entreprenariat féminin, en vue de développer les capacités entreprenariales des femmes à travers des actions d'appui et des formations ayant trait à la gestion de l'entreprise. Ce programme de formation, appelé « Ateliers régionaux de formation des femmes entrepreneurs en gestion d'entreprises », concerne un groupe de 12 entreprises (PME) dirigées par des femmes visant le renforcement de leurs capacités entrepreneuriales en techniques de gestion, dans la finalité de développement et de mise à niveau de leurs activités.
