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Les piétons souffrent le martyre

Marcher dans les rues de Kénitra relève d'un véritable parcours du combattant. Si le trottoir est considéré par tous les piétons en ville comme un territoire qui leur appartient, un refuge où ils se sentent en sécurité à côté de la chaussée, ce n'est hélas pas le cas à la capitale du Gharb.

Les piétons souffrent le martyre
Les obstacles qui se dressent devant le piéton sont multiples. Son chemin est parsemé d'embûches. A quelques exceptions près, la majorité des trottoirs sont dans un état de délabrement avancé. Les crevasses, les fissures et les trous béants ne se comptent plus. Le passant trouve énormément de difficultés pour se frayer un chemin devant tant de pièges. Même certains trottoirs, récemment asphaltés, ne répondent pas aux normes de qualité requises. Parfois le piéton doit être extrêmement vigilant pour savoir où il met les pieds.
Il est constamment sous pression et il n'est pas à l'abri d'une mauvaise surprise. D'ailleurs, plusieurs piétons se plaignent d'avoir été victimes de chutes, parfois graves, à cause des trottoirs défoncés ou à niveaux variables. La qualité des trottoirs n'est pas l'unique cause des désagréments dont souffrent les utilisateurs des passages piétonniers. Plusieurs propriétaires de cafés investissent la quasi-totalité des espaces réservés aux piétons qui n'ont le choix que de slalomer entre les chaises et les tables ou de descendre carrément sur la chaussée à leurs risques et périls.

D'autres commerçants légaux ou à la sauvette s'accaparent une partie du trottoir pour étaler leurs produits obligeant les passants à emprunter le bitume. Le phénomène d'urbanisation outrancière a, par ailleurs, accentué la pression sur l'espace public réservé aux piétons. En effet, la ville de Kénitra manque cruellement de parkings et certains automobilistes garent leurs véhicules sur les trottoirs sans se soucier, le moins du monde, des passants désemparés. « Les automobilistes oublient-ils qu'en descendant de leurs voitures ils deviennent eux aussi piétons avec les mêmes droits et les mêmes devoirs » s'insurge non sans un brin d'humour un piéton au boulevard Mohamed Diouri, au centre-ville. Ce manque de civisme n'est pas l'apanage de certains automobilistes peu scrupuleux des droits des piétons. Certains propriétaires de villas, comme c'est le cas au quartier Bir Rami, transforment le trottoir en face de leurs propriétés en jardins clos et ne laissent quasiment pas d'espaces aux valeureux piétons.
La nature des clôtures sur les trottoirs varie du fil barbelé, à la chaîne en fer, du petit mur à la grille en fer forgé. De ce fait, le piéton se trouve dans l'obligation de marcher tout prêt des véhicules qui passent à vive allure. Sur quoi se base-t-on pour investir l'espace public ?

Cette question a été, à maintes fois, posée par les usagers du trottoir. Le malheureux piéton, après avoir réussi à contourner ces différents obstacles, doit parfois se plier en deux et faire une courbette pour éviter les branches des arbres d'alignement mal entretenus. D'ailleurs ces arbres qui devaient en principe servir pour orner les rues et les avenues de Kénitra n'ont pas subi d'élagage depuis plusieurs années donnant à la ville l'aspect d'une cité délaissée. Les personnes âgées, les handicapés et les parents accompagnés d'enfants en bas âge sont les premiers à souffrir de cette situation devenue de plus en plus intolérable. Faut-il rappeler que la majorité des victimes des accidents de la circulation sont des piétons. Plusieurs drames auraient pu être évités si les droits des piétons étaient respectés. Le président de la commune urbaine avait déclaré, il y a quelque temps, aux représentants des médias nationaux et locaux que plusieurs millions de dirhams seront consacrés à la mise à niveau du tissu urbain de la ville de Kénitra. Espérons que ce rêve tant attendu se réalisera pour le bien-être des habitants d'une ville ayant besoin d'un véritable lifting.
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Session ordinaire

Le conseil de la région du Gharb Chrarda Beni Hssen a dernièrement repris ses travaux de la session ordinaire du mois de septembre, au siège de la wilaya, sous la présidence de Mekki Zizi, président du conseil, en présence du wali de la région du Gharb Chrarda Beni Hssen et gouverneur de la province de Kénitra, Abdellatif Benchrifa, et du gouverneur de la province de Sidi Kacem, M'Hamed Guerdouh. Au début des travaux, les membres ont pris connaissance des mesures prises pour accueillir la saison agricole 2008/2009 et ont procédé à l'examen et à l'approbation du projet de transfert de crédits inscrits dans le budget au titre de l'année 2008, du projet du budget au titre de l'année 2009 et enfin de l'excédent estimatif au titre de l'année 2009. Le rapport de l'Office Régional de Mise en Valeur Agricole du Gharb (ORMVAG) révèle que la saison agricole 2008/2009 coïncide avec la préparation de programmes régionaux dans le cadre du Plan Vert du ministère de l'Agriculture.
Le programme agricole régional du Gharb Chrarda Beni Hssen en cours d'élaboration avec l'appui des professionnels permettra, selon le rapport, la promotion de l'agriculture au niveau de cette région.
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