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La Cherté de la vie pèse sur la population

Depuis queramadan coïncide avec les vacances d'été et la rentrée scolaire, plusieurs familles vivent le calvaire.

La Cherté de la vie pèse sur la population
Ce calvaire commence par les augmentions des prix du bus entre Laâyoune et les autres villes du nord. Un billet Laâyoune Casablanca coûte actuellement 400 DH pour un aller simple. Imaginez donc une famille nombreuse composée d'au moins 5 personnes, combien elle doit payer sur l'aller et le retour. Cela chiffre par l'ajout d'autres dépenses. Même pour ceux qui ont un véhicule, il y a le prix d'essence qui a augmenté avec les vacances. Les prix des produits de première nécessite ont également augmenté. Un sac de farine coûte 170 DH désormais, une bouteille d'huile 16 DH.

La distribution des 10.000 lots en faveur de la population des campements Elouahda et Zemmag, qui a contribué à l'irradiation totale des bidonvilles et a suscité un mouvement de construction en chaîne, a provoqué une augmentation des prix des loyers. Car en attendant la fin des travaux de construction de leurs maisons, les bénéficiaires ont du louer des maisons pour une durée déterminée. Dans les marchés, le poisson est rare par conséquent les prix sont flamboyants. Les tomates sont à 8 DH le kilo. Les vêtements que les parents achètent à leurs enfants, pour la rentrée scolaire ou la fête de l'Aid sghir, sont également sujets à une forte augmentation.

Durant les 7 premiers mois de l'année en cours, l'indice coût de vie a atteint 166,4 soit une augmentation de 2,1 % à Laâyoune, selon le directeur régional du plan. Toujours selon lui, le mois de juillet, seul cette augmentation a été de 0,1 %.
Cette hausse touche particulièrement le secteur de l'habitat, celui du vestimentaire et de l'alimentaire. Par conséquent, le pouvoir d'achat a été touché par ses augmentations. Par ailleurs, les autorités locales organisent des contrôles permanents sur les prix et la qualité de la marchandise et lutte contre la spéculation. La marchandise est présente en abondance sur le marché mais les prix sont trop cher pour une population démunie. Pour remédier à cette situation particulièrement sévère au cours du mois de ramadan qui connaît des frais supplémentaires, l'Etat, en plus de l'opération «Iftar», procède à la distribution des paniers alimentaires subventionnés et composés du sucre, thé, farine et huile, gratuitement pour soutenir les familles démunies.

La décision royale de distribuer un million de cartables garnis a largement soulagé la population. De la ville de Laâyoune qui se compose d'une majorité de familles démunies, dont les revenus proviennent du commerce ambulant et qui est le plus prospère, la promotion nationale avec des salaires de 1500 à 1700 DH par mois, des fonctionnaires dans les différents secteurs. «C'est une deuxième année difficile que nous vivons», nous a signalé un ouvrier de la PN, marié et père de cinq enfants, tous scolarisés avec une femme au foyer. «Et même si ma femme voudrait m'aider en faisant le ménage dans les maisons, elle ne pourra pas. A cela, il faut ajouter le fait que mes parents pauvres vivent avec moi», ajoute-t-il.
Même les célibataires se plaignent. Un agent de police célibataire nous a déclaré qu'il doit payer son loyer et envoyer une somme d'argent à mes parents pauvres et aider ses frères pour poursuivre leurs études à la Faculté. Les exemples sont nombreux. Et tous s' en remettent à la providence divine pour les soutenir dans cette situation.
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Dons alimentaires

Le wali de la région de Laâyoune-Boujdour M'Hamed Dryef, a présidé, mercredi dernier, la cérémonie de distribution de denrées alimentaires en faveur de 13.200 familles démunies à l'occasion du mois du Ramadan, dont 5.600 familles vivant dans le monde rural. Ainsi, ces familles ont bénéficié de 132.000 kg de farine, 52.800 kg de sucre, 66.000 litres d'huile et 330 kg de thé. Un comité, composé de représentants de la Fondation Mohammed V pour la solidarité, des autorités locales, des services sociaux, des Forces armées royales, de la Gendarmerie royale et de l'Entraide nationale, veillent au bon déroulement de ces opérations.
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