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Des dromadaires avec des méharis et des chevaux de la fantasia faisaient partie du décor, qui a empreint cette place de couleurs variées et de drapeaux nationaux, flottant tout autour de la place.
Il était 19 heures quand le gouverneur procéda à l'inauguration du parc d'exposition, en présence de 40.000 habitants de la ville de Laâyoune. Ce fut la grande fête pour des milliers d'enfants venus des villes du Sud se renseigner sur l'animal du désert.
En même temps, des cavaliers donnaient de beaux spectacles de fantasia avec les tirs de leurs fusils traditionnels, faisant sursauter les enfants.
Le parc comprenait plusieurs stands exposant des photos des plantes que consomme le dromadaire dans le désert, et qui font de sa viande et son lait des produits de guérison de plusieurs maladies. Il dispose également d'un stand exposant le lait et le fromage dérivé du lait de chamelle et des produits d'artisanat faits de peau du dromadaire "rguibi".
Le parc comprend, entre autres, un stand de la délégation du ministère de l'Agriculture, un autre sur l'alimentation du dromadaire et sur le couscous fait à base d'orge du désert et une exposition des races de dromadaires de la région de Laâyoune-Boujdour. Il est à rappeler que la production animale dans la province de Laâyoune est estimée à 73.000 têtes de camelins au lieu de 3.000 en 1976; 192.250 caprins, 123.000 ovins, 880 bovins.
La production en viande rouge est de 700 tonnes par an, 1.800 t de viandes blanches et 3.000 t de lait. Les usines de traitement du lait disposent d'un système de pasteurisation et de conditionnement assurant toute la sécurité nécessaire des consommateurs.
La province dispose aussi de neuf coopératives d'éleveurs, une coopérative laitière des bovins, une autre laitière des caprins, une troisième laitière avicole, une autre laitière des camelins et une dernière d'approvisionnement en intrants. La première journée du Salon international du dromadaire a été marquée par l'organisation d'un un grand dîner de gala animé par l'artiste Saida Charaf et d'autres en provenance d'Egypte et des groupes folkloriques de la chanson hassanie.
Ce premier Salon international du dromadaire à Laâyoune est organisé par le ministère de l'agriculture en partenariat avec la wilaya de Laâyoune-Boujdour-Sakia-El Hamra, l'association Synergie Skia El Hamra, l'agence pour la promotion et le développement des provinces du sud, des conseils élus et plusieurs partenaires. Les organisateurs visent à travers cette manifestation à montrer la place importante du dromadaire dans la vie et la culture des habitants du Sahara et faire découvrir aux visiteurs la richesse de l'héritage culturel sahraoui.
Le salon ambitionne également de "mettre en valeur les pratiques culturelles et sociales qui prennent leurs origines dans la culture sahraouie, instaurer des instruments de rapprochement entre l'héritage populaire et les réalisations citadines de la région de Laâyoune-Boujdour-Sakia-El Hamra, valoriser la culture populaire, l'entretenir et la sauvegarder de la destruction et de l'oubli".
Ce salon s'assigne pour objectif également de contribuer à l'épanouissement touristique et économique de la région, identifier les formes et pratiques de l'élevage du dromadaire au Sahara, professionnaliser la course des dromadaires et ses pratiques d'entraînement. "Le salon a connu un grand succès dès son inauguration", nous a confirmé un éleveur qui a signalé l'attente des autres éleveurs de la zone Sud à ce genre de manifestation depuis plusieurs années.
" Ce salon est une occasion inédite pour nous, car il met en valeur le dromadaire et met en exergue les efforts déployés par le ministère de l'Agriculture et les éleveurs non seulement pour préserver les races des dromadaires dans le Sud marocain, mais aussi multiplier le nombre des têtes et s'occuper sérieusement de la santé du cheptel ", a-t-il assuré.
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Pour sa part, le président du conseil de la région de Laâyoune-Boujdour-Sakia El Hamra Sidi Hamdi Ould Errachid, a souligné l'importance de la tenue de cette manifestation qui offre un cadre pour mettre en valeur les activités liées à la vie au Sahara et faire découvrir aux visiteurs le patrimoine populaire du Sahara et ses spécificités.
Ce salon constitue également un festival culturel et une occasion pour faire pérenniser l'héritage culturel sahraoui, a-t-il soutenu. La cérémonie d'ouverture a été marquée par la projection d'un documentaire sur le dromadaire.
Il était 19 heures quand le gouverneur procéda à l'inauguration du parc d'exposition, en présence de 40.000 habitants de la ville de Laâyoune. Ce fut la grande fête pour des milliers d'enfants venus des villes du Sud se renseigner sur l'animal du désert.
En même temps, des cavaliers donnaient de beaux spectacles de fantasia avec les tirs de leurs fusils traditionnels, faisant sursauter les enfants.
Le parc comprenait plusieurs stands exposant des photos des plantes que consomme le dromadaire dans le désert, et qui font de sa viande et son lait des produits de guérison de plusieurs maladies. Il dispose également d'un stand exposant le lait et le fromage dérivé du lait de chamelle et des produits d'artisanat faits de peau du dromadaire "rguibi".
Le parc comprend, entre autres, un stand de la délégation du ministère de l'Agriculture, un autre sur l'alimentation du dromadaire et sur le couscous fait à base d'orge du désert et une exposition des races de dromadaires de la région de Laâyoune-Boujdour. Il est à rappeler que la production animale dans la province de Laâyoune est estimée à 73.000 têtes de camelins au lieu de 3.000 en 1976; 192.250 caprins, 123.000 ovins, 880 bovins.
La production en viande rouge est de 700 tonnes par an, 1.800 t de viandes blanches et 3.000 t de lait. Les usines de traitement du lait disposent d'un système de pasteurisation et de conditionnement assurant toute la sécurité nécessaire des consommateurs.
La province dispose aussi de neuf coopératives d'éleveurs, une coopérative laitière des bovins, une autre laitière des caprins, une troisième laitière avicole, une autre laitière des camelins et une dernière d'approvisionnement en intrants. La première journée du Salon international du dromadaire a été marquée par l'organisation d'un un grand dîner de gala animé par l'artiste Saida Charaf et d'autres en provenance d'Egypte et des groupes folkloriques de la chanson hassanie.
Ce premier Salon international du dromadaire à Laâyoune est organisé par le ministère de l'agriculture en partenariat avec la wilaya de Laâyoune-Boujdour-Sakia-El Hamra, l'association Synergie Skia El Hamra, l'agence pour la promotion et le développement des provinces du sud, des conseils élus et plusieurs partenaires. Les organisateurs visent à travers cette manifestation à montrer la place importante du dromadaire dans la vie et la culture des habitants du Sahara et faire découvrir aux visiteurs la richesse de l'héritage culturel sahraoui.
Le salon ambitionne également de "mettre en valeur les pratiques culturelles et sociales qui prennent leurs origines dans la culture sahraouie, instaurer des instruments de rapprochement entre l'héritage populaire et les réalisations citadines de la région de Laâyoune-Boujdour-Sakia-El Hamra, valoriser la culture populaire, l'entretenir et la sauvegarder de la destruction et de l'oubli".
Ce salon s'assigne pour objectif également de contribuer à l'épanouissement touristique et économique de la région, identifier les formes et pratiques de l'élevage du dromadaire au Sahara, professionnaliser la course des dromadaires et ses pratiques d'entraînement. "Le salon a connu un grand succès dès son inauguration", nous a confirmé un éleveur qui a signalé l'attente des autres éleveurs de la zone Sud à ce genre de manifestation depuis plusieurs années.
" Ce salon est une occasion inédite pour nous, car il met en valeur le dromadaire et met en exergue les efforts déployés par le ministère de l'Agriculture et les éleveurs non seulement pour préserver les races des dromadaires dans le Sud marocain, mais aussi multiplier le nombre des têtes et s'occuper sérieusement de la santé du cheptel ", a-t-il assuré.
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Foisonnement culturel
Mme Hjabouha Zoubeir, présidente de l'association Synergie Sakia El Hamra, a noté que ce salon vise à contribuer au foisonnement culturel et artistique de la ville de Laâyoune, et à faire connaître "les valeurs et symboles qu'incarnent le dromadaire dans notre culture et nos valeurs".Pour sa part, le président du conseil de la région de Laâyoune-Boujdour-Sakia El Hamra Sidi Hamdi Ould Errachid, a souligné l'importance de la tenue de cette manifestation qui offre un cadre pour mettre en valeur les activités liées à la vie au Sahara et faire découvrir aux visiteurs le patrimoine populaire du Sahara et ses spécificités.
Ce salon constitue également un festival culturel et une occasion pour faire pérenniser l'héritage culturel sahraoui, a-t-il soutenu. La cérémonie d'ouverture a été marquée par la projection d'un documentaire sur le dromadaire.
