A ne pas se méprendre, le menu de la rencontre devra être axé sur les attentes que formulera la CGEM par rapport au projet de la Loi de finances, dont la première copie est attendue dans les jours qui suivent.
Un projet entouré d'un black-out total, sauf les petites bribes qui, dans leur ensemble, renvoient davantage aux engagements du gouvernement qu'à de réelles indiscrétions officielles. En revanche, la position de la CGEM, qui décline, en fait, les doléances du monde des affaires, ne souffre pas d'ombres. Au fronton de ces attentes figurent deux qui sont principales et que les patrons ne cessent de décliner: la révision à la baisse de l'IS, doublée d'une fiscalité différenciée pour les petites et moyennes entreprises. Or, à croire certaines voix du patronat marocain, il y a fort à craindre que cette rencontre risque de ne pas déboucher sur des effets spectaculaires.
Pour raison, on avance que, en toute vraisemblance, l'Exécutif pourrait bien sortir l'escarcelle des contraintes qui pèsent sur les finances de l'Etat pour ne promettre que «quelques gestes». ‘'Les carottes, ce serait pour après'', ironisent certains. «Des mesures de choc à même de constituer un déclic» risquent d'être renvoyées sine die au cahier des promesses. Car, indique-t-on, «l'on ne peut s''attendre, en définitive, qu'à des mesurettes» qui ne peuvent «aucunement» changer la donne de fond en comble. Alors que le patronat demande plus de visibilité et de courage politique de la part du gouvernement qui reste, à ses yeux, par trop prudent, voire tergiversant.
Un projet entouré d'un black-out total, sauf les petites bribes qui, dans leur ensemble, renvoient davantage aux engagements du gouvernement qu'à de réelles indiscrétions officielles. En revanche, la position de la CGEM, qui décline, en fait, les doléances du monde des affaires, ne souffre pas d'ombres. Au fronton de ces attentes figurent deux qui sont principales et que les patrons ne cessent de décliner: la révision à la baisse de l'IS, doublée d'une fiscalité différenciée pour les petites et moyennes entreprises. Or, à croire certaines voix du patronat marocain, il y a fort à craindre que cette rencontre risque de ne pas déboucher sur des effets spectaculaires.
Pour raison, on avance que, en toute vraisemblance, l'Exécutif pourrait bien sortir l'escarcelle des contraintes qui pèsent sur les finances de l'Etat pour ne promettre que «quelques gestes». ‘'Les carottes, ce serait pour après'', ironisent certains. «Des mesures de choc à même de constituer un déclic» risquent d'être renvoyées sine die au cahier des promesses. Car, indique-t-on, «l'on ne peut s''attendre, en définitive, qu'à des mesurettes» qui ne peuvent «aucunement» changer la donne de fond en comble. Alors que le patronat demande plus de visibilité et de courage politique de la part du gouvernement qui reste, à ses yeux, par trop prudent, voire tergiversant.