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La coopération belge estimée à 7,46 millions d'euros en 2007

La coopération entre le Maroc et la Belgique est au beau fixe. Le rapport annuel pour l'exercice 2007, rendu public lundi, de l'agence belge de coopération au développement (CTB), montre bien cette réalité.

La coopération belge estimée à 7,46 millions d'euros en 2007
En effet, au cours de l'année écoulée, cette agence a consacré 7,46 millions d'euros de son budget au Maroc pour financer des projets dans des secteurs prioritaires tels que l'eau, le développement rural et la formation professionnelle.
Il est à rappeler que la coopération entre le Maroc et la Belgique a été encadrée et renforcée par l'élaboration du Programme indicatif de coopération (PIC) 2006-2009, doté de 40 millions d'euros. Ce qui confirme le caractère privilégié de cette coopération, a souligné l'agence belge dans son rapport.

En fait, précise le document, ce programme répond à la volonté des deux partenaires d'adopter une approche sectorielle et ambitionne un renforcement global des capacités, tant des populations rurales bénéficiaires que des institutions publiques chargées de l'exécution des prestations. Il se propose ainsi de se greffer sur des programmes de développement qui ont été lancés au Maroc. Il s'agit essentiellement des stratégies du pays en matière de lutte contre la pauvreté, dont notamment, selon le rapport, l'Initiative nationale de développement humain (INDH) qui vise à réduire les inégalités socio-économiques et la pauvreté en se basant sur le renforcement des capacités, l'efficacité économique et le développement humain.

En ce qui concerne l'éducation, l'aide de la Belgique est destinée, en premier lieu, au renforcement et à l'extension de la formation professionnelle par apprentissage, à même de permettre aux jeunes de s'intégrer dans le marché de l'emploi. La CTB, poursuit le rapport, met en oeuvre deux projets qui s'inscrivent dans le cadre de la promotion et du soutien à cette réforme institutionnelle du domaine de l'éducation. Il s'agit notamment, explique-t-il, de sauvegarder les métiers de l'artisanat, d'assurer la relève dans le monde agricole, et de répondre aux nouveaux besoins en services urbains.

S'agissant du développement rural, l'essentiel de l'apport de la coopération belge est alloué au sud du pays, visant la contribution au développement social, économique et environnemental de cette région. Il s'agit donc pour les meneurs de ces projets de développement intégré du monde rural ou de sauvegarde des oasis, précise le document, de valoriser le potentiel de production des campagnes, de diversifier les sources de revenus des agriculteurs, d'améliorer les conditions de vie des populations rurales et plus particulièrement des femmes, et enfin, de protéger les ressources naturelles et environnementales.

En matière du renforcement de l'accès à l'eau potable et de l'assainissement en milieu rural, l'agence belge a développé des projets dans le cadre de deux programmes mis en oeuvre avec l'Office national de l'eau potable (ONEP). Il s'agit notamment du programme d'approvisionnement en eau potable en milieu rural et du projet d'assainissement des villes de Tinghir et Zagora, rappelle le rapport. Il est à noter que la CTB gère plus de 200 projets répartis dans quelque 20 pays en Afrique, en Asie et en Amérique latine. Son chiffre d'affaires a augmenté de 28% en 2007 par rapport à l'année précédente, s'établissant à 213 millions d'euros.
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Accès à l'eau potable

Le Maroc et la Belgique ont décidé de financer, à partir de 2007, un ambitieux programme d'approvisionnement en eau potable des populations de la région du Souss Massa Drâa. En synergie avec l'INDH, cette intervention est réalisée suivant une approche programme qui confie plus de responsabilités en matière d'exécution à l'ONEP. Une attention particulière est accordée au volet social et participatif du programme, en vue de s'attaquer au déficit social dont souffrent les communes rurales en matière d'équipements et d'accès aux services sociaux de base. Ce programme est considéré comme un tout organique où l'ensemble des activités et composantes interagissent en fonction des principes d'harmonisation et de cohérence. Il met l'accent sur la gestion par objectif et résultats et non sur les moyens. La stratégie de l'intervention qui privilégie l'adaptation des activités dans le temps est menée en fonction d'une liste de critères techniques, sociaux et économiques définis d'un commun accord et servant de socle de dialogue et de suivi-évaluation de l'ensemble du programme.
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