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Ainsi, selon un communiqué du ministère, à fin mai, le secteur a réalisé un niveau global des débarquements, toutes espèces confondues, de 332.673 tonnes, générant des recettes estimées à 4,7 milliards de dirhams, soit une hausse
de 22% en volume et de 36% en valeur.
La production nationale de la pêche côtière et artisanale au cours des cinq premiers mois de l'année s'est élevée à 292.060 tonnes, contre 236.163 tonnes durant la même période de l'année 2007, soit une évolution de 24%. Ces volumes ont généré des recettes au niveau des halles au poisson de l'ordre de 2,93 milliards de dirhams, soit une hausse de 51%.
Selon la même source, cette hausse s'explique essentiellement par l'importance des débarquements du poisson pélagique (24%), en particulier ceux des sardines.
Cette production a permis à la pêche côtière et artisanale de représenter plus de 87% en tonnage et environ 45% en valeur.
La pêche hauturière a également tiré son épingle du jeu. A fin mai dernier, ce segment a produit 40.613 tonnes, ce qui génère un chiffre d'affaires de 2,5 milliards de dirhams. Les captures ont ainsi marqué une évolution de 12% pour une valeur en progression de 26%.
De même, les captures des céphalopodes se sont bien comportées, puisque cette catégorie d'espèces a enregistré une augmentation de 11% en volume et 25% en valeur, comparativement à la même période de l'année 2007. Les prises des poulpes, principale espèce ciblée, ont enregistré une amélioration de 32%, ce qui confirme, selon le département de la Pêche maritime, la situation de redressement progressif du stock céphalopodier «à la faveur des mesures d'aménagement appliquées au niveau de cette pêcherie».
Concernant les exportations, les ventes à l'étranger des produits de la mer se sont accrues de 37% en tonnage et de plus de 19% en valeur. Le chiffre d'affaires à l'export a réalisé 3,7 milliards de dirhams, contre 3,1 milliards de dirhams durant la même période de l'année dernière.
Par ailleurs, il est à rappeler qu'un accord-cadre relatif à la mise en œuvre du programme "Ibhar", portant sur la mise à niveau et la modernisation des flottes côtières et artisanales, a été signé récemment.
Cet accord a pour ambition une meilleure mise à profit des potentialités et une réhabilitation du secteur qui connaît actuellement de nombreuses difficultés, notamment la surexploitation de la bande côtière à hauteur de 50% et le déficit dans la préservation de la qualité des captures ainsi que la vieillesse de la flotte qui dépasse 15 ans.
L'accord-cadre "Ibhar" vient donc améliorer davantage la rentabilité et l'efficacité économique du secteur à travers deux actions.
Il s'agit de lancer un plan d'aménagement des pêcheries à travers la préservation des ressources en accédant à de nouvelles pêcheries parallèlement au programme de mise à niveau et de modernisation des flottes côtières et artisanales. Un programme qui a pour objectif la préservation de la qualité des captures, l'amélioration des conditions de vie et de travail du marin et la performance des unités de pêche.
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"préservation des ressources halieutiques" et "la protection du milieu marin", au profit
de 20 cadres africains.
La cérémonie d'ouverture du stage de formation, qui s'inscrit dans le cadre du programme de coopération tripartite (Maroc - Japon - autres pays africains) dans le domaine de la promotion de la pêche artisanale, s'est déroulée, lundi à Larache, indique un communiqué du département de la Pêche maritime.
Le stage de formation, qui est encadré par les responsables de ce département, l'Institut national de la recherche halieutique (INRH) et du centre de qualification professionnelle maritime (CQPM) de Larache, a pour objectif d'améliorer les connaissances des participants sur les aspects relatifs aux concepts et approches d'aménagement des pêcheries au regard du code de conduite pour une pêche responsable, des moyens à mettre en œuvre pour prévenir ou lutter contre les pollutions marines.
20 responsables africains prennent part à la formation axée,
principalement sur les politiques et les moyens à mettre en œuvre pour la conservation responsable des ressources halieutiques, l'aménagement et le développement d'activités responsables de pêche et les mesures devant être prises pour protéger l'environnement marin des agressions multiples dont il est l'objet.
de 22% en volume et de 36% en valeur.
La production nationale de la pêche côtière et artisanale au cours des cinq premiers mois de l'année s'est élevée à 292.060 tonnes, contre 236.163 tonnes durant la même période de l'année 2007, soit une évolution de 24%. Ces volumes ont généré des recettes au niveau des halles au poisson de l'ordre de 2,93 milliards de dirhams, soit une hausse de 51%.
Selon la même source, cette hausse s'explique essentiellement par l'importance des débarquements du poisson pélagique (24%), en particulier ceux des sardines.
Cette production a permis à la pêche côtière et artisanale de représenter plus de 87% en tonnage et environ 45% en valeur.
La pêche hauturière a également tiré son épingle du jeu. A fin mai dernier, ce segment a produit 40.613 tonnes, ce qui génère un chiffre d'affaires de 2,5 milliards de dirhams. Les captures ont ainsi marqué une évolution de 12% pour une valeur en progression de 26%.
De même, les captures des céphalopodes se sont bien comportées, puisque cette catégorie d'espèces a enregistré une augmentation de 11% en volume et 25% en valeur, comparativement à la même période de l'année 2007. Les prises des poulpes, principale espèce ciblée, ont enregistré une amélioration de 32%, ce qui confirme, selon le département de la Pêche maritime, la situation de redressement progressif du stock céphalopodier «à la faveur des mesures d'aménagement appliquées au niveau de cette pêcherie».
Concernant les exportations, les ventes à l'étranger des produits de la mer se sont accrues de 37% en tonnage et de plus de 19% en valeur. Le chiffre d'affaires à l'export a réalisé 3,7 milliards de dirhams, contre 3,1 milliards de dirhams durant la même période de l'année dernière.
Par ailleurs, il est à rappeler qu'un accord-cadre relatif à la mise en œuvre du programme "Ibhar", portant sur la mise à niveau et la modernisation des flottes côtières et artisanales, a été signé récemment.
Cet accord a pour ambition une meilleure mise à profit des potentialités et une réhabilitation du secteur qui connaît actuellement de nombreuses difficultés, notamment la surexploitation de la bande côtière à hauteur de 50% et le déficit dans la préservation de la qualité des captures ainsi que la vieillesse de la flotte qui dépasse 15 ans.
L'accord-cadre "Ibhar" vient donc améliorer davantage la rentabilité et l'efficacité économique du secteur à travers deux actions.
Il s'agit de lancer un plan d'aménagement des pêcheries à travers la préservation des ressources en accédant à de nouvelles pêcheries parallèlement au programme de mise à niveau et de modernisation des flottes côtières et artisanales. Un programme qui a pour objectif la préservation de la qualité des captures, l'amélioration des conditions de vie et de travail du marin et la performance des unités de pêche.
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Préservation de la ressource
Le département de la Pêche maritime organise, en collaboration avec l'Agence japonaise de coopération internationale (JICA), du 23 juin au 25 juillet à Larache, le 5e stage régional de formation sur la"préservation des ressources halieutiques" et "la protection du milieu marin", au profit
de 20 cadres africains.
La cérémonie d'ouverture du stage de formation, qui s'inscrit dans le cadre du programme de coopération tripartite (Maroc - Japon - autres pays africains) dans le domaine de la promotion de la pêche artisanale, s'est déroulée, lundi à Larache, indique un communiqué du département de la Pêche maritime.
Le stage de formation, qui est encadré par les responsables de ce département, l'Institut national de la recherche halieutique (INRH) et du centre de qualification professionnelle maritime (CQPM) de Larache, a pour objectif d'améliorer les connaissances des participants sur les aspects relatifs aux concepts et approches d'aménagement des pêcheries au regard du code de conduite pour une pêche responsable, des moyens à mettre en œuvre pour prévenir ou lutter contre les pollutions marines.
20 responsables africains prennent part à la formation axée,
principalement sur les politiques et les moyens à mettre en œuvre pour la conservation responsable des ressources halieutiques, l'aménagement et le développement d'activités responsables de pêche et les mesures devant être prises pour protéger l'environnement marin des agressions multiples dont il est l'objet.
