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En cette conjoncture internationale caractérisée par la crise économique et financière, le Maroc est appelé à trouver les meilleures voies pour renforcer sa position et gagner de nouveaux marchés. Le ministère des Affaires étrangères a l'intention de revitaliser la diplomatie économique. Ainsi, la cinquième table ronde sur la promotion économique du Maroc à l'étranger a été totalement consacrée à ce sujet qui réunit les responsables économiques, les représentants du secteur privé et les diplomates en charge des questions économiques.
Le chef de la diplomatie marocaine, Taïeb Fassi El Fihri appelle à une concentration géographique et thématique pour les marchés cibles à la lumière des différents accords de libre-échange. Il s'agit d'optimiser les facteurs de compétitivité et d'attractivité du Maroc par rapport à ses concurrents étrangers. L'accent a été mis sur deux secteurs porteurs : le tourisme et les exportations. S'agissant du premier, le ministre Mohamed Boussaid affiche son optimisme malgré la fragilité du secteur qui subit les impacts de la crise internationale qui nécessite une réactivité générale. Il avance que la plupart des objectifs de la vision 2010 sont à la portée. « On oublie toujours que le tourisme est un secteur exportateur.
C'est un grand vecteur d'investissements étrangers, concurrentiel et compétitif.» Ce responsable gouvernemental met au-devant de la scène l'importance de l'appui du ministère des Affaires étrangères pour hisser le Maroc à une position appréciable en matière d'investissements. Il invite les conseillers à suivre les efforts et à s'adapter à la conjoncture actuelle qui pousse le touriste à changer de comportements. Le consommateur cherche, en effet, des destinations proches et des séjours courts. La proximité du Maroc de l'Union européenne lui donne l'espoir de continuer dans la même dynamique en matière de tourisme. Le temps est à la mobilisation générale.
Cette année, 10.000 nouveaux lits hôteliers ont été rajoutés et l'année prochaine, la capacité hôtelière va augmenter encore de 20.000 lits. « Nous allons nous battre pour préserver nos parts de marché, notamment au niveau des marchés traditionnels tels que la France et l'Espagne. Et nous allons être agressifs dans d'autres marchés. L'Office du tourisme prépare une restructuration de ses représentativités», signale Boussaid. Concernant le deuxième volet des exportations, le ministre du Commerce extérieur, Abdellatif Maâzouz, estime que le plus important pour le Maroc est certes d'exporter davantage. Mais, il faut en premier lieu faire face aux problématiques dont souffre le secteur.
Notre pays doit en premier lieu avoir une offre exportable en qualité et quantités suffisantes. Et pour éviter les aléas conjoncturels, l'offre doit être diversifiée avec une valeur ajoutée. Trois secteurs sont à présent capables d'exporter : le textile, l'agroalimentaire et l'artisanat. Pour d'autres, il s'agit d'investir davantage pour être compétitif, notamment l'aéronautique, l'automobile et l'offshoring. La formation doit également être en mesure de répondre aux exigences. La représentation diplomatique doit s'organiser et bénéficier de sessions de formation ciblée pour tirer les meilleurs profits de ses actions. Le ministère du Commerce a lancé une étude par le biais d'un cabinet international pour élaborer une feuille de route pour le développement des exportations, notamment la définition des marchés cibles. Les résultats seront rendus publics dans les semaines à venir.
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C'est une rencontre institutionnalisée dont l'objectif majeur est l'implication des conseillers économiques auprès des ambassades du Maroc à l'étranger dans les différents processus de promotion du pays à l'international. L'édition de cette année se déroule sur trois journées : le commerce, l'industrie et l'investissement et le tourisme.
Cette édition a été conçue en partenariat avec l'ASMEX, le CMPE ainsi que d'autres organismes promotionnels et privés avec l'objectif d'instaurer un échange constructif.
Le chef de la diplomatie marocaine, Taïeb Fassi El Fihri appelle à une concentration géographique et thématique pour les marchés cibles à la lumière des différents accords de libre-échange. Il s'agit d'optimiser les facteurs de compétitivité et d'attractivité du Maroc par rapport à ses concurrents étrangers. L'accent a été mis sur deux secteurs porteurs : le tourisme et les exportations. S'agissant du premier, le ministre Mohamed Boussaid affiche son optimisme malgré la fragilité du secteur qui subit les impacts de la crise internationale qui nécessite une réactivité générale. Il avance que la plupart des objectifs de la vision 2010 sont à la portée. « On oublie toujours que le tourisme est un secteur exportateur.
C'est un grand vecteur d'investissements étrangers, concurrentiel et compétitif.» Ce responsable gouvernemental met au-devant de la scène l'importance de l'appui du ministère des Affaires étrangères pour hisser le Maroc à une position appréciable en matière d'investissements. Il invite les conseillers à suivre les efforts et à s'adapter à la conjoncture actuelle qui pousse le touriste à changer de comportements. Le consommateur cherche, en effet, des destinations proches et des séjours courts. La proximité du Maroc de l'Union européenne lui donne l'espoir de continuer dans la même dynamique en matière de tourisme. Le temps est à la mobilisation générale.
Cette année, 10.000 nouveaux lits hôteliers ont été rajoutés et l'année prochaine, la capacité hôtelière va augmenter encore de 20.000 lits. « Nous allons nous battre pour préserver nos parts de marché, notamment au niveau des marchés traditionnels tels que la France et l'Espagne. Et nous allons être agressifs dans d'autres marchés. L'Office du tourisme prépare une restructuration de ses représentativités», signale Boussaid. Concernant le deuxième volet des exportations, le ministre du Commerce extérieur, Abdellatif Maâzouz, estime que le plus important pour le Maroc est certes d'exporter davantage. Mais, il faut en premier lieu faire face aux problématiques dont souffre le secteur.
Notre pays doit en premier lieu avoir une offre exportable en qualité et quantités suffisantes. Et pour éviter les aléas conjoncturels, l'offre doit être diversifiée avec une valeur ajoutée. Trois secteurs sont à présent capables d'exporter : le textile, l'agroalimentaire et l'artisanat. Pour d'autres, il s'agit d'investir davantage pour être compétitif, notamment l'aéronautique, l'automobile et l'offshoring. La formation doit également être en mesure de répondre aux exigences. La représentation diplomatique doit s'organiser et bénéficier de sessions de formation ciblée pour tirer les meilleurs profits de ses actions. Le ministère du Commerce a lancé une étude par le biais d'un cabinet international pour élaborer une feuille de route pour le développement des exportations, notamment la définition des marchés cibles. Les résultats seront rendus publics dans les semaines à venir.
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Cinquième édition
La cinquième édition de la table ronde sur la promotion économique du Maroc à l'étranger, initiée par le ministère des Affaires étrangères s'est tenue, hier à Rabat.C'est une rencontre institutionnalisée dont l'objectif majeur est l'implication des conseillers économiques auprès des ambassades du Maroc à l'étranger dans les différents processus de promotion du pays à l'international. L'édition de cette année se déroule sur trois journées : le commerce, l'industrie et l'investissement et le tourisme.
Cette édition a été conçue en partenariat avec l'ASMEX, le CMPE ainsi que d'autres organismes promotionnels et privés avec l'objectif d'instaurer un échange constructif.
