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A la veille du week-end dernier, plusieurs sont ceux qui ont décidé de quitter Casablanca pour un court voyage de plaisir ou une brève visite à un proche. Or, malheureusement ils se sont trouvés face à un grand désagrément dans le service présenté par l'Office national des chemins de fer (ONCF), à savoir les retards enregistrés au niveau des horaires fixés pour les voyages. Pressant le pas, dès sa descente du taxi, ce jeune se dirige, précipitamment vers le guichet. Le ticket pour Fès en main, la fatigue apparente sur le visage de ce technicien spécialisé en informatique dévoile tout de suite son mécontentement. « Ils viennent de m'informer que le train pour Fès va faire le décalage d'une heure. Prévu à 18h15, ils m'ont affirmé que ce n'est que vers le coup de 19h15 qu'il arrivera.
Je n'ai qu'à attendre», annonce-t-il en regagnant la buvette pour prendre un café. De l'intérieur de la buvette, des dizaines de passagers apparaissent derrière les vitres. Ils s'entassent les bras croisés sur les quelques chaises mises sur le bord du quiet. Les malles à la main, d'autres ont choisi de marcher. Des jeunes garçons et filles qui ont préféré rester debout en écoutant de la musique, dans l'espoir de dissiper l'ennui.
Une heure passée, il est 19h 15 le même décor, mais avec plus d'acteurs. Les gens de différentes catégories d'age marchant de long en large et s'arrêtant chaque fois que la voix les avertissant du retard retentit. «Sachant que nous sommes là depuis 17h 30, ils n'ont cessé de diffuser l'information du retard du train tout au long de l'heure entre 18h et 19 h. Il est 20h, et le train n'est toujours pas arrivé», déclare avec colère ce cinquantenaire accompagné de sa femme et qui vont à Meknès. Précisément, le train venant de Marrakech et allant à Fès va effectuer le décalage horaire de trois heures. Puisqu'il n'est arrivé à la gare Casa-Voyageurs qu'à 21h. Si certains acceptent et attendent, les mains dans les poches, d'autres ont décidé de renoncer au voyage, et vont récupérer leur argent et rentrer chez eux D'autres continuent à attendre impatiemment et lancent des phrases assez souvent renouvelées.
« Un retard qui dure le temps du voyage ça n'existe nulle part. Ce qui m'irrite, c'est le sang froid des voyageurs. Ils n'agissent pas. Ils ne font qu'attendre. » Ce médecin préfère réagir. Il a appelé deux fois l'administration pour savoir et avoir quelques explications ou des informations sur le motif du retard. Coup d'épée dans l'eau, on ne lui a rien dit. D'autres vont prendre un autre moyen de transport ou reportent le voyage pour un autre jour et vont récupérer leur argent. « La moindre des choses, c'est que vous auriez dû nous avertir.
C'est peu croyable, rester plus de deux heures à attendre. Comment appeler cela c'est le non-respect à votre clientèle», hurle une femme, pendant qu'elle reprend son argent du guichet.
Si cette femme rentre chez elle passer la nuit à Casablanca, cette étudiante attend. Enfin, elle souffle, 21h pile le train arrive, elle peut rejoindre tard dans la nuit sa famille à Sidi Slimane.
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Il consiste en un axe principal d'orientation générale nord-sud reliant Oujda, à Marrakech, via Fès, Rabat et Casablanca. Des lignes en antennes desservent Tanger, Oued Zem, El Jadida et Safi. Deux ateliers principaux existent pour l'entretien du matériel, à Casablanca (traction électrique) et Meknès (traction diesel). Il existe également des dépôts bien équipés et capables d'assurer la maintenance courante à Marrakech, Oujda, Sidi Kacem, Rabat, Fès. Après une longue période d'inertie (justifiée par une conjoncture défavorable aux transports ferroviaires et par des difficultés surgies au lendemain de l'indépendance), le réseau bénéficie d'importants investissements dans les années 1980.
D'importants travaux sont engagés pour le renouvellement des voies et la modernisation de la signalisation, avec en particulier l'installation du bloc automatique lumineux français dans le complexe de Casablanca.
La ligne Benguerir-Youssoufia-Safi est électrifiée en 1982 et 1984. Après doublement de la voie et rectification du tracé sur près de 30 kilomètres, l'ONCF inaugure une nouvelle desserte par automotrices rapides entre Casablanca et Rabat le 21 mai 1984, surnommée le «Aouita». La vitesse commerciale est de 120 km/h. Pour les grandes lignes, on préfère cependant faire appel au marché de l'occasion : en 1983, un lot de 106 voitures K1 à rivets apparents, datant de 1933/35, est racheté à la SNCB. En 1986, une ligne nouvelle de 102 kilomètres est inaugurée entre Nouasseur et Jorf Lasfar afin d'offrir un nouveau débouché maritime au trafic phosphatier.
Peu après, le chantier de l'embranchement Taourirt-Beni Ansar, dont les travaux sont suspendus depuis 1978, est rouvert.
Depuis 2004, l'Office s'est engagé dans de grands projets détaillés plus bas et crée des entreprises marocaines à fort potentiel économique. Le grand projet reste cependant l'établissement d'une ligne nouvelle de 954 kilomètres entre Marrakech et Agadir, Goulemime et Laayoune. Les travaux de cette «ligne de l'unité» sont inaugurés en avril 1981.
Je n'ai qu'à attendre», annonce-t-il en regagnant la buvette pour prendre un café. De l'intérieur de la buvette, des dizaines de passagers apparaissent derrière les vitres. Ils s'entassent les bras croisés sur les quelques chaises mises sur le bord du quiet. Les malles à la main, d'autres ont choisi de marcher. Des jeunes garçons et filles qui ont préféré rester debout en écoutant de la musique, dans l'espoir de dissiper l'ennui.
Une heure passée, il est 19h 15 le même décor, mais avec plus d'acteurs. Les gens de différentes catégories d'age marchant de long en large et s'arrêtant chaque fois que la voix les avertissant du retard retentit. «Sachant que nous sommes là depuis 17h 30, ils n'ont cessé de diffuser l'information du retard du train tout au long de l'heure entre 18h et 19 h. Il est 20h, et le train n'est toujours pas arrivé», déclare avec colère ce cinquantenaire accompagné de sa femme et qui vont à Meknès. Précisément, le train venant de Marrakech et allant à Fès va effectuer le décalage horaire de trois heures. Puisqu'il n'est arrivé à la gare Casa-Voyageurs qu'à 21h. Si certains acceptent et attendent, les mains dans les poches, d'autres ont décidé de renoncer au voyage, et vont récupérer leur argent et rentrer chez eux D'autres continuent à attendre impatiemment et lancent des phrases assez souvent renouvelées.
« Un retard qui dure le temps du voyage ça n'existe nulle part. Ce qui m'irrite, c'est le sang froid des voyageurs. Ils n'agissent pas. Ils ne font qu'attendre. » Ce médecin préfère réagir. Il a appelé deux fois l'administration pour savoir et avoir quelques explications ou des informations sur le motif du retard. Coup d'épée dans l'eau, on ne lui a rien dit. D'autres vont prendre un autre moyen de transport ou reportent le voyage pour un autre jour et vont récupérer leur argent. « La moindre des choses, c'est que vous auriez dû nous avertir.
C'est peu croyable, rester plus de deux heures à attendre. Comment appeler cela c'est le non-respect à votre clientèle», hurle une femme, pendant qu'elle reprend son argent du guichet.
Si cette femme rentre chez elle passer la nuit à Casablanca, cette étudiante attend. Enfin, elle souffle, 21h pile le train arrive, elle peut rejoindre tard dans la nuit sa famille à Sidi Slimane.
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Réseau ferroviaire
Le réseau ferroviaire marocain comprend 1907 km, 2120 km en 2010 de lignes à voie normale (écartement standard de 1435 mm), dont 1060 km électrifiés en courant continu 3 kV. Il s'agit d'un réseau à voie unique et à double voie sur les axes très fréquentés ; on compte 600 km (soit 28 %) de double voie.Il consiste en un axe principal d'orientation générale nord-sud reliant Oujda, à Marrakech, via Fès, Rabat et Casablanca. Des lignes en antennes desservent Tanger, Oued Zem, El Jadida et Safi. Deux ateliers principaux existent pour l'entretien du matériel, à Casablanca (traction électrique) et Meknès (traction diesel). Il existe également des dépôts bien équipés et capables d'assurer la maintenance courante à Marrakech, Oujda, Sidi Kacem, Rabat, Fès. Après une longue période d'inertie (justifiée par une conjoncture défavorable aux transports ferroviaires et par des difficultés surgies au lendemain de l'indépendance), le réseau bénéficie d'importants investissements dans les années 1980.
D'importants travaux sont engagés pour le renouvellement des voies et la modernisation de la signalisation, avec en particulier l'installation du bloc automatique lumineux français dans le complexe de Casablanca.
La ligne Benguerir-Youssoufia-Safi est électrifiée en 1982 et 1984. Après doublement de la voie et rectification du tracé sur près de 30 kilomètres, l'ONCF inaugure une nouvelle desserte par automotrices rapides entre Casablanca et Rabat le 21 mai 1984, surnommée le «Aouita». La vitesse commerciale est de 120 km/h. Pour les grandes lignes, on préfère cependant faire appel au marché de l'occasion : en 1983, un lot de 106 voitures K1 à rivets apparents, datant de 1933/35, est racheté à la SNCB. En 1986, une ligne nouvelle de 102 kilomètres est inaugurée entre Nouasseur et Jorf Lasfar afin d'offrir un nouveau débouché maritime au trafic phosphatier.
Peu après, le chantier de l'embranchement Taourirt-Beni Ansar, dont les travaux sont suspendus depuis 1978, est rouvert.
Depuis 2004, l'Office s'est engagé dans de grands projets détaillés plus bas et crée des entreprises marocaines à fort potentiel économique. Le grand projet reste cependant l'établissement d'une ligne nouvelle de 954 kilomètres entre Marrakech et Agadir, Goulemime et Laayoune. Les travaux de cette «ligne de l'unité» sont inaugurés en avril 1981.
