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La sécurité routière, vecteur de développement

Les réformes législatives, le rôle des conseils élus, la mise à niveau des services des urgences, l'infrastructure de base, la qualification des conducteurs, la mission des gares routières ou encore l'environnement sont autant de chapitres abordés par différents intervenants au cours de la journée d'étude, organisée dernièrement, à propos de la sécurité routière.

La sécurité routière, vecteur de développement
Placée sous le thème «La sécurité routière, un des enjeux du développement», cette journée organisée par la direction de «Maroc Phosphore» de Safi (OCP), en partenariat avec l'association marocaine «Al Waïye Wa Assalama Attoroukia», a été pour les participants une occasion propice pour approfondir la réflexion sur cette problématique toujours posée avec acuité dans notre pays car la spirale des accidents ne fait qu'augmenter. Cette rencontre, dominée par un débat de fond, a également permis aux participants de formuler un certain nombre de recommandations dont l'élaboration d'un schéma directeur de circulation dans l'espace urbain; l'assignation de la sécurité routière lors de l'établissement des plans de lotissements; la création d'un Observatoire de la sécurité routière et d'une ligne téléphonique unifiée à même de faciliter le contact en cas d'accident; l'équipement des ambulances de moyens nécessaires d'urgentistes (SAMU); la rigueur dans le contrôle des camions opérant dans le transport du sable; la promulgation du nouveau code de la circulation routière, etc.

Là où les efforts se doivent de se conjuguer de part et d'autre pour renverser la tendance actuellement à la hausse, c'est au niveau notamment de la prévention, l'éducation et la sensibilisation des usagers vulnérables à l'image des cyclistes et motocyclistes qui, rappelle-t-on, représentent 50% des tués.
Ces efforts se doivent aussi de se focaliser surtout sur ce qui est lié à l'imprudence et aux erreurs résultant du non respect du code de la route.

Une étude réalisée dans le cadre de la stratégie nationale de sécurité routière n'a trouvé de solution, pour parer à ce genre de dysfonctionnement, que la nécessité de prendre des mesures qui s'imposent pour créer un changement notoire dans le comportement des conducteurs. Et cela ne pourra aboutir évidemment que par l'application stricte de la loi, le contrôle et la répression, sans oublier la sensibilisation.

L'analyse statistique présentée par le directeur régional de l'Equipement est venue à point nommé pour confirmer l'évolution des accidents enregistrés en 2006 dans la région des Doukkala-Abda dont le nombre a été de 3.531 contre seulement 3.088 en 2005. La même constatation a été faite au niveau du nombre des tués : 274 en 2006 contre 244 en 2005. Idem pour les blessés graves, 1.017 contre 984 et les blessés légers dont le nombre est passé de 3.724 en 2005 à 4.583 en 2006.

L'approche systémique abordée au cours de cette journée d'étude a encore placé l'élément humain au centre des débats sur les accidents de la route qui, malheureusement, continuent d'être à l'origine de beaucoup de drames endeuillant, ainsi, des milliers de familles et entraînant un préjudice économique énorme pour l'Etat.
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