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«Communiquer massivement sur Agadir et Marrakech tout en investissant d'autres destinations»

Hamid Addou, nommé il y a près de quatre mois à la tête de l'ONMT, décline la stratégie de communication à adopter pour drainer le maximum de clients pour un tourisme de qualité. En plus du culturel, le balnéaire fera partie intégrante de l'offre Maroc.

«Communiquer massivement sur Agadir et Marrakech tout en investissant d'autres destinations»
Le Matin : Pourquoi l'offre Maroc a été déclinée en trois thèmes ?

Hamid Addou : Les trois principaux thèmes qui se déduisent des différentes études que nous avons menées par rapport à la segmentation des clients sont le city-break, qui porte sur un court séjour et sur le culturel dans plusieurs villes ; le balnéaire où le séjour est plus long et enfin le hors-piste se rapportant à tout ce qui est tourisme de niche, sport, glof, tourisme rural, etc. Ce sont les trois grands blocs qui font le tourisme d'aujourd'hui au Maroc. C'est pourquoi, nous avons décidé de présenter ces trois thèmes, aux professionnels ici présents et qui sont là pour expliquer leurs offres et leurs produits, car il s'agit d'un salon professionnel, et ce, de manière à ce qu'ils prennent des engagements sur la destination Maroc et qu'ils nous envoient des touristes.

En matière de promotion, certaines villes semblent plus privilégiées à d'autres ?

Dans l'opération de distribution des budgets, on se base sur certains critères notamment la capacité hôtelière de la ville ainsi que sa capacité future. A partir de là, on estime le volume moyen des touristes intéressés par la destination. Ce faisant, on estime les budgets de communication que nous allons investir, ainsi la stratégie dépend des potentialités de chaque ville. Certes Marrakech avait et a toujours la part du lion du budget de la communication et dans les prochains mois nous allons beaucoup communiquer sur Fès. Avec les infrastructures qui s'y développent et les plans qui y sont prévus, elle peut devenir l'une des villes les plus importantes du Maroc sur le city-break. Sur le balnéaire, de nouvelles stations, notamment Saïdia et Mazagan, sont pour bientôt. Ce qui permettra d'enrichir les capacités hôtelières. Seulement pour drainer des touristes, il va falloir communiquer. Ainsi, on ne va plus communiquer sur Agadir toute seule, mais sur Saïdia et El Jadida. La station Mogador à Essaouira est en train de se réaliser à grande vitesse. Il faut donc communiquer également sur Essaouitra.
Ceci pour dire que l'on va continuer à communiquer beaucoup sur Agadir et Marrakech tout en investissant davantage les autres villes.
Il va donc falloir penser à des investissements additionnels pour répondre à la nouvelle demande qui arrive. Seulement, un point important est à souligner, on ne peut pas prendre le même budget et le répartir sur l'ensemble des destinations, surtout qu'il va falloir innover et penser à de nouveaux modes de communication de manière à toucher la clientèle la plus large.

Est-ce que vous allez demander au ministère du Tourisme de vous allouer un budget suffisant ?

Normalement oui. Nous allons faire la demande pour une augmentation de notre budget, car il est important pour nous de disposer de ressources suffisantes pour investir dans la communication et pouvoir vendre les nouvelles stations, en l'occurrence Mazagan et Saïdia qui seront deux nouveaux produits à vendre en plus de Marrakech et Agadir.

Le secteur du tourisme passe par une période difficile, vous en êtes confiant ?

Au Maroc, de grandes avancées ont été réalisées. Nous sommes dans un pays qui a pris conscience de l'importance du tourisme. Je vais accompagner cette vision. Des actions précises sont à mener, des stratégies sont à revoir et des compléments de stratégie sont à apporter. Nous avons des idées pour mieux avancer. Et pour plus de souplesse, il va falloir être plus réactif et plus innovant. Tout cela rentre dans la vie normale d'une institution comme l'Office du tourisme et dans un secteur d'activité comme le tourisme. Actuellement, le secteur traverse un cycle difficile, mais nous allons mettre en place tous les moyens pour dépasser cette phase.

Quels projets pour 2009 ?

En 2009, nous pensons venir avec des changements en termes de positionnement de la marque Maroc, de choix stratégiques de la destination à accompagner et des différents segments du tourisme que nous voulons suivre.
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Le Maroc orienté «Business»

C'est aujourd'hui 19 septembre que se clôture la première édition parisienne de Top Résa, salon réservé exclusivement aux professionnels du tourisme. Organisé jusqu'à l'année dernière à Deauville, Top Résa fête son 30e anniversaire à Paris où il adopte un nouveau positionnement pour évoluer vers une rencontre professionnelle élargie à l'ensemble des acteurs de la profession.

En d'autres mots, il se veut un salon d'acheteurs et de programmation tant pour le secteur émetteur que pour le réceptif en France mettant ainsi en rencontre partenaires, collègues et concurrents. D'ailleurs en 2008, ce rendez-vous se distingue par la présence discrète des tour-opérateurs et par l'omniprésence des destinations, avec une entrée remarquée des pays d'Amérique Latine, du Moyen-Orient et d'Europe de l'Est. Le Maroc, comme à l'accoutumée, n'a pas raté cette occasion pour la promotion de la destination Maroc. Sur une surface de 350 m2, l'offre Maroc a été déclinée en trois principaux thèmes,  "Break", "Resort" et "Hors-piste". Sur place, dans un cadre sensoriel, les professionnels marocains sont entrés en action. Des relations B to B se sont multipliées et des partenariats d'affaires se sont noués. Hôteliers, transporteurs, restaurateurs, agents de voyage,… chacun y trouvait son compte. Ce n'est pas tout, le programme «Experts du Maroc» figure parmi les moments forts du salon.

L'Office marocain du tourisme (ONMT) a récompensé les agences de voyages gagnantes, sélectionnées parmi les 1 500 ayant participé au challenge du "Meilleur vendeur Maroc", et ce, entre le 10 mars et le 10 juin 2008 à travers la France entière, tous réseaux confondus.
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