Cette opération profite à quelque 99.419 élèves, dont 80.873 dans le milieu rural et 18.546 dans l'urbain dans la région, indique l'Académie régionale d'éducation et de formation de Meknès-Tafilalet. «A Meknès, 25.515 élèves bénéficient de l'initiative dont 18.546 élèves dans le milieu urbain et 6.969 dans le milieu rural. A Khénifra, cette opération bénéficiera à 18.153 élèves, dont 1.917 dans le milieu urbain alors qu'à Ifrane et El Hajeb 1.320 et 9.575 élèves recevront des cartables. Pour la province d'Errachidia, le nombre de bénéficiaires de cette opération est de 44.856 élèves résidents pratiquement tous dans le milieu rural», précise-t-on. Pour Ouahid Dami, délégué provincial du ministère de l'Education nationale de la province d'Ifrane, cette opération vise à réduire la déperdition scolaire et à généraliser la scolarisation des enfants notamment dans le milieu rural où on enregistre un taux élevé d'abandon scolaire.
«Les 1.320 cartables, que la délégation d'Ifrane a reçus dans le cadre de l'initiative d'Un million de cartables, sont destinés principalement à la commune Dayat Aoua qui est classée par les communes les plus pauvres ciblées par l'INDH. Après réception au niveau de la délégation et distribution aux établissements cibles, ils ont été distribués le jour de la rentrée scolaire par les enseignants aux élèves du primaire et de la première année du collège bénéficiaires», ajoute Ouahid Dami. Faire intervenir les enseignants dans cette opération a pour objectif de revaloriser le rôle de l'enseignant et créer une relation plus solide entre l'enseignant et l'élève d'une part et les parents d'autre part. «Cette relation est très importante, notamment dans le milieu rural où il est parfois difficile de convaincre les parents d'inscrire leurs enfants dans les écoles et de les laisser poursuivre leurs études notamment les filles», explique un enseignant dans une commune rurale relevant d'Azrou.
En effet, une tournée au niveau de quelques communes rurales démontre que le peu d'établissements scolaires dont elles disposent, manque d'infrastructures sanitaires et d'un minimum de confort surtout dans les zones montagnards du Moyen Atlas, caractérisées par un climat difficile en hiver. «Les conditions difficiles dans des établissements scolaires qui manquent de tout, notamment de latrines, pousse incontestablement à l'abandon scolaire», confirme un autre enseignant. Partant de là, un projet de lutte contre la déperdition scolaire a été lancé l'année dernière. «Après la première étape de diagnostic de la situation au niveau de la province, nous avons commencé une série de visites chez les parents d'élèves pour connaître les causes de l'abandon scolaire et les convaincre de réinscrire leurs enfants et les laisser poursuivre leurs études», indique le délégué provincial du ministère de l'Education nationale.
Dans la même perspective, un programme de réhabilitation et de mise à niveau des établissements scolaires dans le milieu rural prévoit de consacrer près de 31,32 millions de DH à la région de Meknès-Tafilalet au titre de l'année scolaire 2008-2009. Errachidia vient en tête avec un budget de 11,84 millions de DH. Elle est suivie de Khénifra, El Hajeb, Ifrane avec respectivement 7,2 millions, 4,7 et 3,9 millions de DH, alors qu'une enveloppe de 3,5 millions est allouée à la réhabilitation des établissements scolaires à Meknès.
Ceci étant, il importe aux responsables de ne pas oublier que la réhabilitation et la mise à niveau des établissements scolaires en milieu rural est une question avant tout, d'équipements de base et des moyens nécessaires et non de juste embellissement de façades.
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«Les 1.320 cartables, que la délégation d'Ifrane a reçus dans le cadre de l'initiative d'Un million de cartables, sont destinés principalement à la commune Dayat Aoua qui est classée par les communes les plus pauvres ciblées par l'INDH. Après réception au niveau de la délégation et distribution aux établissements cibles, ils ont été distribués le jour de la rentrée scolaire par les enseignants aux élèves du primaire et de la première année du collège bénéficiaires», ajoute Ouahid Dami. Faire intervenir les enseignants dans cette opération a pour objectif de revaloriser le rôle de l'enseignant et créer une relation plus solide entre l'enseignant et l'élève d'une part et les parents d'autre part. «Cette relation est très importante, notamment dans le milieu rural où il est parfois difficile de convaincre les parents d'inscrire leurs enfants dans les écoles et de les laisser poursuivre leurs études notamment les filles», explique un enseignant dans une commune rurale relevant d'Azrou.
En effet, une tournée au niveau de quelques communes rurales démontre que le peu d'établissements scolaires dont elles disposent, manque d'infrastructures sanitaires et d'un minimum de confort surtout dans les zones montagnards du Moyen Atlas, caractérisées par un climat difficile en hiver. «Les conditions difficiles dans des établissements scolaires qui manquent de tout, notamment de latrines, pousse incontestablement à l'abandon scolaire», confirme un autre enseignant. Partant de là, un projet de lutte contre la déperdition scolaire a été lancé l'année dernière. «Après la première étape de diagnostic de la situation au niveau de la province, nous avons commencé une série de visites chez les parents d'élèves pour connaître les causes de l'abandon scolaire et les convaincre de réinscrire leurs enfants et les laisser poursuivre leurs études», indique le délégué provincial du ministère de l'Education nationale.
Dans la même perspective, un programme de réhabilitation et de mise à niveau des établissements scolaires dans le milieu rural prévoit de consacrer près de 31,32 millions de DH à la région de Meknès-Tafilalet au titre de l'année scolaire 2008-2009. Errachidia vient en tête avec un budget de 11,84 millions de DH. Elle est suivie de Khénifra, El Hajeb, Ifrane avec respectivement 7,2 millions, 4,7 et 3,9 millions de DH, alors qu'une enveloppe de 3,5 millions est allouée à la réhabilitation des établissements scolaires à Meknès.
Ceci étant, il importe aux responsables de ne pas oublier que la réhabilitation et la mise à niveau des établissements scolaires en milieu rural est une question avant tout, d'équipements de base et des moyens nécessaires et non de juste embellissement de façades.
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