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Alors que leurs arrivées aux postes-frontières marocains ont grimpé, à fin juillet 2008, de 2,22% par rapport à une année auparavant, les nuitées dans les hôtels classés s'inscrivent en retrait de 8,5% à 532.447 touristes. Le recours croissant à l'usage du Web pour préparer et réserver ses voyages en est pour beaucoup. En effet, les voyageurs se débrouillent de plus en plus seuls et achètent leur billet d'avion sur Internet. Le plein essor des compagnies low cost desservant le Maroc fait également que les voyages à forfait sont en recul, tandis que l'individuel monte en force. Ce que subit actuellement la ville de Marrakech en est une forte illustration. Dans ce sillage, l'Office national marocain du tourisme (ONMT) cible les Français qui voyagent au Maroc en passant par une agence. A cet effet, il a en ligne de mire les prescripteurs de voyage, en l'occurrence, les TO et les agences. Le marché français représentant 35% des arrivées touristiques au Maroc. C'est dans cet esprit que l'Office a fait de 2008 l'année des agents de voyage. Le programme « Experts du Maroc » s'inscrit dans ce sens.
L'Office a récompensé le 17 septembre dernier, lors du salon Top Résa à Paris, les agences de voyage gagnantes, sélectionnées parmi les 1.500 agences de voyage ayant participé au challenge du "Meilleur vendeur Maroc", et ce entre le 10 mars et le 10 juin 2008 à travers la France entière, tous réseaux confondus.
D'ailleurs, les TO français qui sont bien présents au Maroc sont très optimistes pour l'hiver prochain. Ils s'attendent à une progression à deux chiffres en matière de réservation. D'ailleurs, dès octobre 2008, l'ONMT lancera une nouvelle campagne de communication institutionnelle avec un nouveau concept créatif à destination du grand public. Cette campagne sera suivie de la mise en ligne d'une nouvelle vitrine du Maroc sur le net. Il s'agit en fait d'un portail internet construit sur la base des segments cibles de l'ONMT. Sachant qu'aujourd'hui, les motivations de voyage portent sur la relaxation, l'enrichissement et la découverte de la nature. Seulement, la promotion n'est qu'un point, le marché est à adapter pour une meilleure compétitivité du produit Maroc.
Le touriste, dans une conjoncture économique internationale en berne depuis 2007, subit notamment les conséquences du renchérissement du coût de la vie. Une tension sur le pouvoir d'achat qui lui impose de faire des arbitrages entre les destinations et la durée de séjour. L'heure est donc à l'adaptation de l'offre à ce nouveau comportement. «Le touriste est regardant sur les prix, les professionnels ont tout intérêt à tirer profit de la tendance du marché et de l'utilisation de l'Internet. La mise en place de nouveaux systèmes de réservation et de nouveaux systèmes de gestion est primordiale», insiste Mohamed Boussaïd, ministre du Tourisme lors d'un point de presse tenu au Salon Top Résa à Paris. Les hôteliers doivent donc suivre les nouvelles tendances de consommation touristique. Et au ministre d'ajouter, «nous allons, d'ailleurs, tirer profit de ce phénomène de dépackaging en renforçant la stratégie multicanal. Les fondamentaux sont là, nous devons absolument nous adapter, et ceci, en accélérant les nouvelles capacités pour enrichir l'offre. L'offre balnéaire avec le plan Azur est notre cheval de bataille». En plus du culturel, le balnéaire fera partie intégrante de l'offre Maroc.
Outre la ville d'Agadir, les stations balnéaires développées dans le cadre du plan Azur vont permettre d'augmenter la capacité hôtelière pour répondre à la demande d'une clientèle intéressée par cette offre. Autre élément important, les normes de classement des hôtels sont également à revoir pour donner une meilleure visibilité aux clients sur l'hygiène, la sécurité, le confort,... Le ministre du Tourisme se veut rassurant à ce titre, «d'ici fin décembre, une étude sera lancée, avec le privé, l'Observatoire du tourisme et la Fédération du tourisme sur la refonte des normes de classification des hôtels». Bref, le nouveau touriste mérite un nouveau traitement. «Le touriste n'est pas une vache à lait. On doit s'adapter à ce changement de tendance et du comportement du voyageur. A cet effet, un séminaire est prévu décembre prochain pour notamment améliorer le traitement de ce nouveau touriste», précise Jamal Saadi, président des guides de Marrakech et membre du bureau du CRT de Marrakech.
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L'Office a récompensé le 17 septembre dernier, lors du salon Top Résa à Paris, les agences de voyage gagnantes, sélectionnées parmi les 1.500 agences de voyage ayant participé au challenge du "Meilleur vendeur Maroc", et ce entre le 10 mars et le 10 juin 2008 à travers la France entière, tous réseaux confondus.
D'ailleurs, les TO français qui sont bien présents au Maroc sont très optimistes pour l'hiver prochain. Ils s'attendent à une progression à deux chiffres en matière de réservation. D'ailleurs, dès octobre 2008, l'ONMT lancera une nouvelle campagne de communication institutionnelle avec un nouveau concept créatif à destination du grand public. Cette campagne sera suivie de la mise en ligne d'une nouvelle vitrine du Maroc sur le net. Il s'agit en fait d'un portail internet construit sur la base des segments cibles de l'ONMT. Sachant qu'aujourd'hui, les motivations de voyage portent sur la relaxation, l'enrichissement et la découverte de la nature. Seulement, la promotion n'est qu'un point, le marché est à adapter pour une meilleure compétitivité du produit Maroc.
Le touriste, dans une conjoncture économique internationale en berne depuis 2007, subit notamment les conséquences du renchérissement du coût de la vie. Une tension sur le pouvoir d'achat qui lui impose de faire des arbitrages entre les destinations et la durée de séjour. L'heure est donc à l'adaptation de l'offre à ce nouveau comportement. «Le touriste est regardant sur les prix, les professionnels ont tout intérêt à tirer profit de la tendance du marché et de l'utilisation de l'Internet. La mise en place de nouveaux systèmes de réservation et de nouveaux systèmes de gestion est primordiale», insiste Mohamed Boussaïd, ministre du Tourisme lors d'un point de presse tenu au Salon Top Résa à Paris. Les hôteliers doivent donc suivre les nouvelles tendances de consommation touristique. Et au ministre d'ajouter, «nous allons, d'ailleurs, tirer profit de ce phénomène de dépackaging en renforçant la stratégie multicanal. Les fondamentaux sont là, nous devons absolument nous adapter, et ceci, en accélérant les nouvelles capacités pour enrichir l'offre. L'offre balnéaire avec le plan Azur est notre cheval de bataille». En plus du culturel, le balnéaire fera partie intégrante de l'offre Maroc.
Outre la ville d'Agadir, les stations balnéaires développées dans le cadre du plan Azur vont permettre d'augmenter la capacité hôtelière pour répondre à la demande d'une clientèle intéressée par cette offre. Autre élément important, les normes de classement des hôtels sont également à revoir pour donner une meilleure visibilité aux clients sur l'hygiène, la sécurité, le confort,... Le ministre du Tourisme se veut rassurant à ce titre, «d'ici fin décembre, une étude sera lancée, avec le privé, l'Observatoire du tourisme et la Fédération du tourisme sur la refonte des normes de classification des hôtels». Bref, le nouveau touriste mérite un nouveau traitement. «Le touriste n'est pas une vache à lait. On doit s'adapter à ce changement de tendance et du comportement du voyageur. A cet effet, un séminaire est prévu décembre prochain pour notamment améliorer le traitement de ce nouveau touriste», précise Jamal Saadi, président des guides de Marrakech et membre du bureau du CRT de Marrakech.
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