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Amir Al Mouminine a accompli la prière du vendredi à la mosquée Benyoussef à Marrakech

Amir Al Mouminine a accompli la prière du vendredi à la mosquée Benyoussef à Marrakech
Au début de son prêche, l'imam a souligné que la religion musulmane recommande instamment l'acquisition du savoir et de la science, à défaut desquels, a-t-il ajouté, les pratiques de dévotion du croyant se trouvent entachées d'insuffisance. Il a précisé dans ce sens que le Très-Haut a prodigué ses grâces sur l'être humain en lui faisant don des sens et des facultés mentales lui permettant d'assimiler les connaissances, à la différence des autres créatures. Ce potentiel, l'être humain se doit de le mettre en valeur, a ajouté l'imam, relevant que la jeunesse représente à cet égard une richesse inestimable, car étant le levier et la force motrice du progrès des nations et le catalyseur des espoirs pour un avenir meilleur.

Ainsi l'enfant, à sa naissance, est doté par la providence d'un sens inné et d'une prédisposition naturelle au bien, à moins que l'éducation qui lui est prodiguée ne l'incline vers des mauvais penchants, a dit l'imam, citant un célèbre hadith du Prophète, paix et prière sur Lui, qui établit cette vérité. L'éducation représente, à cet égard, un levier fondamental pour adoucir les mœurs du jeune enfant, lui inculquer les valeurs de bonne moralité et le former au respect des valeurs de citoyenneté, de défense des valeurs sacrées et des droits d'autrui, a insisté l'imam, précisant que l'éducation se base sur la science et la connaissance en tant que moyens pour éclairer les cœurs et les esprits et développer les aptitudes et les compétences de manière à contribuer à l'épanouissement de l'individu et servir les intérêts de la patrie.

La religion musulmane, a-t-il poursuivi, fait de l'acquisition de la science et du savoir un impératif aussi bien pour un bon accomplissement des obligations cultuelles que pour les nécessités de la vie terrestre. Le Saint Coran promet un haut rang aux gens de science, a indiqué l'imam.
Dans le même ordre d'idées, il a souligné la place qui revient de nos jours à l'école pour assurer l'éducation et diffuser le savoir, louant la pertinence des orientations de S.M. le Roi qui a fait de l'enseignement un des grands chantiers qui bénéficient de la priorité dans le cadre du projet de développement global impulsé par le Souverain, afin d'ériger les institutions éducatives en foyers de rayonnement scientifique et remparts contre les dérives et courants nihilistes.

L'imam a ainsi mis en exergue les actions méritoires de l'institution de Imarat Al Mouminine pour doter le pays des structures et institutions permettant d'assurer la formation performante aux jeunes générations, et ce à travers la qualification des espaces d'enseignement, leur dotation en moyens et équipements nécessaires et la mise en place des conditions propres à encourager la scolarisation à travers les facilités et avantages multiples accordés aux scolarisés. La réussite de la mission de l'école, a poursuivi l'imam, est tributaire de la conjugaison des efforts de toutes les parties et de l'implication active de tout le corps social pour rehausser son niveau, améliorer son efficience et valoriser le rôle des personnels en charge de l'éducation et de l'enseignement, et ce en droite ligne du caractère impératif conféré par la religion musulmane à l'acquisition du savoir et de la science.

A la fin de son prêche, l'imam a élevé les prières au Tout-Puissant pour accorder soutien et assistance à S.M. le Roi, Amir Al Mouminine, réaliser par ses soins la gloire et le triomphe de l'Islam et l'unification des rangs de la oumma islamique. Puisse Dieu, ajoute-t-il, préserver le Souverain et le combler en la personne de S.A.R. le Prince Héritier Moulay El Hassan, de S.A.R. le Prince Moulay Rachid et de l'ensemble des membres de l'illustre Famille Royale, et avoir en Sa sainte miséricorde feu S.M. Mohammed V et feu S.M. Hassan II.

A l'issue de la prière du vendredi, S.M. le Roi Mohammed VI a été salué par Moulay Seddiq Alaoui, alem à l'université Benyoussef qui a présenté au Souverain un tableau contenant l'allocution qu'il avait prononcée au nom des ouléma de l'université devant feu S.M. Mohammed V, que Dieu ait son âme en Sa sainte miséricorde, au lendemain du retour triomphal d'exil du regretté Souverain et l'accession du Royaume à l'indépendance.
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