Selon le HCP, profitant de cette amélioration, les exportations de biens, corrigées des effets saisonniers, ont repris (+7,3% en variation trimestrielle), après trois trimestres de baisses successives, tout en demeurant en dessous de leur niveau tendanciel. A l'exception des demi-produits qui accusent une baisse, les autres groupes de produits ont contribué positivement à la variation des exportations, notamment certains biens alimentaires, de consommation et d'équipement industriel. Au second semestre, la relance des économies émergentes, combinée à l'amélioration de l'activité dans les économies avancées, stimuleraient le commerce mondial.
Ce mouvement viendrait conforter la reprise de la demande étrangère adressée au Maroc qui atteindrait 2,6% lors de ce semestre. Les importations de biens, hors effets saisonniers, ont affiché une certaine stabilité au deuxième trimestre (+0,8% en variation trimestrielle), résultant d'une évolution contrastée des principaux produits. Les biens ayant le plus contribué à la hausse des importations sont ceux de première nécessité, tels que les produits énergétiques, en particulier les gasoils et les fuels, et les biens alimentaires, notamment le blé, le maïs et le beurre. En revanche, les demi-produits, les biens de consommation et les biens d'équipement ont affiché des baisses au terme de la même période. Globalement, la hausse des exportations et la quasi-stabilité des importations se sont traduites par une amélioration du taux de couverture de 2,9 points, en variation trimestrielle, pour se situer aux alentours de 47,6%, et un allègement du déficit commercial de 4,5%, au deuxième trimestre 2009.
Ceci étant signalé, on s'attend à ce que les échanges extérieurs du Maroc soient influencés par la reprise du commerce mondial en 2010, qui devrait augmenter de 2,5% après le recul de 11,9% en 2009. Dans ce contexte, une légère reprise des importations des principaux pays avancés est prévue ce qui permettrait de redresser légèrement la demande mondiale adressée au Maroc à un rythme modéré d'environ -2% en 2010. Sur le plan national, les échanges extérieurs du Maroc devraient bénéficier du «plan export plus» qui vise le renforcement des acquis du secteur des exportations et le positionnement du Maroc dans plusieurs marchés stratégiques.
Ce plan touche plusieurs secteurs en l'occurrence, l'automobile, l'agroalimentaire et les produits de la mer, l'électronique et électrique, le textile et cuir, l'offshoring et les technologies d'information et de communication.
De ce fait, les exportations de biens devraient augmenter à un rythme de 7,3% en 2010 contre une progression de 9,2% pour les importations. Cette situation se traduirait par un déficit commercial de 20,5% du PIB après 19,5% en 2009.
Par ailleurs, il est attendu une reprise des transferts et des exportations des services. Les objectifs affichés par la nouvelle stratégie de développement et de promotion des exportations ambitionnent de doubler les exportations des biens et services hors phosphate et tourisme à l'horizon 2015 et de les tripler à l'horizon 2018 pour s'établir à près de 327 MMDH ce qui permettra de générer un PIB additionnel de près de 85 MMDH à l'horizon 2018.
A rappeler que pour faire face à la crise économique internationale caractérisée par une rétraction de la demande, des mesures de soutien au titre de l'année 2009 visant le maintien de l'emploi et des compétences au sein des entreprises exportatrices et leur permettant de renforcer leur compétitivité par une amélioration de l'accès aux marchés à l'export, ont été prises par le gouvernement en concertation avec les professionnels concernés. Certaines mesures en faveur de la promotion commerciale à l'étranger portent sur le réaménagement des taux de prime et des quotités garanties de l'assurance à l'exportation.
Outre la réduction de 3% à 1% de la prime de l'assurance foire et de l'assurance prospection, des actions concernent l'augmentation de la quotité garantie de 50% à 80% pour les assurances foire et de prospection et l'indemnisation immédiate en cas d'insolvabilité judiciaire du client étranger.
-----------------------------------------------------------------
Ce mouvement viendrait conforter la reprise de la demande étrangère adressée au Maroc qui atteindrait 2,6% lors de ce semestre. Les importations de biens, hors effets saisonniers, ont affiché une certaine stabilité au deuxième trimestre (+0,8% en variation trimestrielle), résultant d'une évolution contrastée des principaux produits. Les biens ayant le plus contribué à la hausse des importations sont ceux de première nécessité, tels que les produits énergétiques, en particulier les gasoils et les fuels, et les biens alimentaires, notamment le blé, le maïs et le beurre. En revanche, les demi-produits, les biens de consommation et les biens d'équipement ont affiché des baisses au terme de la même période. Globalement, la hausse des exportations et la quasi-stabilité des importations se sont traduites par une amélioration du taux de couverture de 2,9 points, en variation trimestrielle, pour se situer aux alentours de 47,6%, et un allègement du déficit commercial de 4,5%, au deuxième trimestre 2009.
Ceci étant signalé, on s'attend à ce que les échanges extérieurs du Maroc soient influencés par la reprise du commerce mondial en 2010, qui devrait augmenter de 2,5% après le recul de 11,9% en 2009. Dans ce contexte, une légère reprise des importations des principaux pays avancés est prévue ce qui permettrait de redresser légèrement la demande mondiale adressée au Maroc à un rythme modéré d'environ -2% en 2010. Sur le plan national, les échanges extérieurs du Maroc devraient bénéficier du «plan export plus» qui vise le renforcement des acquis du secteur des exportations et le positionnement du Maroc dans plusieurs marchés stratégiques.
Ce plan touche plusieurs secteurs en l'occurrence, l'automobile, l'agroalimentaire et les produits de la mer, l'électronique et électrique, le textile et cuir, l'offshoring et les technologies d'information et de communication.
De ce fait, les exportations de biens devraient augmenter à un rythme de 7,3% en 2010 contre une progression de 9,2% pour les importations. Cette situation se traduirait par un déficit commercial de 20,5% du PIB après 19,5% en 2009.
Par ailleurs, il est attendu une reprise des transferts et des exportations des services. Les objectifs affichés par la nouvelle stratégie de développement et de promotion des exportations ambitionnent de doubler les exportations des biens et services hors phosphate et tourisme à l'horizon 2015 et de les tripler à l'horizon 2018 pour s'établir à près de 327 MMDH ce qui permettra de générer un PIB additionnel de près de 85 MMDH à l'horizon 2018.
A rappeler que pour faire face à la crise économique internationale caractérisée par une rétraction de la demande, des mesures de soutien au titre de l'année 2009 visant le maintien de l'emploi et des compétences au sein des entreprises exportatrices et leur permettant de renforcer leur compétitivité par une amélioration de l'accès aux marchés à l'export, ont été prises par le gouvernement en concertation avec les professionnels concernés. Certaines mesures en faveur de la promotion commerciale à l'étranger portent sur le réaménagement des taux de prime et des quotités garanties de l'assurance à l'exportation.
Outre la réduction de 3% à 1% de la prime de l'assurance foire et de l'assurance prospection, des actions concernent l'augmentation de la quotité garantie de 50% à 80% pour les assurances foire et de prospection et l'indemnisation immédiate en cas d'insolvabilité judiciaire du client étranger.
-----------------------------------------------------------------