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"Nous avons encouragé les donateurs à respecter leurs promesses", a déclaré le ministre norvégien des Affaires étrangères, Jonas Gahr Stoere à l'issue d'une réunion à Oslo du comité ad hoc (AHLC) des bailleurs de fonds pour les Palestiniens. "Un échec des donateurs aura de graves implications qu'aucun d'entre nous ne souhaite", a-t-il ajouté. La rencontre d'Oslo visait à faire le point sur l'état de l'économie palestinienne, qui s'est anémiée à cause des restrictions israéliennes l'an dernier selon un rapport de la Banque mondiale, et sur le versement des promesses de dons faites dans le passé. "Nous avons perçu certains nouveaux signaux (de la part de donateurs, ndlr) mais ils ne couvrent pas les carences budgétaire", a dit M. Stoere. Lourdement dépendante de l'aide internationale, l'Autorité palestinienne a obtenu des promesses de dons totalisant près de 12 milliards de dollars lors de deux conférences internationales, à Paris en 2007 et à Charm el-Cheikh (Egypte) en mars dernier.
Ces promesses tardent toutefois à se matérialiser en raison du blocage politique au Proche-Orient, ce qui provoque un trou budgétaire de plusieurs dizaines de millions de dollars chaque mois pour l'Autorité palestinienne. "Dans la situation actuelle où l'horizon politique est flou et où il n'y a pas de négociations politiques sur la solution des deux Etats à laquelle les parties sont liées par les accords passés, les donateurs commencent à faire machine arrière", a expliqué M. Stoere. Selon lui, les versements effectués au profit de l'Autorité palestinienne jusqu'à présent cette année n'atteignent que la moitié de ceux réalisés à la même date l'an dernier. "Cela a vraiment créé une grosse crise financière pour nous et nous n'avons pu boucler notre budget que grâce à des emprunts auprès de banques commerciales, ce qui (...) n'est pas viable" sur le long terme, a témoigné le Premier ministre palestinien Salam Fayyad, présent à Oslo.
Il a appelé les donateurs à verser de nouvelles aides, à verser par anticipation celles déjà promises ou encore à muer les sommes affectées à certains projets en aide budgétaire. Il a aussi de nouveau réclamé la levée des restrictions israéliennes à la liberté de mouvement en Cisjordanie et à la fin du blocus autour de la Bande de Gaza. A Oslo, la délégation israélienne a accepté quelques allègements de ces restrictions, a précisé M. Stoere, "ce qui est une bonne nouvelle mais ce n'est pas assez", selon lui. Une nouvelle réunion de l'AHLC doit avoir lieu en septembre à New York en connexion avec l'assemblée générale de l'ONU. Sur le plan diplomatique, l'émissaire américain au Proche-Orient, George Mitchell, en visite en Israël s'est prononcé mardi pour une reprise et une conclusion rapides des négociations de paix entre Israël et les Palestiniens. "Nous partageons tous l'obligation de créer les conditions propices à une reprise et à une conclusion rapides des négociations", a déclaré M. Mitchell avant une rencontre avec le président israélien Shimon Peres. (…) Selon les médias, Barack Obama doit présenter un plan de paix détaillé dans les semaines à venir. Au Caire, le 4 juin, il avait dit attendre d'Israël qu'il accepte la solution d'un Etat palestinien et gèle la colonisation.
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Ces promesses tardent toutefois à se matérialiser en raison du blocage politique au Proche-Orient, ce qui provoque un trou budgétaire de plusieurs dizaines de millions de dollars chaque mois pour l'Autorité palestinienne. "Dans la situation actuelle où l'horizon politique est flou et où il n'y a pas de négociations politiques sur la solution des deux Etats à laquelle les parties sont liées par les accords passés, les donateurs commencent à faire machine arrière", a expliqué M. Stoere. Selon lui, les versements effectués au profit de l'Autorité palestinienne jusqu'à présent cette année n'atteignent que la moitié de ceux réalisés à la même date l'an dernier. "Cela a vraiment créé une grosse crise financière pour nous et nous n'avons pu boucler notre budget que grâce à des emprunts auprès de banques commerciales, ce qui (...) n'est pas viable" sur le long terme, a témoigné le Premier ministre palestinien Salam Fayyad, présent à Oslo.
Il a appelé les donateurs à verser de nouvelles aides, à verser par anticipation celles déjà promises ou encore à muer les sommes affectées à certains projets en aide budgétaire. Il a aussi de nouveau réclamé la levée des restrictions israéliennes à la liberté de mouvement en Cisjordanie et à la fin du blocus autour de la Bande de Gaza. A Oslo, la délégation israélienne a accepté quelques allègements de ces restrictions, a précisé M. Stoere, "ce qui est une bonne nouvelle mais ce n'est pas assez", selon lui. Une nouvelle réunion de l'AHLC doit avoir lieu en septembre à New York en connexion avec l'assemblée générale de l'ONU. Sur le plan diplomatique, l'émissaire américain au Proche-Orient, George Mitchell, en visite en Israël s'est prononcé mardi pour une reprise et une conclusion rapides des négociations de paix entre Israël et les Palestiniens. "Nous partageons tous l'obligation de créer les conditions propices à une reprise et à une conclusion rapides des négociations", a déclaré M. Mitchell avant une rencontre avec le président israélien Shimon Peres. (…) Selon les médias, Barack Obama doit présenter un plan de paix détaillé dans les semaines à venir. Au Caire, le 4 juin, il avait dit attendre d'Israël qu'il accepte la solution d'un Etat palestinien et gèle la colonisation.
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