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En cette après midi de vendredi 3 juillet, un évènement parmi d'autres enregistrés dans le répertoire ancestral de ce quartier célèbre de Dar El Beida, Derb Sultan : le Festival Zawaj. De bouche à oreille, la nouvelle s'est propagée dans toute la zone. Les échos de la musique Chaâbi invitaient les passants de Garage Allal à se joindre aux curieux venus spécialement pour assister à l'arrivée du cortége des participants au festival Zawaj à ce village nuptial sis au cœur de l'arrondissement Fida-Mers Sultan. Les derniers venus se hâtent pour trouver une place parmi cette multitude entassée aux bords du Bd Mohammed VI et devant la place Brahim El Alami. Si la présence masculine ne manque pas la gent féminine était plus nombreuse. Des femmes, des vieilles, et des demoiselles en djellaba assistaient à l'arrivée du cortège des dix couples gagnants et participants au Festival Zawaj Derb Sultan. En attendant l'arrivée des couples qui sillonnent sous le coucher de soleil les artères du quartier qui les a vu naître, les badauds discutent.
«Ah oui ma sœur, c'est une chance de trouver quelqu'un qui te soutient au début de ta vie de couple», dit une de ces quatre femmes regroupées prés du poste de police installé au niveau de la place. Une femme plus jeune que la première reprend : «mais c'est magnifique, rien que la Neghafa coûte, aujourd'hui, une fortune. L'année dernière j'ai pu assister à la fête du mariage …», «la cérémonie était bien organisée, ils ont invité 5 membres de la famille du mari et 5 autres de celle de la mariée. Chaque couple était sur «Al-Amariya» devant sa famille, et …écoutez, écoutez», elle interrompt son discours puis, elle reprend «ils arrivent, le cortége arrive». En effet, partant de la place Drissia, les fiacres ont traversé Hay Laayoune, Bouchentouf, quartier El Amal, arrivant de Bouchaib Doukkali pour atteindre le boulevard Mohammed VI. Escortés par une multitude de personnes, des troupes musicales folkloriques, quelques cavaliers participant à la compétition tenue en parallèle du Festival, les dix carrosses sont suivis des cadeaux de la dot, embarqués dans plusieurs véhicules.
Arrivés au village nuptial sis à Garage Allal, les mariées s'apprêtent au rituel de «Henna», de talentueuses «Nakachattes» vont leur dessiner sur les mains, au henné, des fleurettes et des ornements symboles de bonheur. Enthousiastes, les couples s'installent en l'estrade ombragée, au milieu des stands des artisans associés au mouvement commercial que veut créer le Festival Zawaj Derb Sultan. Le but est de réussir à drainer des retombées positives sur l'ensemble de la population de l'arrondissement. Rappelons que plus de 2,5 millions de DH consacrés à l'événement en 2008, ont été versés par les sponsors et par la préfecture des arrondissements d'El Fida-Mers Sultan. Classé centre commercial important, Derb Sultan a grandement besoin pour son épanouissement de plus que d'un intérêt périodique.
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Enfin, Derb El Baladia en 1940, baptisé ainsi, vu qu'il était aménagé par la municipalité.
«Ah oui ma sœur, c'est une chance de trouver quelqu'un qui te soutient au début de ta vie de couple», dit une de ces quatre femmes regroupées prés du poste de police installé au niveau de la place. Une femme plus jeune que la première reprend : «mais c'est magnifique, rien que la Neghafa coûte, aujourd'hui, une fortune. L'année dernière j'ai pu assister à la fête du mariage …», «la cérémonie était bien organisée, ils ont invité 5 membres de la famille du mari et 5 autres de celle de la mariée. Chaque couple était sur «Al-Amariya» devant sa famille, et …écoutez, écoutez», elle interrompt son discours puis, elle reprend «ils arrivent, le cortége arrive». En effet, partant de la place Drissia, les fiacres ont traversé Hay Laayoune, Bouchentouf, quartier El Amal, arrivant de Bouchaib Doukkali pour atteindre le boulevard Mohammed VI. Escortés par une multitude de personnes, des troupes musicales folkloriques, quelques cavaliers participant à la compétition tenue en parallèle du Festival, les dix carrosses sont suivis des cadeaux de la dot, embarqués dans plusieurs véhicules.
Arrivés au village nuptial sis à Garage Allal, les mariées s'apprêtent au rituel de «Henna», de talentueuses «Nakachattes» vont leur dessiner sur les mains, au henné, des fleurettes et des ornements symboles de bonheur. Enthousiastes, les couples s'installent en l'estrade ombragée, au milieu des stands des artisans associés au mouvement commercial que veut créer le Festival Zawaj Derb Sultan. Le but est de réussir à drainer des retombées positives sur l'ensemble de la population de l'arrondissement. Rappelons que plus de 2,5 millions de DH consacrés à l'événement en 2008, ont été versés par les sponsors et par la préfecture des arrondissements d'El Fida-Mers Sultan. Classé centre commercial important, Derb Sultan a grandement besoin pour son épanouissement de plus que d'un intérêt périodique.
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Quartier du «Sultan» jadis
Le Sultan Moulay Youssef, qui possédait des terrains au sud du Quartier européen, en fit don de 4 lots en 1917. Une première partie sera consacrée à l'édification d'un palais du Sultan. Une seconde à proximité du palais servit à la construction d'une petite cité, aussitôt appelée Derb Soltane ou Derb Sidna. Commença alors l'histoire des Derbs. En 1924 fut bâti Derb Carlotti qui tire son nom du propriétaire du terrain, ensuite Derb Lihoudi en 1928 dont le terrain appartenait à un Français qui maîtrisait si bien l'arabe que la population locale le croyait Marocain. Vient après Derb Sbanyol en 1928 également, dont le terrain appartenait à un Espagnol. Puis Derb Chorfa Tolba en 1930, dont le nom a été choisi par les lotisseurs de l'époque. Derb Grigwane en 1934, dont le nom est une déformation de «Grégoire», l'entrepreneur chargé de la construction de la cité.Enfin, Derb El Baladia en 1940, baptisé ainsi, vu qu'il était aménagé par la municipalité.
