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La région est 2e après Casablanca en matière de création de PME

La journée d'information du programme «Moukawalati» organisée par l'Agence nationale de la promotion de l'emploi et des compétences (ANAPEC) à Tétouan a été suivie avec une grande attention par les chefs des sociétés bancaires, les représentants de la société civile, les porteurs de projets et les conseillers et intervenants dans les petites et moyennes entreprises.

La région est 2e après Casablanca en matière de création de PME
Le wali de Tétouan, Driss Khazani, a rappelé l'importance qu'accorde le gouvernement de Sa Majesté le Roi aux lauréats, Fonds de financement, tissu associatif et autres entités quant à la promotion de l'emploi et la création de petites et moyennes entreprises dans le cadre de l'auto-emploi. Le programme «Moukawalati», a dit le wali, est un autre levier ou vecteur à même de sensibiliser les jeunes à s'engager dans le cadre de la création de leur propre investissement et que nous devons protéger et encourager de toutes nos forces.
Le directeur général adjoint de l'ANAPEC a, quant à lui, donné des explications concernant l'auto-emploi et la création de PME dans le cadre d'une vision globale de l'emploi directe dans toutes les régions du Royaume. Il a reconnu que le financement des projets à lui seul n'est pas suffisant puisque le suivi, la formation et autres applications sont considérés comme une valeur ajoutée très appréciée quant à l'engagement dans le programme «Moukawalati».

A niveau national et sur les 3.000 dossiers déposés auprès des différentes banques pour leur financement, plus de la moitié a été déclarée satisfaite avec l'octroi de 90% du montant sollicité alors que l'Etat offre les 10% de la totalité de l'enveloppe totale. Visant leur multiplication, les guichets «Moukawalati» sont au nombre de 180 au niveau national, et à travers desquels sont canalisés tous les dossiers des jeunes promoteurs et autres indications supplémentaires pour déclencher le crédit espéré. Pour ce qui est de la région de Tanger-Tétouan, il s'avère que la culture «Moukawalati» chez les jeunes n'est pas aussi mûre. Pour cela il faut multiplier les efforts, contacts et journées de sensibilisation afin de concrétiser encore davantage leurs vocation et volonté pour s'incliner aisément sur l'auto-emploi. C'est l'œuvre de la commission locale composée des différents intervenants afin de faciliter les formalités administratives et bancaires. D'après la Caisse centrale de garantie (CCG), la région de Tanger-Tétouan est deuxième après Casablanca en matière de création de PME. Cela n'empêche que d'autres efforts doivent être multipliés ou conjugués pour absorber un grand nombre de jeunes promoteurs.

Au cours de cette importante journée d'information, quelques jeunes promoteurs ont tenu à porter leurs témoignages sur les handicaps de la création d'entreprises, notamment le problème du foncier, de la concurrence, l'adjudication des marchés, les attestations de référence et les assurances entre autres. D'importants débats ont été à l'origine d'autres éclaircissements de points à même de faciliter et assurer la création des petites entreprises dans les différents centres de la région de Tanger-Tétouan. Le responsable de l'ANAPEC de Tétouan, Abdelilah Idrissi Kaïtouni, s'est dit très satisfait quant à l'attribution des crédits bancaires à 10 nouvelles petites entreprises par des banques en un laps de temps et que 5 autres entreprises auront des crédits dans les semaines à venir.
L'ANAPEC de Tétouan est en pourparlers permanents avec les porteurs de projets, d'une part, et les différents intervenants qui forment le guichet unique et autres entités relevant de la commission locale, d'autre part. Des solutions utiles pour la création des PME, des modes d'action et appuis et mesures pour la formation contractualisée.
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Le service d'hémodialyse

Le centre d'hémodialyse de Tétouan a commencé son fonctionnement en 1995 grâce à l'intervention directe et fructueuse de l'Association Arrahma, protectrice des personnes atteintes d'insuffisance rénale, mais surtout à l'apport médical, logistique et technique de la délégation provinciale de la santé publique. Le major du service d'hémodialyse, Abdelbari Chendoudi, a précisé que quarante-cinq personnes, tout âge et sexe confondus, passent chaque jour par le générateur ou l'appareil pour des séances qui durent entre quatre et cinq heures. Vingt-six générateurs sont ainsi connectés en permanence, de jour comme de nuit, à des sujets souffrant d'une insuffisance rénale et qui sont, généralement, issus du monde rural ou des familles démunies. Pour cela, l'association Arrahma prend en charge les deux tiers du prix de revient ou du montant de la séance alors que les patients ne payent que 150 DH. Plus de mille personnes relevant de la région de Tétouan présentent des insuffisances rénales chroniques terminales, dont une petite partie est contrôlée par les services hospitaliers spéciaux du centre d'hémodialyse de la ville.
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