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Baisse de 12% dans la métropole

La sécurité à Casablanca a positivement augmenté au cours de l'actuelle année. Ce résultat est le fruit de plusieurs efforts fournis au niveau de la wilaya pour lutter contre ce fléau.

Baisse de 12% dans la métropole
Selon la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN), la criminalité a baissé, au cours de cette année de 12% dans la métropole. En effet, lors d'une cérémonie commémorative du 53e anniversaire de la création de sûreté nationale, organisée samedi dernier, Mustapha Mouzouni, préfet de police dans la région a rappelé que cette performance a été réalisée grâce à la réorganisation des dispositifs de travail et à la création d'équipes spécialisées. Ainsi, faisant foie d'une abnégation et d'un dévouement, les nouvelles compétences qui ont intégré les services de police ont permis le renforcement des équipes de terrain. Dans le même ordre d'idées, les services de police font remarquer le soutien notable des autorités locales de la wilaya et des élus. De fait, la mission de la police ne se limite pas à la chasse aux criminels et à l'organisation de la circulation, mais porte également sur la mise en œuvre des grandes orientations de l'Etat dans les domaines économiques et sociaux. A cet égard, l'action qu'entreprennent les brigades économiques pour améliorer le climat des affaires et des investissements, semble bénéfique.

Ainsi, à travers la traque des contrevenants aux réglementations régissant l'émission des chèques, les sociétés et la protection de la propriété intellectuelle, ces agents de police, essayent d'assurer un climat sain aux investisseurs. Dans le même ordre d'idées, Mustapha Mouzouni a rappelé que le travail entrepris pour encourager le tourisme et assurer la sécurité et la quiétude des touristes connaît de plus en plus du renfort. Par ailleurs, toutes les formes de criminalité ont régressés. Notamment celle qui présente un caractère grave tels les vols sur la voie publique, les vols qualifiés, les vols de voitures et les incivilités autour des établissements scolaires. Rappelons que selon la préfecture, les mois de janvier, février, mars et avril 2008 ont connu un recul assez significatif de la délinquance avec 896 affaires de moins par rapport à la même période de l'année précédente.

Ceci, étant et si les agents de police ne ménagent aucun effort, ils le dirigent en allant plus loin dans la lutte contre la drogue dont les psychotropes et la chicha. Dans cette même perspective, et plus récemment, l'augmentation des crimes et des agressions dans les grandes agglomérations a incité à la création de nouvelles équipes de sécurité. Celles-ci ont comme terrain de bataille les zones déterminées dangereuses. Elles ont tous les pouvoirs d'intervention et sont suffisamment équipées pour aider, secourir et soutenir les citoyens. Casablanca a profité de 1.080 éléments. Lors de leur formation, les nouveaux policiers ont appris tous les principes d'intervention dans les cas d'urgence.
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Responsabilité partagée

Le problème de la sécurité ne dépend, certes, pas seulement de la police. Ce volet est lié à d'autres organismes et départements qui en dépendent. Selon le rapport d'une conférence internationale sur la sécurité, les drogues et les préventions en milieu urbain, on a constaté que c'est dans les Etats qui utilisent le plus la prison que l'on trouve les taux de criminalité les plus élevés. Cependant, les Casablancais attestent du constat suivant, «comment peut-on dire que la sécurité s'améliore à Casablanca? Les voleurs sont devenus de plus en plus nombreux et audacieux. Ils agressent les citoyens et les touristes en plein jour avec leurs sabres», confie une jeune de la cité blanche. En effet, pour beaucoup de Casablancais, les efforts fournis jusqu'à présent au niveau de la sécurité, demeurent insuffisants. Une grande partie de la population casablancaise déclare que le vol de voitures, de portables ou de sacs à main sous la menace d'armes blanches est devenu monnaie courante. Pis, la moindre résistance au voleur risque de mal tourner. Devant cette réalité, la prévention et la lutte contre, le premier déclencheur de crime, à savoir, les drogues semblent vitales.
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