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Le Maroc plaide pour une implication plus forte

Le Maroc a plaidé pour une implication plus forte des Parlements dans les stratégies nationales des énergies renouvelables, qui sont à terme le meilleur moyen de répondre aux besoins énergétiques en évitant les émissions de gaz à effet de serre, a affirmé Zoubida Bouayad, conseiller à la deuxième Chambre.

Le Maroc plaide pour une implication plus forte
«Le Royaume, qui compte parmi les pays leaders en matière d'application des énergies renouvelables, joue un rôle déterminant dans l'élaboration du projet de résolution sur les changements climatiques, modèles de développement durable et énergies renouvelables, qui sera adopté à l'issue des travaux de la 120e assemblée de l'Union interparlementaire (UIP)», a déclaré à l'agence MAP Mme Bouayad à l'issue de la réunion des femmes parlementaires de l'UIP, qui a eu lieu dimanche à Addis-Abeba. Elle a, à cette occasion, rappelé les axes majeurs de la stratégie énergétique nationale, basée sur la sécurité d'approvisionnement énergétique, la garantie de la disponibilité et de l'accessibilité de l'énergie au meilleur coût, et la réduction de la dépendance énergétique, ajoutant que les énergies renouvelables constituent un axe majeur de cette stratégie nationale.
De même, elle a mis l'accent sur le projet de loi relatif à la promotion de l'usage des énergies renouvelables et des programmes visant la diversification des sources énergétiques: parcs-éoliens, centrales thermo-solaires, centrales hydroélectriques et l'énergie biomasse.

Selon Mme Bouayad, les amendements apportés par le Maroc au projet de résolution sur les changements climatiques portent essentiellement sur la nécessité pour les gouvernements de former les compétences et les expertises nationales pour maîtriser les technologies énergétiques d'aujourd'hui et de demain et développer les énergies renouvelables dans tous les secteurs où elles peuvent se substituer aux énergies constitutionnelles, et ce, selon les spécificités de chaque région. Le Maroc a également souligné l'impératif de promouvoir l'efficacité énergétique dans tous les secteurs économiques et sociaux pour l'utilisation rationnelle de l'énergie dans tous ses usages en adoptant des comportements responsables dans notre quotidien afin d'éviter tout gaspillage et de réaliser ainsi des économies d'énergie, a indiqué Mme Bouayad.
Le projet de résolution sur les changements climatiques sera adopté par la deuxième commission permanente «développement durable, financement et commerce» à l'issue des travaux de la 120e assemblée de l'UIP, qui se déroulent dans la capitale éthiopienne. Par ailleurs, Mme Bouayad a souligné que la réunion des femmes parlementaires de l'UIP a débattu de trois thèmes, à savoir le changement climatique et son impact sur la femme, les femmes et la politique et la crise financière et son impact sur les femmes.

Selon les exposés présentés, les femmes sont les plus vulnérables aux aléas des changements climatiques notamment en Afrique, du fait que la plupart des femmes travaillent dans le secteur agricole et, par conséquent, il y aurait des répercussions négatives sur le taux d'activités des femmes, a-t-elle relevé. Pour ce qui est de la participation des femmes au champ politique, Mme Bouayad a noté qu'il y a eu «une diminution de la participation des femmes à la scène politique dans 40 pays», estimant que les objectifs du millénaire ne sauraient être atteints si cette «lenteur» continue à être constatée au niveau de la participation des femmes aux instances législatives et partant à la vie politique. Concernant la crise financière et son impact sur les femmes, il a été souligné que la perte d'emploi des femmes est parmi les conséquences directes de cette crise. La 120e assemblée de l'Union interparlementaire a ouvert ses travaux, dimanche à Addis-Abeba, en présence de plus de 1.000 parlementaires représentant 153 pays membres à l'Union. Le Maroc participe à cette réunion avec une forte délégation parlementaire, conduite par Lahcen Daoudi, vice-président de la Chambre des représentants.

Cette délégation est composée de Ouadia Benabdellah, député du groupe du Rassemblement et de Modernité, de Hassan Allaoui, député du groupe Istiqlal, Sidi Seddik Gacem, député du groupe socialiste, de Abdelhamid Khalili, secrétaire général de la Chambre des représentants. La délégation comprend également Ahmed Cherkaoui et Ahmed Kadiri et Bouayad Zoubida, conseillers à la deuxième Chambre. Initiée sous le thème «La consolidation de la paix, de la démocratie et du développement en temps de crise : le rôle des Parlements», cette réunion devra se pencher sur les questions relatives à la promotion de la non-prolifération et le désarmement nucléaires et à l'entrée en vigueur du Traité d'interdiction complète des essais nucléaires. Au menu également de cette conférence figurent des questions se rapportant aux changements climatiques, modèles de développement durable et énergies renouvelables, à la liberté d'expression et au droit à l'information outre les amendements à apporter aux Statuts et Règlements de l'Union interparlementaire.
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