Selon le vice ministre chinois des Affaires étrangères, Zhai Jun, cette réunion qui se tiendra dans la ville de Tianjin, revêt une importance particulière dans la mesure où elle permettra de conférer une dimension stratégique à la coopération entre la Chine et le monde arabe. « Ce sera l'une des plus importantes décisions qui seront prises à l'issue de cette réunion. Pour la première fois dans l'histoire des relations entre le monde arabe et la Chine, nous allons jeter les bases d'une coopération stratégique axée sur le développement des intérêts communs » a souligné jeudi dernier 6 mai M.Zhai, lors d'une rencontre à Pékin avec des journalistes représentants plusieurs pays arabes dont le Maroc.
Ce quatrième Forum qui réunira les ministres des Affaires étrangères arabes et chinois s'annonce donc crucial. Selon M.Zhai, cet événement représente une opportunité réelle pour insuffler une nouvelle dynamique à la coopération et au partenariat entre les deux parties dans des domaines nouveaux et variés. Depuis sa création, a souligné le haut responsable chinois, ce Forum joue un rôle de plus en plus important dans le renforcement des relations d'amitié et de coopération entre les deux parties. Il constitue de ce fait un cadre idoine pour impulser davantage la coopération et partant permettre de faire face aux défis qui se posent aux deux parties tels que les conséquences de la crise financière, le climat, l'énergie... Le diplomate chinois a rappelé qu'une dizaine de mécanismes de coopération ont été déjà mis en place dans le cadre du Forum sino arabe.
Ils portent notamment sur le commerce et les affaires, la coopération en matière d'information, la promotion du dialogue entre les deux civilisations, l'énergie…
Zhai Jun a affirmé dans le même ordre d'idées que, les relations entre les deux parties étaient denses et fructueuses. «La Chine qui est un pays en voie de développement fait face aux mêmes défis que les pays arabes. Cette communauté de destin devrait pousser les deux parties à renforcer davantage leur partenariat et surtout à mieux se connaître». Sur le plan politique, M.Zhai a souligné que les pays arabes avaient toujours soutenu la Chine et la Chine avait toujours appuyé les positions arabes. La non ingérence dans les affaires internes et le respect mutuel ont toujours été les traits saillants de la politique étrangère chinoise vis à vis des pays arabes.
Sur le plan économique, les deux parties entretiennent des relations très fortes. Les chiffres sont très significatifs à cet égard. M.Zhai a rappelé en effet qu'en 2009 le volume des échanges commerciaux entre les deux parties avait atteint plus 100 milliards de dollars et que son pays avait importé quelque 90 millions de tonnes de pétrole.
De même, ajoute-il, la Chine n'imposera pas son modèle aux autres. « Le monde est pluriel. Il y a des culturels et des modèles variés. Nous ne prétendons pas que le nôtre est le seul modèle valable. Mais je pense que le développement économique réalisé par notre pays ces trois dernières décennies montre qu'on est sur la bonne voie. Nous comptons continuer notre chemin malgré les harcèlements, les difficultés et les critiques.
Mais cela ne veut pas dire que nous refusons de tirer profit des points positifs constatés chez les autres ».
Ce quatrième Forum qui réunira les ministres des Affaires étrangères arabes et chinois s'annonce donc crucial. Selon M.Zhai, cet événement représente une opportunité réelle pour insuffler une nouvelle dynamique à la coopération et au partenariat entre les deux parties dans des domaines nouveaux et variés. Depuis sa création, a souligné le haut responsable chinois, ce Forum joue un rôle de plus en plus important dans le renforcement des relations d'amitié et de coopération entre les deux parties. Il constitue de ce fait un cadre idoine pour impulser davantage la coopération et partant permettre de faire face aux défis qui se posent aux deux parties tels que les conséquences de la crise financière, le climat, l'énergie... Le diplomate chinois a rappelé qu'une dizaine de mécanismes de coopération ont été déjà mis en place dans le cadre du Forum sino arabe.
Ils portent notamment sur le commerce et les affaires, la coopération en matière d'information, la promotion du dialogue entre les deux civilisations, l'énergie…
Zhai Jun a affirmé dans le même ordre d'idées que, les relations entre les deux parties étaient denses et fructueuses. «La Chine qui est un pays en voie de développement fait face aux mêmes défis que les pays arabes. Cette communauté de destin devrait pousser les deux parties à renforcer davantage leur partenariat et surtout à mieux se connaître». Sur le plan politique, M.Zhai a souligné que les pays arabes avaient toujours soutenu la Chine et la Chine avait toujours appuyé les positions arabes. La non ingérence dans les affaires internes et le respect mutuel ont toujours été les traits saillants de la politique étrangère chinoise vis à vis des pays arabes.
Sur le plan économique, les deux parties entretiennent des relations très fortes. Les chiffres sont très significatifs à cet égard. M.Zhai a rappelé en effet qu'en 2009 le volume des échanges commerciaux entre les deux parties avait atteint plus 100 milliards de dollars et que son pays avait importé quelque 90 millions de tonnes de pétrole.
Disparités régionales
Malgré son essor économique prodigieux et son progrès technologique remarquable, la Chine reste encore un pays en voie de développement, estime le vice ministre chinois des Affaires étrangères chinois Zhai Jun. « Nous sommes un pays en voie de développement. Il faut encore des efforts et des réformes dans plusieurs domaines. Il y a toujours des disparités entre le Centre et l'Ouest du pays d'une part et l'Est d'autre part.» Mais, il tient à préciser toutefois que la Chine n'acceptera jamais qu'on lui dicte la conduite à adopter ou qu'on lui impose un mode de vie ou une culture autres que les siens.De même, ajoute-il, la Chine n'imposera pas son modèle aux autres. « Le monde est pluriel. Il y a des culturels et des modèles variés. Nous ne prétendons pas que le nôtre est le seul modèle valable. Mais je pense que le développement économique réalisé par notre pays ces trois dernières décennies montre qu'on est sur la bonne voie. Nous comptons continuer notre chemin malgré les harcèlements, les difficultés et les critiques.
Mais cela ne veut pas dire que nous refusons de tirer profit des points positifs constatés chez les autres ».