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Ahmed Reda Chami s'invite chez les jeunes

Lors d'une table ronde organisée dans le cadre du projet «lien citoyen», le ministre de l'Industrie, du Commerce et des Nouvelles Technologies a éclairé la lanterne des jeunes sur l'un des projets-phares initiés par son département.

Ahmed Reda Chami s'invite chez les jeunes
Les jeunes sont de plus en plus interpellés pour être partie prenante de ces politiques.
Il est bien révolu le temps où les politiques publiques étaient pensées et conduites à cercle fermé. Aujourd'hui, les jeunes sont de plus en plus interpellés pour être partie prenante de ces politiques et, pourquoi pas, les évaluer et suivre leur état d'avancement.

C'est dans cet esprit que l'Association des jeunes citoyens organise régulièrement des tables rondes avec différents responsables gouvernementaux, ayant pour objectif de favoriser l'échange autour des grandes réalisations accomplies dans les secteurs dont ils ont la charge.

Ces rencontres s'inscrivent dans la cadre du projet «Lien citoyen» qui vise à «nouer un nouveau lien entre le jeune citoyen et les ministères et administrations et à instaurer une nouvelle relation basée sur l'ouverture et la transparence du côté des ministères et des administrations, et sur la critique constructive et citoyenne du côté des jeunes citoyens».

Au Centre National pour la Recherche scientifique et technique de Rabat, c'était au tour d'Ahmed Reda Chami, ministre de l'Industrie, du Commerce et des Nouvelles Technologies de se livrer au « jeu » des questions/réponses devant un public 100% jeune. Le ministre a essayé ainsi d'éclairer la lanterne de l'assistance sur les projets lancés par le ministère, leurs objectifs et leurs lignes directrices. Avant d'ouvrir le débat, M. Chami a tenu à souligner l'importance par les temps qui courent de la participation citoyenne des jeunes, «condition sine qua non de la construction d'une société moderne et prospère».

Et, en s'adressant au public : «vous êtes plus que jamais invités à apporter votre pierre à l'édifice de l'Etat de droit et de la démocratie. Votre engagement citoyen est devenu une nécessité, aussi bien au niveau de la société civile qu'au niveau des partis politiques.
D'autant plus que vous êtes les premiers à savoir qu'il ne sert à rien de rester passif à critiquer et à dénoncer les défaillances, et que le plus important serait d'agir pour les corriger », insiste-t-il.

Après cette brève introduction, l'entrée en matière. Parmi tous les projets phares du ministère mis sur la table, le programme national pour l'émergence industrielle était au centre des débats. L'objectif étant de rendre intelligibles les actions du ministère, M. Chami a glissé sur les détails et s'est contenté de présenter les grands traits de chacun de ces projets.

«Tous ces plans font partie des stratégies sectorielles du gouvernement. Ils sont dès lors dotés d'objectifs précis et de mesures d'application concrètes», souligne-t-il. Ainsi, l'on apprend que 4 objectifs fondamentaux transcendent le plan Emergence industrielle. Il s'agit, en premier lieu, de favoriser l'implantation de métiers mondiaux au Maroc qui sont «des métiers sur lesquels le Maroc est compétitif». La liste comprend 6 secteurs d'activité stratégiques, à savoir l'offshoring, l'automobile, l'aéronautique et le spatial, l'électronique, l'agroalimentaire et le textile et cuir. A en croire M. Chami, ces secteurs précis ont de beaux jours devant eux. « Il va y avoir un boom dans les secteurs de l'automobile, de l'aéronautique et de l'électronique au Maroc.

On peut dire la même chose du secteur du textile qui reprend des couleurs ». La création de zones industrielles recouvrant tout le territoire marocain a été pour beaucoup dans l'essor de ces secteurs. Le ministre fait savoir que 12 plateformes industrielles intégrées ont été lancées dans le cadre de la vision 2015, mobilisant une superficie de 2.000 hectares. Bien entendu, ces secteurs ne peuvent prendre leur envol sans l'amélioration du climat des affaires qui est le deuxième objectif visé par le plan Emergence.

Une amélioration qui s'impose selon le ministre pour pouvoir attirer et pérenniser les investissements étrangers. La troisième ambition du plan Emergence est d'améliorer la compétitivité des petites et moyennes entreprises à travers la mise en place de fonds public-privé de soutien aux PME. Il ne s'agit là que de lignes directrices, de grandes orientations du plan.

Pour faciliter leur mise en œuvre, le département de M. Chami a procédé à l'élaboration du Pacte pour l'émergence industrielle qui contient 111 mesures détaillées, chiffrées et précises pour développer les secteurs phares de l'industrie marocaine. L'instauration d'un partenariat public-privé constitue le point d'orgue de ce pacte. Ahmed Reda Chami n'a eu de cesse de le répéter : «il faut rompre définitivement avec ces politiques publiques qui n'impliquent pas le secteur privé. Celui-ci doit être désormais partie prenante dans toutes les stratégies gouvernementales. C'est pour cela que nous avons fait en sorte que tous nos projets soient basés sur un partenariat public-privé». M. Chami est bien conscient que son département a une obligation de résultat. Il affirme à cet égard que le ministère élabore, au fur et à mesure, des documents rendant compte de l'état d'avancement de chaque projet lancé.

Concentration...

«Monsieur le ministre, comment expliquez-vous la forte concentration des zones industrielles dans le nord-ouest du Maroc ? », s'interroge un jeune participant, s'adressant au ministre de l'Industrie, du Commerce et des Nouvelles Technologies Ahmed Reda Chami. En réponse, le ministre fait savoir qu'outre les grandes agglomérations industrielles concentrées effectivement dans le nord-ouest, il existe de petites zones d'activité industrielle qui sont, pour leur part, réparties sur tout le Royaume. Ahmed Reda Chami affirme, en plus, que le Maroc est « bien avancé » sur le plan de la mise en place de zones industrielles.
Il informe que 12 à 13 plateformes industrielles intégrées ont été lancées dans le cadre du plan Emergence industrielle, vision 2015, mobilisant une superficie totale de 2.000 hectares.
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