Tout au long de ce périple et dans ses différentes stations, les organisateurs de la caravane, en l'occurrence le ministère du Commerce extérieur et l'Association marocaine des exportateurs (ASMEX), en partenariat avec la Fédération des Chambres marocaines de Commerce, d'Industrie et des Services, ont usé de tous les arguments dont ils disposent pour amener les opérateurs à cibler davantage les marchés étrangers avec plus de professionnalisme.
C'est ce qu'a expliqué le ministre du Commerce extérieur, Abdellatif Maâzouz, comme l'a rapporté la MAP, lors de la dernière station de cette caravane, en affirmant que celle-ci vise à dynamiser l'offre exportable régionale et inciter les entreprises à s'inscrire de plus en plus dans le processus de l'internationalisation par l'export.
Pour ce faire, les animateurs de cette caravane ont présenté aux entreprises exportatrices ou potentiellement exportatrices la stratégie de développement et de promotion des exportations "Maroc Export Plus", les mesures de soutien à l'exportation, les actions de promotion des exportations et les facilités commerciales.
Ainsi, le ministre a rappelé les grandes lignes de la nouvelle stratégie nationale de développement et de promotion des exportations.
Cette stratégie volontariste, explique-t-il, repose sur trois axes stratégiques, à savoir le ciblage des secteurs et des produits, l'accompagnement des acteurs à travers le soutien des entreprises concernées et le ciblage des marchés pour consolider la position du Maroc sur ses marchés traditionnels et se diversifier vers de nouveaux marchés à fort potentiel.
Il a également mis l'accent sur les accords de libre-échange signés par le Royaume avec 55 pays, donnant accès à un marché mondial important, rappelé les plans sectoriels volontaristes pour le développement de l'offre (Plan Maroc Vert, Plan
Azur, Emergence, Vision 2015 de l'Artisanat, la Stratégie énergétique, Plan Halieutis...), et sur l'offre logistique qui répond aux besoins des opérateurs.
S'agissant de l'Oriental, le ministre a déploré que cette région «qui connaît une
dynamique de développement sans précédent ne compte que 40 entreprises exportatrices».
De son côté, le directeur général de l'Agence de développement de l'Oriental, Mohamed M'Barki, a rappelé les chantiers structurants lancés dans cette région (Agropole de Berkane, technopole d'Oujda, port Nador West Med, autoroute Fès-Oujda...). M. M'Barki a estimé que le processus de modernisation de cette région, qui est extrêmement précis et bien suivi, doit être accompagné par une logique d'exportation.
Le président de la Chambre de commerce, d'industrie et de services d'Oujda, Driss Houat, a, quant à lui, exposé certains problèmes qui freinent le développement des exportations de la région, notamment ceux liés au transport (coût et durée) et à la tarification, appelant à accorder un intérêt particulier aux petits exportateurs, outre l'élaboration d'une étude pour identifier l'offre exportable de la région.
Le directeur du Centre régional d'investissement (CRI) de l'Oriental, Driss Moulay Rchid, a fait savoir, pour sa part, que cette région a drainé entre 2003 et 2009 plus de 46,8 milliards de dirhams.
Par ailleurs, les travaux de la rencontre d'Oujda ont donné lieu à la mise en place d'un comité de suivi chargé de l'examen des questions et problématiques soulevées par les différents intervenants et l'élaboration d'une feuille de route pour booster les exportations de cette région.
En outre, il est à rappeler que les exportations de marchandises du Maroc ont atteint, au terme des quatre premiers mois de l'année en cours, quelque 40,45 milliards de dirhams (MMDH), s'inscrivant ainsi en hausse de 9,7 % par rapport à la période correspondante de 2009, sous l'effet notamment de la reprise des ventes du groupe OCP. Les exportations des phosphates et dérivés ont progressé de 60,7 % pour atteindre quelque 8,72 MMDH contre 5,43 MMDH, relève-t-on dans les derniers indicateurs mensuels des échanges extérieurs du Maroc, rendus publics par l'Office des changes.
Les ventes du groupe OCP, qui représentent environ 21 % de l'ensemble des exportations de marchandises du Royaume, ont progressé de 40,6 % par rapport à fin avril 2007. Elles ont reculé par contre de 37 % par rapport à janvier-avril de 2008, une année exceptionnelle pour le secteur.
C'est ce qu'a expliqué le ministre du Commerce extérieur, Abdellatif Maâzouz, comme l'a rapporté la MAP, lors de la dernière station de cette caravane, en affirmant que celle-ci vise à dynamiser l'offre exportable régionale et inciter les entreprises à s'inscrire de plus en plus dans le processus de l'internationalisation par l'export.
Pour ce faire, les animateurs de cette caravane ont présenté aux entreprises exportatrices ou potentiellement exportatrices la stratégie de développement et de promotion des exportations "Maroc Export Plus", les mesures de soutien à l'exportation, les actions de promotion des exportations et les facilités commerciales.
Ainsi, le ministre a rappelé les grandes lignes de la nouvelle stratégie nationale de développement et de promotion des exportations.
Cette stratégie volontariste, explique-t-il, repose sur trois axes stratégiques, à savoir le ciblage des secteurs et des produits, l'accompagnement des acteurs à travers le soutien des entreprises concernées et le ciblage des marchés pour consolider la position du Maroc sur ses marchés traditionnels et se diversifier vers de nouveaux marchés à fort potentiel.
Il a également mis l'accent sur les accords de libre-échange signés par le Royaume avec 55 pays, donnant accès à un marché mondial important, rappelé les plans sectoriels volontaristes pour le développement de l'offre (Plan Maroc Vert, Plan
Azur, Emergence, Vision 2015 de l'Artisanat, la Stratégie énergétique, Plan Halieutis...), et sur l'offre logistique qui répond aux besoins des opérateurs.
S'agissant de l'Oriental, le ministre a déploré que cette région «qui connaît une
dynamique de développement sans précédent ne compte que 40 entreprises exportatrices».
De son côté, le directeur général de l'Agence de développement de l'Oriental, Mohamed M'Barki, a rappelé les chantiers structurants lancés dans cette région (Agropole de Berkane, technopole d'Oujda, port Nador West Med, autoroute Fès-Oujda...). M. M'Barki a estimé que le processus de modernisation de cette région, qui est extrêmement précis et bien suivi, doit être accompagné par une logique d'exportation.
Le président de la Chambre de commerce, d'industrie et de services d'Oujda, Driss Houat, a, quant à lui, exposé certains problèmes qui freinent le développement des exportations de la région, notamment ceux liés au transport (coût et durée) et à la tarification, appelant à accorder un intérêt particulier aux petits exportateurs, outre l'élaboration d'une étude pour identifier l'offre exportable de la région.
Le directeur du Centre régional d'investissement (CRI) de l'Oriental, Driss Moulay Rchid, a fait savoir, pour sa part, que cette région a drainé entre 2003 et 2009 plus de 46,8 milliards de dirhams.
Par ailleurs, les travaux de la rencontre d'Oujda ont donné lieu à la mise en place d'un comité de suivi chargé de l'examen des questions et problématiques soulevées par les différents intervenants et l'élaboration d'une feuille de route pour booster les exportations de cette région.
En outre, il est à rappeler que les exportations de marchandises du Maroc ont atteint, au terme des quatre premiers mois de l'année en cours, quelque 40,45 milliards de dirhams (MMDH), s'inscrivant ainsi en hausse de 9,7 % par rapport à la période correspondante de 2009, sous l'effet notamment de la reprise des ventes du groupe OCP. Les exportations des phosphates et dérivés ont progressé de 60,7 % pour atteindre quelque 8,72 MMDH contre 5,43 MMDH, relève-t-on dans les derniers indicateurs mensuels des échanges extérieurs du Maroc, rendus publics par l'Office des changes.
Les ventes du groupe OCP, qui représentent environ 21 % de l'ensemble des exportations de marchandises du Royaume, ont progressé de 40,6 % par rapport à fin avril 2007. Elles ont reculé par contre de 37 % par rapport à janvier-avril de 2008, une année exceptionnelle pour le secteur.