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Les centres de formation sacrifiés

L'amour du gain a remplacé celui du maillot qu'on mouillait avec courage et enthousiasme pour la seule et unique fierté de défendre les couleurs de l'équipe de sa ville ou de son quartier. Par les temps passés, la devise du Wydad témoignait à elle seule de l'abnégation, du sacrifice et de l'incommensurable amour des joueurs de cette époque révolue à jamais. «Porter le maillot du Wydad est un honneur, le mouiller est un devoir», disait ce slogan.

Les centres de formation sacrifiés
De nos jours, seules les pièces sonnantes et trébuchantes font la loi.
Parlons d'abord du Wydad. Jadis club formateur par excellence et qui a produit de fabuleux joueurs, il n'est plus aujourd'hui qu'une équipe formée à majorité de joueurs venus d'horizons différents et qui n'aspirent plus qu'à ramasser le maximum d'argent en faisant fi des couleurs du club rouge et blanc.
Sahraoui, Bozambo, Hajjami, Abdelkébir, Nadir, Boudarbala, Moujahid, Zeghrari, Fakhreddine, Naybet, Benabicha et avant eux Larbi, Belmahjoub, Reddani et la triplette Driss, Chtouki, Abdesslam formaient surtout et avant tout une famille unie et unifiée autour d'un symbole nommé Wydad. Que reste-t-il de tout cela ? Rien ou presque rien lorsqu'on sait que sur l'aire de jeu évoluent 80% de footballeurs venus uniquement pour gonfler leurs comptes en banque et dont l'amour du club est souvent le dernier de leurs soucis.

Fakhreddine, l'ex-feu follet des Rouges, a l'habitude de dire que sa génération jouait beaucoup plus pour la fierté des supporters wydadis en général et de ceux du quartier en particulier.
Et le Raja, où est ce célèbre club façonné par le légendaire et mythique Père Jego ? Où est passé ce jeu académique basé sur les passes courtes, les exploits et prouesses individuelles et les dribbles déroutants de Aliouate, Ghandi, Houmane, Bhaija ou encore Hamid, Rubio, Benene, Milazzo, Jdidi, Dolmy, Said Saddiki, Petit Omar et Petchou ? De tout cela, il ne reste plus que de beaux et lointains souvenirs. Le club «Vert et Blanc» au lieu de se tourner vers la formation qui était sa force de frappe, a lui aussi préféré adopter la politique des recrutements tous azimuts Ba Salam au Wydad, Marhoum au Raja ou Souiri au KAC étaient de véritables dénicheurs d'oiseaux rares qui ont fait l'honneur et la gloire au football national.

Chaque équipe, nous disons bien chaque équipe avait son cachet propre à elle et son âme qui la différenciait de toutes les autres formations du Royaume.
Les gens se déplaçaient au stade El Abdi pour admirer les Waziz, Chicha, Abdelwahab, Krimau ou encore Moubarik, Bouatra, Amanallah, Spagna et Hassani ou Baba, l'auteur du but qui nous a donné notre seule et unique Coupe d'Afrique. C'était l'époque de Chergui Lyazid.
Au stade Bachir, chaque dimanche il y avait une foule pour suivre de près les arabesques de Acila, Faras, Haddadi, Raad ou encore Trava.

Arrouba, Kébir, Labied, Antaki, Akesbi, Arsalane et Blinda entre autres étaient les vedettes du FUS alors que Raiss et son compère Ramdane faisaient la fierté du Stade Marocain et que Bamous, Kordassa, Allal, Ammari, Ammar puis par la suite Timoumi, Dahane et Laghrissi, enthousiasmaient les supporters des FAR.
Mustapha, Maghfour, Madani, Lachhab, Belhiouane et Filali à Oujda faisaient les beaux jours du Mouloudia alors que Boussati, Jamal, Bouyahiaoui et Khalifa étaient seigneuriaux au KAC du légendaire Mohamed Doumou.

Le MAS s'enorgueillissait des prouesses de Labied, Dahmani, Guezzar, Guezzaz, Boutayeb, Zahraoui, Bounou, Tazi, Khourag et Limane. Non loin de là, la capitale ismailienne vibrait aux coups d'éclats du CODM et de ses artistes Hamidouch, Camacho et de ceux du regretté Aziz Daidi. Ghiadi, Slimani, Alaoui et Ain El Hayat semaient la terreur au sein des équipes qui visitaient Settat et étaient confrontées à la RSS alors qu'au TAS les Noumir, Bouchaib, Meskini et le regretté Bouassa faisaient la fierté de Hay Mohammadi et de Larbi Zaouli, père spirituel du Tihad. Garcia, M'Barek, Hassan, Cherkaoui ou encore Rizkallah, alias Mendoça, et leur coach Daniel Pilard avaient leur part de notoriété sur l'échiquier national. Moulay Lahcen, Krimou, Khaldi et Hmima au Kawkab de Marrakech étaient les vedettes incontournables du célèbre club bahjaoui et se dépensaient sans compter sans pour autant recevoir des sommes astronomiques lorsqu'on sait que la prime de victoire ne dépassait pas à l'époque les 30 dh. Que nous reste-t-il de tout cela ? Rien, absolument rien.

Composition du Comité du WAC

Abdelilah El Akram vient de rendre publique la liste de son nouveau comité. On note l'arrivée de Jamal Rahmani, qui n'est autre que le ministre de l'emploi. D'autres noms comme Mohamed Benchekroun, Mohamed Ghiat (La SAMIR) et Salaheddine Aboulghali font leur apparition. D'autres reviennent aux «affaires » comme Ramzi Berrada qui fait son retour à la commission d'organisation. Voici la liste complète, et dont il manque un seul nom qui sera dévoilé dans les prochains jours :
Président: Abdelilah El Akram.
Vice présidents: Jamal Rhmani, Said Naciri, Ali Benjelloun, Driss Benhima,
Secrétaire général : Al Maati Warit.
Secrétaire général adjoint: Salaheddine Chenguiti.
Trésorier: Abdelkader Kadiri.
Trésorier Adjoint: Noureddine Benkirane.
Commission d'organisation: Ramzi Berrada.
Commission des jeunes: Said Naciri.
Commission de discipline : Driss Slaoui.
Commission médicale: Mohamed El Kasri.
Commission Marketing: Mohamed Benchekroun.
Commission des relations extérieures: Abdelhamid Housni.
Assesseurs: Mohamed Ghiat, Salaheddine Aboulghali et Othmane Alami.
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