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L'économie nationale se rattrape

L'économie nationale aurait nettement réduit ses pertes au cours du dernier trimestre de l'année dernière.

L'économie nationale se rattrape
Les activités autres que le secteur primaire n'ont pas progressé au même rythme que celui-ci.
C'est ce qui ressort des prévisions de la Direction des études et des prévisions financières (DEPF) qui estime que les données conjoncturelles disponibles attestent la poursuite de l'atténuation du rythme de baisse des activités touchées par la crise (OCP, industrie, tourisme et transferts des MRE). Ce qui permet aux analystes de cette direction de prévoir un maintien de la cadence haussière de l'activité économique au quatrième trimestre 2009. Par conséquent, en dernière analyse, on est en droit, selon eux, de tabler sur la réalisation d'un taux de croissance de 5,3% en 2009.

Concrètement, cette prévision s'appuie sur plusieurs indicateurs. Il s'agit en premier lieu de l'impact positif des précipitations abondantes qui se sont traduites par une récolte record de 102 millions de quintaux de céréales, sois le double de la production de l'année précédente. La valeur ajoutée agricole s'en trouve raffermie de 26,9% à fin septembre 2009 par rapport à la même période de l'année 2008. A fin décembre dernier, le volume collecté des céréales a atteint près de 24,3 millions de quintaux composé à hauteur de 98,5% de blé tendre, en progression de 110,7% par rapport au volume collecté à la même période de l'année précédente. Conséquence directe de cette récolte, le volume importé de céréales à fin 2009 a enregistré un repli de 29,4% pour s'établir à 4,3 millions de tonnes contre 6,1 millions de tonnes un an auparavant.

Le secteur de la pêche a également contribué à cette dynamique économique. En fait, à fin septembre 2009, le volume des captures de la flotte de la pêche côtière et artisanale a progressé de 11% en glissement annuel. Ce qui a dopé la valeur ajoutée de l'activité de la pêche qui s'est améliorée en terme réel de 9% au terme des trois premiers trimestres de 2009 par rapport à la même période de 2008. Cette tendance haussière s'est poursuivie au quatrième trimestre 2009.
En effet, le volume des débarquements de la pêche côtière et artisanale a enregistré une croissance de 18% en glissement annuel pour clôturer l'année sur une progression de 13,2% par rapport à 2008.

Certes les activités autres que le secteur primaire n'ont pas progressé au même rythme que celui-ci. Toutefois, les analystes estiment que ces activités n'ont pas démérité vu le contexte difficile marqué par la crise dans lequel elles ont évolué. Ainsi, selon la dernière note de conjoncture de la DPEF, l'activité hors primaire a clôturé le troisième trimestre sur une croissance de 2,5% en glissement annuel après une hausse de 2% au deuxième trimestre. Cette évolution a résulté notamment, explique-t-on, de la bonne tenue des activités financières, des postes et télécommunications et de la branche électricité et eau. Même les activités touchées par la crise dont notamment l'industrie et le tourisme ont réduit leurs pertes dans les derniers mois de l'année écoulée, ce qui leur permet de contribuer à la montée du rythme de progression de l'activité hors primaire.

Ainsi, au cours du troisième trimestre 2009, l'indice de la production industrielle a enregistré un léger repli, en glissement annuel, de 0,3% après une baisse de 1% au deuxième trimestre et de 1,6% au premier trimestre. Cette évolution provient en grande partie de la reprise, au troisième trimestre 2009, de la production des industries destinées à l'export.

Baisse de la production industrielle

Au terme des trois premiers trimestres de l'année 2009, la production industrielle, approchée par l'indice de la production industrielle, s'est repliée de 1% en glissement annuel contre une hausse de 4,3% un an auparavant. Cette baise a résulté du fléchissement accusé essentiellement par les indices de production des industries de la cokéfaction et du raffinage, de celles des machines et équipements, de celles du cuir, articles de voyage et chaussures, de celles du textile, de celles de l'automobile et de celles de l'habillement et fourrures respectivement de 18,9%, 12%, 4,4%, 1,1%, 0,4% et 0,2% par rapport à fin septembre 2008.
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