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L'industrie se reprend au deuxième trimestre

L'activité industrielle se reprend au fil des mois. En effet, l'indice de production des industries manufacturières s'est amélioré de 0,9% en glissement annuel au deuxième trimestre de l'année en cours après avoir enregistré une légère progression de 0,6% au premier trimestre.

L'industrie se reprend au deuxième trimestre
Les industriels s'attendaient à une quasi-stabilité de la production des industries manufacturières au troisième trimestre par rapport au trimestre précédent.
Le premier semestre, se soldant ainsi par une croissance de 0,8% au lieu d'une baisse de 1,3% un an auparavant, selon la dernière note de conjoncture de la Direction des Etudes et des Prévisions Financières.
Cet accroissement est dû essentiellement à la reprise de la production des industries d'habillement et fourrures, de celle de cuirs, d'articles de voyage et de chaussures, de celle des machines d'équipement et de celle d'automobiles. Celle-ci ont réalisé à fin juin 2010 une progression de 1,1%, de 3,4%, de 1,7% et de 14,1% respectivement contre une baisse de 2,6%, de 8,3%, de 13,6% et de 7,1% un an auparavant.

La situation devait se stabiliser au cours du troisième trimestre, d'après les chefs d'entreprises interrogés dans le cadre de l'enquête de conjoncture élaborée par le Haut Commissariat au Plan.
Ces industriels s'attendaient à une quasi-stabilité de la production des industries manufacturières au troisième trimestre par rapport au trimestre précédent.
Cette évolution émanerait d'un bon comportement de la production de la chimie et de la parachimie, de celle des autres produits des industries alimentaires et de celle d'habillement, à l'exception des chaussures et du recul anticipé de l'activité des industries alimentaires, de celle des produits issus de la transformation des minéraux de carrière et de celle des produits de textile et bonneterie.

L'enquête de conjoncture de Bank Al-Maghrib fait ressortir, quant à elle, que même si le taux d'utilisation des capacités de production dans le secteur industriel a presque maintenu le même niveau depuis le mois de mois de mai (71%) jusqu'au mois d'août (72%), il reste toutefois en amélioration progressive par rapport aux niveaux enregistrés à partir de janvier 2009. Cette reprise de la production industrielle a contribué à l'accélération du rythme de progression de la production et de la consommation d'électricité.

En effet, après une évolution d'à peine 2,7% à fin août 2009, la production de l'électricité a progressé de 6,3% en glissement annuel à fin août de l'année en cours. Le rythme de progression de la consommation de l'électricité est passé d'une croissance de 2,1% à 5,7% en glissement annuel.
Cet accroissement s'explique par l'effet conjoint du renforcement des ventes de très haute, haute et moyenne tensions destinées au tissu productif de 5,2% et de celles de basse tension à usage essentiellement domestique de 7,9% par rapport à fin août 2009.

L'activité du raffinage a réalisé, quant à elle, une production en hausse de 29,7% en glissement annuel à fin juin 2010. Cette évolution recouvre une hausse de 54% de la production du gasoil, avec l'accroissement de la demande et le faible niveau de la production en 2009 et la baisse de 19% la production du fuel, en relation essentiellement avec le recul de la demande des industriels.
En ce qui concerne la croissance dans le secteur primaire, il dépend en grande partie de la récolte de la campagne céréalière.

Selon la dernière évaluation de la production des trois céréales (blé, orge, maïs), au cours de cette campagne est de 74,6 millions de quintaux, soit une baisse de 26.6% par rapport à la production de la campagne précédente et en hausse de 21.8% par rapport à la moyenne des cinq dernières années.
14.58 MQx de cette récolte est déjà collectée à fin août dernier, selon la situation arrêtée à cette date par l'Office national interprofessionnel des céréales et des légumineuses (ONICL). Ce qui s'inscrit en baisse de 26% par rapport à la campagne précédente et en hausse de 10% par rapport à la moyenne quinquennale (2005-2009).

Presque la totalité de cette collecte est constituée du blé tendre (14.51 MQx), soit l'équivalent de 45% environ de la production de cette céréale, ce taux étant de l'ordre de 19% pour l'ensemble des céréales.

Cette collecte a permis de reporter le recours à l'importation pour le blé tendre. En effet, au terme du troisième mois de la campagne de commercialisation 2010/2011, les importations des céréales n'ont porté que sur le maïs (63%) d'orge (23%) et le blé dur (14%). Ces achats ont atteint environ 5,2 millions de quintaux. A la même période de la campagne précédente, ces importations étaient de 9,24 millions de quintaux. Pour les autres cultures, on note une baisse de 11% de la production des plantes sucrières au cours de la compagne 2009- 2010, en liaison avec les inondations dans les régions du Gharb et du Loukkos. S'agissant de la production des agrumes, elle s'est chiffrée en 2009-2010 à plus de 1,4 million de tonnes contre 1,2 million en 2008-2009.

L'oléiculture a réalisé, quant à elle, une production en hausse de 76%, terminant la compagne 2009-2010 avec une production de 1,5 million de tonnes contre moins de 800.000 tonnes lors la compagne précédente. Par contre, la production de la culture des primeurs a reculé, passant de 1,75 million de tonnes durant la campagne précédente à 1,65 million de tonnes, en 2009-2010, en raison des pertes dues aux mauvaises conditions climatiques.

Pêche côtière et artisanale

A fin juillet 2010, le volume des captures de la pêche côtière et artisanale se maintient sur un trend haussier, réalisant un taux de croissance de 16% par rapport à la même période de 2009, grâce essentiellement au renforcement de 18,4% du volume capturé des poissons pélagiques qui représentent 87,2% du volume total débarqué. Les débarquements de la pêche côtière et artisanale sont restés également sur leur lancée en termes de valeur. En fait, les ventes se sont accrues à fin juillet 2010 de 4,2% en glissement annuel. Cette évolution est due à l'accroissement de la valeur des captures des poissons pélagiques et de celle des crustacés respectivement de 16,2% et de 4,1% par rapport à fin juillet 2009.
Les exportations des produits de la mer ont rapporté, à fin juillet 2010, près de 7 milliards de dirhams de recettes, en légère progression (+0,8%) par rapport aux recettes générées à la même période de l'année 2009.
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