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L'inflation repart à la hausse en 2011

Elle devrait atteindre 2,3% l'année prochaine, après un taux de 1% en 2010, soit un niveau similaire à celui enregistré en 2009.

L'inflation repart à la hausse en 2011
Après une accalmie de deux ans, l'inflation devra monter l'année prochaine pour se situer à 2,3%.
Après une accalmie en 2009 et 2010, l'inflation devra repartir à la hausse l'année prochaine. En fait, d'après les estimations de Bank Al-Maghrib, l'inflation devrait atteindre 2,3% en 2011, après un taux qui dépasserait pas 1% pour 2010, soit un niveau similaire à celui enregistré en 2009.

Cette montée de l'inflation se déclenchera, d'après la Banque centrale, dans son dernier Rapport sur la politique monétaire, dès le premier trimestre de l'année prochaine. En fait, elle devra se situer au cours des trois premiers mois de l'année 2011 autour de 2,3%. C'est le niveau qu'elle gardera durant le second trimestre de la même année, pour passer à un rythme supérieur au troisième trimestre, au cours duquel elle devra atteindre 2,5% et finir à seulement 2% au quatrième trimestre. Ce taux devra être maintenu au cours du premier trimestre de l'année 2012, l'inflation devant s'établir à 2%.

Toutefois, il est à noter, comme le précise la Banque centrale, que ces prévisions sont effectuées sur la base d'hypothèses considérées comme les plus probables, mais qui risquent de faire face à plusieurs sources d'incertitudes. Celles-ci proviendraient aussi bien de l'évolution future des variables exogènes que des modèles utilisés pour la prévision, qui peuvent impacter à la hausse comme à la baisse le niveau d'inflation prévu. Il s'agit notamment, précise-t-on, des risques potentiels liés aux incertitudes entourant l'évolution future des crédits et des prix à l'import. Il faudra également prendre en considération l'évolution de l'économie nationale. D'après BAM, les perspectives de l'économie nationale pour l'année 2011 laissent entrevoir la poursuite de la relance de l'activité non agricole tirée essentiellement par la demande intérieure publique et privée.

Pour la demande extérieure adressée au Maroc, elle reste conditionnée par la reprise de l'activité chez les principaux partenaires commerciaux du Royaume, notamment en Europe. En ce qui concerne l'activité agricole, on rappelle que le ministère de l'Agriculture s'attend à une campagne 2010-2011 favorable en raison des conditions climatiques de démarrage et des mesures prises dans le cadre du plan « Maroc vert », notamment les subventions des semences céréalières et l'extension des surfaces irriguées.

Ce qui devrait donner lieu à une production céréalière de 70 millions de quintaux pour la présente campagne agricole, soit un niveau relativement supérieur à une campagne agricole moyenne.
Pour l'activité non agricole, elle devrait rester sur sa lancée grâce à la dynamique de la demande intérieure. En effet, celle-ci resterait soutenue grâce aux investissements publics qui affichent une augmentation de 21,4%, au titre de la loi de Finances 2011.

La consommation des ménages devra également rester soutenue, vu les perspectives de réalisation d'une bonne campagne agricole et de la reprise des transferts des MRE.La demande étrangère adressée au Maroc est prometteuse et laisse entrevoir des signes de reprise, avec une reprise progressive de l'économie mondiale. Même si cette reprise de l'économie est encore relative, ces évolutions laissent présager, selon BAM, une poursuite du redressement de l'activité économique pour l'année 2011. Pour le marché du travail, les dernières données disponibles datant du 3e trimestre 2010 indiquent une légère baisse du taux de chômage qui est passé de 9,8 à 9%, soit une baisse de 0,8% en glissement annuel.

Amélioration du marché du travail

L'amélioration du marché du travail a profité aussi bien au milieu urbain que celui rural. Les principales créations d'emplois sont enregistrées au niveau des secteurs des services, BTP, agriculture, forêt et pêche, soit respectivement 73.000, 52.000 et 40.000 nouveaux postes. En revanche, le secteur industriel a enregistré une perte de près de 70.000 emplois. L'enquête de conjoncture de Bank Al-Maghrib du 3e trimestre de l'année en cours fait état d'une légère progression, pour le 4e trimestre 2010, de l'effectif global employé dans le secteur industriel, accompagnée d'une quasi-stabilité dans les branches des industries chimiques et parachimiques.
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