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Adoption du décret relatif au recouvrement des droits d'importation du blé

Après avoir étudié le projet de loi relatif au contrôle et à la répression des infractions ayant trait à l'urbanisation et la construction, le Conseil de gouvernement a reporté, jeudi dernier à Rabat, l'examen de ce texte de loi afin de permettre au gouvernement de prendre le temps nécessaire pour étudier ce texte dans ses divers aspects.

Adoption du décret relatif au recouvrement des droits d'importation du blé
Le Conseil a ensuite étudié et adopté, lors de la même réunion, le projet de décret approuvant le cahier des charges générales pour la vente de coupes de produits forestiers dans les forêts domaniales ou soumises au régime forestier. Présenté par le ministre chargé des Affaires économiques et générales, Nizar Baraka, ce futur décret vise à introduire des amendements dans certaines dispositions dudit cahier des charges qui date du 3 mai 1957. Cette action est engagée dans le but de trouver un cadre de contractualisation caractérisé par la transparence et l'équilibre entre les contractuels et de dépasser le contenu de certaines dispositions dont la mise en œuvre engendre certaines discordes.

Le Conseil de gouvernement a examiné, par la suite, un décret présenté par le ministre chargé de l'Artisanat au nom du ministre des Finances et de l'Economie, visant à maintenir le coût des importations de blé dur à 320 DH le quintal et à faciliter l'approvisionnement normal du marché national. Selon le ministre de la Communication, porte-parole du Gouvernement, qui s'exprimait lors d'un point de presse tenu à l'issue du Conseil de gouvernement, le ministre chargé de l'Artisanat a fait remarqué la baisse de la production mondiale des céréales qui a enregistré une chute de 14% durant la campagne 2010-2011 par rapport à la saison précédente à cause de la baisse de la production de l'Union européenne, du Canada, du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord. Selon le même responsable, le maintien de la taxe d'importation du blé aura un impact sur l'approvisionnement normal des minoteries eu égard aux prévisions sur l'évolution du marché mondial et l'absence de signes d'une baisse des prix.

Par ailleurs, La ministre de l'Energie, des Mines, de l'Eau et de l'Environnement, Amina Benkhadra, a présenté lors de cette réunion l'état d'avancement des grands projets d'énergies renouvelables en cours de réalisation dans le cadre de la stratégie du ministère. Ledit programme place, en effet, la promotion de ce type de ressource et de l'efficience énergétique en priorité nationale. Selon la ministre, la mise en oeuvre des programmes des énergies solaire et éolienne à l'horizon 2020, avec une capacité de production de 2.000 mégawatts pour chacune d'entre elles, traduit dans les faits l'importance primordiale qu'accorde S.M. le Roi au développement des énergies renouvelables, qui constituent la solution adéquate pour le Maroc dans son effort de relever le défi de la sécurité d'approvisionnement en énergie, de la protection de l'écosystème et du développement durable.

Mme Benkhadra a fait remarquer que ces projets ne sont pas limités vu que la porte reste grande ouverte devant l'initiative privée nationale et internationale portant sur la production de l'électricité à partir des énergies renouvelables. La ministre a saisi cette occasion pour rappeler les conventions, signées à Ouarzazate et qui définissent les domaines d'intervention à toutes les étapes du plan énergétique solaire aussi bien de l'Etat, de l'Agence marocaine de l'énergie solaire que de l'Office national de l'électricité, en tant que partenaires stratégique sen matière de mobilisation, d'acheminement et d'exportation de la production des futures stations d'énergie solaire.

Taux d'adhésion à la grève

Lors de sa réunion, l'Exécutif a suivi un exposé de Saad Alami sur le taux de participation des fonctionnaires à la grève générale observée mercredi dernier dans le secteur public et à laquelle ont appelé les différentes centrales syndicales. Selon le ministre, le taux de participation à ce débrayage était très variable et allait de 0 à 70%. « Ce taux changeait en fonction des ministères et des établissements publics», a-t-il souligné.
Les membres du gouvernement se sont accordés à souligner, dans ce sens, l'importance qu'accorde l'Exécutif au dialogue social et la profonde volonté affichée par les ministres d'instaurer un dialogue sérieux avec les partenaires sociaux dans le but d'atteindre des résultats concrets qui prennent en considération les intérêts de la masse ouvrière et la préservation de l'équilibre socio-économique. M. Alami a, pour sa part, rappelé les différents acquis consolidés à travers les différents rounds du dialogue social et qui ont permis de répondre aux revendications légitimes de la classe ouvrière.
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