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La campagne agricole 2009-2010 a enregistré un bilan positif en dépit des aléas de la conjoncture économique internationale qui ont causé le recul des exportations de certains produits agricoles. C'est le constat établi par le ministre de l'Agriculture et de la Pêche maritime Aziz Akhennouch qui a présenté, hier, à la réunion hebdomadaire du conseil de gouvernement un exposé en la matière.
Le responsable gouvernemental estime que la mise en place du plan Maroc vert et la persévérance des agriculteurs ont permis de réaliser de bons résultats vu les indicateurs de la production végétale et animalière. Ce qui permettra à la prochaine saison de démarrer sous de bons auspices.
Les conditions climatiques exceptionnelles ainsi que les mesures de soutien étatiques ont eu un impact positif sur le volume de production. En effet, les actions gouvernementales mises en place ont permis une utilisation record des semences ainsi que l'augmentation du rythme de l'acquisition des tracteurs.
Les précipitations abondantes de l'année 2009-2010 ont permis, pour leur part, de hisser de manière significative le taux de remplissage des barrages à vocation agricole dont le niveau est estimé à une moyenne de 84%. Selon les données du ministère, cette année agricole s'est caractérisée par une production céréalière de l'ordre de 74,6 millions de quintaux sur une superficie de 4,8 millions d'hectares alors que l'année dernière était exceptionnelle avec un volume qui s'est établi à 102 millions de quintaux. En dépit de la pluviométrie exceptionnelle de cette année, bon nombre de facteurs ont contribué au recul de la production céréalière en 2009/2010 selon le département d'Aziz Akhennouch.
On peut citer entre autres les inondations dans quelques régions agricoles, la hausse des températures entre le 10 mars et le 10 avril… On s'attend à ce que les quantités accumulées des céréales représentent un taux de 60 % à l'instar des années précédentes. Il est aussi à noter une baisse des importations du Maroc en céréale de 38,5 % en comparaison avec 2009. Les quantités commercialisées du blé tendre déclarées par les intervenants est de 26,4 millions de quintaux. Les besoins en exportation du blé tendre sont estimés à fin décembre à 12 millions de quintaux.
En ce qui concerne, les implantations sucrières, on enregistre une baisse de production à cause du rétrécissement des superficies cultivées et la diminution de la rentabilité dans les régions du Gharb et du Loukouss à cause des inondations. Par contre, on note une grande amélioration du rendement dans la région de Tadla
S'agissant des olives, la superficie implantée est de 36 500 hectares dont 9000 rentrant dans le cadre des enjeux du millénaire. Les indicateurs du secteur oléicole sont positifs et l'on s'attend à une bonne saison pour ce secteur grâce aux conditions climatiques favorables.
Du côté des agrumes, on note une hausse de 11 % de la production et de 1 % des exportations. Concernant les primeurs, la production a baissé à cause des mauvaises conditions climatiques dans la région de Souss-Massa-Draa en décembre et janvier. Les aléas de la crise internationale ont impacté négativement la demande des familles européennes en la matière. Les tomates sont le produit qui a le plus subi les effets de la crise et des conditions climatiques dès le lancement de la saison des exportations. Selon le ministère de tutelle, malgré les circonstances très difficiles, les professionnels marocains ont pu préserver leur place sur le marché européen. Les exportations des pommes ont également enregistré un saut qualitatif en comparaison avec la saison 2008/2009.
Sur le registre avicole, la production des viandes blanches s'est stabilisée avec une augmentation de la production des œufs de 5 %. La production du lait a connu, par ailleurs, une hausse palpable de 9 %. Les viandes rouges ont enregistré une hausse de 5 % en raison des conditions climatiques favorables au cours des deux dernières saisons.
Le responsable gouvernemental estime que la mise en place du plan Maroc vert et la persévérance des agriculteurs ont permis de réaliser de bons résultats vu les indicateurs de la production végétale et animalière. Ce qui permettra à la prochaine saison de démarrer sous de bons auspices.
Les conditions climatiques exceptionnelles ainsi que les mesures de soutien étatiques ont eu un impact positif sur le volume de production. En effet, les actions gouvernementales mises en place ont permis une utilisation record des semences ainsi que l'augmentation du rythme de l'acquisition des tracteurs.
Les précipitations abondantes de l'année 2009-2010 ont permis, pour leur part, de hisser de manière significative le taux de remplissage des barrages à vocation agricole dont le niveau est estimé à une moyenne de 84%. Selon les données du ministère, cette année agricole s'est caractérisée par une production céréalière de l'ordre de 74,6 millions de quintaux sur une superficie de 4,8 millions d'hectares alors que l'année dernière était exceptionnelle avec un volume qui s'est établi à 102 millions de quintaux. En dépit de la pluviométrie exceptionnelle de cette année, bon nombre de facteurs ont contribué au recul de la production céréalière en 2009/2010 selon le département d'Aziz Akhennouch.
On peut citer entre autres les inondations dans quelques régions agricoles, la hausse des températures entre le 10 mars et le 10 avril… On s'attend à ce que les quantités accumulées des céréales représentent un taux de 60 % à l'instar des années précédentes. Il est aussi à noter une baisse des importations du Maroc en céréale de 38,5 % en comparaison avec 2009. Les quantités commercialisées du blé tendre déclarées par les intervenants est de 26,4 millions de quintaux. Les besoins en exportation du blé tendre sont estimés à fin décembre à 12 millions de quintaux.
En ce qui concerne, les implantations sucrières, on enregistre une baisse de production à cause du rétrécissement des superficies cultivées et la diminution de la rentabilité dans les régions du Gharb et du Loukouss à cause des inondations. Par contre, on note une grande amélioration du rendement dans la région de Tadla
S'agissant des olives, la superficie implantée est de 36 500 hectares dont 9000 rentrant dans le cadre des enjeux du millénaire. Les indicateurs du secteur oléicole sont positifs et l'on s'attend à une bonne saison pour ce secteur grâce aux conditions climatiques favorables.
Du côté des agrumes, on note une hausse de 11 % de la production et de 1 % des exportations. Concernant les primeurs, la production a baissé à cause des mauvaises conditions climatiques dans la région de Souss-Massa-Draa en décembre et janvier. Les aléas de la crise internationale ont impacté négativement la demande des familles européennes en la matière. Les tomates sont le produit qui a le plus subi les effets de la crise et des conditions climatiques dès le lancement de la saison des exportations. Selon le ministère de tutelle, malgré les circonstances très difficiles, les professionnels marocains ont pu préserver leur place sur le marché européen. Les exportations des pommes ont également enregistré un saut qualitatif en comparaison avec la saison 2008/2009.
Sur le registre avicole, la production des viandes blanches s'est stabilisée avec une augmentation de la production des œufs de 5 %. La production du lait a connu, par ailleurs, une hausse palpable de 9 %. Les viandes rouges ont enregistré une hausse de 5 % en raison des conditions climatiques favorables au cours des deux dernières saisons.
