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La situation de la criminalité au Maroc est surveillée de près et tout dysfonctionnement est corrigé dans les meilleurs délais et avec la fermeté requise, a affirmé, mercredi à Rabat, le ministre de l'Intérieur, Taib Cherkaoui, qui intervenait lors de la séance des questions orales à la Chambre des représentants. Il a, à cet égard, souligné que la stratégie du ministère pour maintenir la sécurité et lutter contre le crime, est fondée sur la réalisation d'études analytiques pour déterminer les zones qui enregistrent un taux de criminalité élevé, s'enquérir des méthodes et procédés adoptés par les criminels et connaître les causes directes de ce fléau.

Selon le ministre, les réseaux de Caïdat et des annexes administratives ont été renforcés à raison de 66 nouvelles unités par an. De leur côté, les services de police, de la Gendarmerie royale, des Forces auxiliaires et de la Protection civile ont créé un total de 192 nouvelles unités durant les années 2008 et 2009. Cherkaoui a fait état de la modernisation et du développement des procédures de travail de ces services par l'intégration de nouvelles technologies, dont la vidéo-surveillance et l'adoption de nouvelles techniques, outre le développement du sens sécuritaire chez les agents et cadres de la police judiciaire, à travers la formation et la formation continue et la promotion du partenariat et la coordination avec les secteurs publics et privés.

La lutte efficace contre la criminalité de la part des services de la Gendarmerie royale et de la Sûreté nationale a permis d'enregistrer quelque 473.000 cas en 2009, contre 457.000 en 2008, soit une hausse de 3,46 %, a précisé le ministre. Il a, par ailleurs, assuré que la situation sécuritaire dans la ville de Casablanca "demeure normale", en ce sens qu'une baisse sensible de 7,52 % du taux de criminalité a été enregistrée au niveau de cette métropole durant les 3 premiers mois de l'année en cours en comparaison avec 2009, et ce, a-t-il dit, grâce à l'intérêt particulier accordé à cette ville, aussi bien par le renforcement des ressources humaines et financières des services de Sûreté, qu'au niveau du déploiement de 5 escadrons de la brigade légère d'intervention rapide (BLIR), comprenant 3.000 éléments. Pour ce qui de la situation au niveau des préfectures Agadir-Ida Outanane et Inzegane-Aït Melloul, Cherkaoui a indiqué que les efforts déployés par les forces de sécurité ont grandement contribué à la maîtrise de la situation, avec l'enregistrement de 7.220 cas en 2009 à Agadir, contre 5.081 en 2008, et 3.707 cas en 2009 à Inzegane-Aït Melloul, contre 4.130 en 2008.

Concernant le déficit enregistré au niveau des services de sécurité dans les petites villes, le ministre a affirmé que la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) aspire à créer 89 commissariats dans les petites villes, dotés des ressources humaines et financières nécessaires à l'horizon 2017.
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