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Ramadaniat Al Baida a tenu ses promesses

La 4e édition des nuits culturelles « Ramadaniat Al Baida'' (19 août au 5 septembre) à Casablanca a permis de consolider les acquis et d'ouvrir de prometteuses perspectives sur l'avenir, a affirmé Hassan Neffali, président délégué de la Coalition marocaine de la culture et des arts.

Ramadaniat Al Baida a tenu ses promesses
Ramadaniat Al Baida a honoré plusieurs artistes marocains.
Dans une déclaration à la MAP, il a souligné que l'organisation de cet événement est en soi un acquis au vu de la modicité des moyens alloués à l'événement, faisant remarquer que le soutien de sponsors et des partenaires reste très maigre hormis celui l'arrondissement urbain de Sidi Belyout, partenaire de la manifestation. Autre acquis souligné par lui, le prolongement de la durée de ses Ramadaniat passée de 12 à 18 jours et nuits et ce, à la demande du grand public qui désire que cet événement puisse s'étaler sur tout le mois de Ramadan.
Revenant sur les faits marquants de cette édition, M. Neffali a d'emblée mis en avant l'hommage posthume rendu au réalisateur et critique cinéma disparu Nourredine Kachti son film "Making off Islamour'', la rencontre-signature avec le poète Ahmed Sabri sur son recueil " Ahdani Khoukha Wa Mat'' (littéralement il m'a offert une pêche et mourut).

Autres faits marquants et non des moindres, l'hommage rendu au monstre sacré de la chanson marocaine, Abdelouaheb Doukkali en présence de ses nombreux fans et une belle brochette d'artistes et de décideurs dans le domaine de la culture et de la communication. Il a aussi noté le succès des soirées thématiques programmées lors de cette édition et dédiées, entre autres, au Melhoun, à la musique populaire, Amazigh ou encore Ganouie avec un concert du Maâlem Mustapha Bakbou. Des soirées animées jusqu'à des heures tardives dans la soirée et devant un public nombreux et conquis. Et aussi les représentations théâtrales avec la pièce « Naker Lhssan » ( l'ingrat) de la troupe Tensifet. Et en clôture, la finale du concours de déclamation du coran qui a mis en compétition et révélé de mélodieuses voix parmi les petits apprenants et déclamateurs du Saint Coran.

Tout en se félicitant du « succès » de cette édition et de sa «bonne organisation », M. Neffali a formé le vœu que les prochaines éditions puissent convaincre d'autres partenaires et attirer des sponsors pour la bonne cause. Cette quatrième édition organisée en partenariat avec le Conseil de la ville et le soutien du ministère de la Culture et du Théâtre national Mohammed V à Rabat, a investi plusieurs espaces à Casablanca, en l'occurrence l'Ecole des Beaux-arts, la Skala, le complexe culturel de Sidi Belyout, la coupole du parc des Nations unis ainsi que des espaces improvisés en plein air.

Casablanca vue par les romanciers

La 4e édition de Ramadaniat Al Baida a été ouverte par la formation musicale ‘'Horse Traces''. L'évènement a par ailleurs réservé un temps pour les projections cinématographiques avec un hommage posthume au réalisateur et critique cinéma disparu Nourredine Kachti pour son film ‘'Making off Islamour''. Et aussi, ‘'les enfants terribles de Casablanca'' (Oulidat Casa), le dernier opus du cinéaste Abdelkarim Derkaoui. L'édition a été marquée aussi par une nuit dédiée aux romanciers marocains, entre autres, Mohamed Azzedine Tazi, Mustapha Mesnaoui ou encore Mohamed Jabrane. Toujours sur ce même registre, une table-ronde sur le thème «Casablanca vue par les romanciers» a été organisée en présence notamment de Mohamed Souf et Abderrahim El Aalam. Dans le registre musical, les organisateurs ont prévu des soirées thématiques dédiées, entre autres, au Melhoun, à la musique populaire ou encore ganouie avec un concert du Maâlem Mustapha Bakbou.
En clôture, il y avait la finale du concours de déclamation du Coran qui s'est déroulée au complexe culturel de Sidi Belyout, lequel a abrité durant la vie de ce festival une exposition sur la mémoire de Casablanca, une œuvre du calligraphe Brahim Hanin.
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