Une opération qui permettra au Maroc de financer le déficit budgétaire de 2010 conformément à la stratégie de financement du trésor basée sur l'arbitrage entre financements interne et externe. On vise «à obtenir le meilleur coût possible pour la collectivité tout en réduisant les risques associés ». Le ministre de l'Economie et des finances a tenu à souligner, lors d'une conférence de presse tenue hier à Rabat, que son département favorise le développement du marché intérieur de la dette sans effet d'éviction du secteur privé : «On cherche tous les moyens permettant à notre pays d'avoir le financement nécessaire pour mener à bien les opérations d'investissement. Avec cette émission obligataire, on veut limiter la pression sur la liquidité intérieure sinon on serait appelé à faire des arbitrages en fonction des priorités.
Ce qui risquerait de se répercuter sur quelques secteurs dont les PME. Nos institutions et notre système financier et bancaire se trouvent après cette opération, très réconfortés. », Signale-t-il. Le Maroc a pu consolider son image à l'international. Plusieurs facteurs ont plaidé pour l'arbitrage en faveur du recours au Marché financier international (MFI) dont la notation «Investment Grade» et l'existence de marges en matière d'endettement extérieur qui reste très faible en comparaison avec d'autres pays. « On est dans un niveau qui ne suscite pas d'inquiétudes par rapport au fait d'honorer des engagements. Les ratios de vulnérabilité témoignent de notre capacité de remboursement. », indique Salaheddine Mezouar. En outre, plusieurs points forts sont à l'actif du Maroc selon le responsable gouvernemental.
Il énumère la stabilité sociale, un potentiel de croissance avérée, adossée à des stratégies sectorielles ambitieuses, des fondements macro-économiques maîtrisés,un secteur bancaire solide, un marché domestique des valeurs du trésor mature et un niveau d'endettement soutenable. «Le pays donne la visibilité par rapport aux investisseurs. Le Maroc ne vit pas au dessus de ses moyens.», Indique-t-il. Les agences de notation et la presse internationale ont vivement salué la sortie réussie du Royaume sur le MFI et les performances de l'économie marocaine.
Il faut dire que cette sortie a été bien étudiée par le Maroc. Depuis mars dernier, on réfléchit à cette opération qui était prévue en avril. Mais, le ministère a préféré reporter sa décision en raison de la crise grecque. Un climat d'attentisme régnait sur le marché international qui avait été observé de près pendant des mois. On avait décidé, en effet, de reporter l'émission dans l'attente d'une amélioration des conditions du marché. Les principaux indicateurs, le cours de l'euro ainsi que les évènements économiques et financiers et les sorties des autres émetteurs sur le MFI ont été suivis par le Maroc qui a saisi le moment opportun.
Le choix du 28 de la date s'est révélé un véritable succès. Le profil des investisseurs est très rassurant.
«Ce sont des gestionnaires stables et non spéculatifs ». Les gestionnaires de fonds représentent 49 %, les banques 30 %, les fonds alternatifs 14 %, les assurances et caisses de retraite 5 % et les autres 2 %. Sur le plan géographique, l'Europe vient en tête avec 47 % des investisseurs suivie par les Etats-Unis ( 20 %), la région MENA (19 %), l'Asie ( 4 %) et les autres ( 10 %).
Ce qui risquerait de se répercuter sur quelques secteurs dont les PME. Nos institutions et notre système financier et bancaire se trouvent après cette opération, très réconfortés. », Signale-t-il. Le Maroc a pu consolider son image à l'international. Plusieurs facteurs ont plaidé pour l'arbitrage en faveur du recours au Marché financier international (MFI) dont la notation «Investment Grade» et l'existence de marges en matière d'endettement extérieur qui reste très faible en comparaison avec d'autres pays. « On est dans un niveau qui ne suscite pas d'inquiétudes par rapport au fait d'honorer des engagements. Les ratios de vulnérabilité témoignent de notre capacité de remboursement. », indique Salaheddine Mezouar. En outre, plusieurs points forts sont à l'actif du Maroc selon le responsable gouvernemental.
Il énumère la stabilité sociale, un potentiel de croissance avérée, adossée à des stratégies sectorielles ambitieuses, des fondements macro-économiques maîtrisés,un secteur bancaire solide, un marché domestique des valeurs du trésor mature et un niveau d'endettement soutenable. «Le pays donne la visibilité par rapport aux investisseurs. Le Maroc ne vit pas au dessus de ses moyens.», Indique-t-il. Les agences de notation et la presse internationale ont vivement salué la sortie réussie du Royaume sur le MFI et les performances de l'économie marocaine.
Il faut dire que cette sortie a été bien étudiée par le Maroc. Depuis mars dernier, on réfléchit à cette opération qui était prévue en avril. Mais, le ministère a préféré reporter sa décision en raison de la crise grecque. Un climat d'attentisme régnait sur le marché international qui avait été observé de près pendant des mois. On avait décidé, en effet, de reporter l'émission dans l'attente d'une amélioration des conditions du marché. Les principaux indicateurs, le cours de l'euro ainsi que les évènements économiques et financiers et les sorties des autres émetteurs sur le MFI ont été suivis par le Maroc qui a saisi le moment opportun.
Le choix du 28 de la date s'est révélé un véritable succès. Le profil des investisseurs est très rassurant.
«Ce sont des gestionnaires stables et non spéculatifs ». Les gestionnaires de fonds représentent 49 %, les banques 30 %, les fonds alternatifs 14 %, les assurances et caisses de retraite 5 % et les autres 2 %. Sur le plan géographique, l'Europe vient en tête avec 47 % des investisseurs suivie par les Etats-Unis ( 20 %), la région MENA (19 %), l'Asie ( 4 %) et les autres ( 10 %).