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La métropole entre l'industrie et les services

Malgré le manque de formation professionnelle, le potentiel humain est un grand atout de la capitale économique.

La métropole entre l'industrie et les services
Les ressources humaines sont le point fort de Casablanca. C'est ce qui ressort des études récemment réalisées par des établissements bancaires autour des avantages industriels et humains de Casablanca. Toutefois, cette constatation n'exclut pas le fait que le potentiel humain dans la capitale économique enregistre un manque en formation professionnelle. Les acteurs économiques sont dans l'obligation d'instaurer un programme des stratégies visant la réactualisation continuelle de la formation pour leurs cadres vu la rude compétitivité internationale.

Néanmoins, Casablanca est la première zone portuaire du Royaume avec 60% des échanges. Elle est également le premier pôle industriel avec plus d'un tiers des établissements industriels du pays, 50% de la valeur ajoutée et 48% des investissements. Elle occupe aussi la première place financière du Royaume avec 30% du réseau bancaire.

La capitale économique est par ailleurs le premier contributeur à la création d'emplois avec plus de 46% de la population active au Maroc.
Casablanca doit, dans cette perspective, exhiber tous ses avantages et ses « atouts de séduction » économiques. D'ores et déjà, la ville est dans l'obligation de dresser une carte de route pour les entrepreneurs étrangers.
Par ailleurs, en tant que ville industrielle, Casablanca développe, depuis quelque temps, son industrie aéronautique, celle des automobiles et les services de l'offshoring.

Dans ce contexte, 20 mille entreprises ont été créées à la métropole entre 2007 et 2008. Les professionnels de l'industrie assurent qu'ils peuvent faire mieux. La politique des grands projets, qui concerne notamment l'urbanisation et le transport, dotera la région du Grand Casablanca d'une nouvelle source de développement. Ils doivent s'accompagner d'un programme d'éducation et de sensibilisation à long terme. Dans ce cadre, les élus seront les principaux acteurs de ce programme de développement. Ils sont appelés à être prêts et disponibles.

Ils vont, en collaboration avec la société civile, donner l'exemple de tout ce qui concerne l'implication dans l'intérêt collectif. La disponibilité et la proximité des élus semblent être les points forts d'une productivité meilleure. Mises à part la formation et la préparation des ressources humaines, la construction des infrastructures génératrices d'emplois ainsi que la compétitivité du coût des logistiques sont aussi importantes pour le développement économique de la cité blanche.
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Le tourisme, un secteur à développer

Outre les secteurs d'industrie et de services, la capitale économique œuvre également pour le développement de ses potentiels touristiques. Ainsi, le Centre régional de tourisme (CRT) met en œuvre sa stratégie de promotion du tourisme à Casablanca. Proposé aux autorités de la région, aux élus locaux et aux représentants du gouvernement, ce programme, qui se donne pour échéance l'horizon 2012, vise principalement à participer à l'accueil de plus d'un million de touristes par an, la construction de 5.700 chambres d'hôtel supplémentaires permettant d'atteindre trois millions de nuitées par an. Les investissements prévus en matière d'hôtellerie et de restauration sont de l'ordre de six milliards de dirhams.
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