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«Pour aller plus loin, il faut aller plus près»+

Le directeur général de l'Agence de l'Oriental revient sur le nouveau partenariat régional pour le développement.

«Pour aller plus loin, il faut aller plus près»+
Parmi les tendances lourdes des relations internationales, on observe par les moyens mis à disposition et le nombre des collectivités locales qui s'y adonnent une montée en puissance de la coopération décentralisée. L'une des caractéristiques de cette coopération c'est la mise en relation des territoires à territoires et l'inscription dans la durée des actions, des partenariats des opérations de jumelage et de toutes les formes de coopération. C'est précisément dans ce cadre du jumelage institutionnel, géré par le ministère des Affaires étrangères et de la Coopération et financé par l'Union européenne, que l'Agence de l'Oriental, bénéficiaire du projet, et son partenaire l'Agence andalouse de coopération internationale pour le développement (AACID), ont organisé, mardi dernier, une table ronde réunissant les institutions de coopération bilatérale et multilatérale pour le développement, afin de présenter des projets régionaux susceptibles d'intéresser les bailleurs de fonds. Ces derniers ont été invités à examiner des projets concrets issus d'une analyse-diagnostic régionale et d'une approche du développement régional présentée par Taoufiq Boudchiche, directeur du pôle Coopération internationale et Ahmed Lamrini, directeur du pôle de développement et opérations à l'Agence de l'Oriental.

Ces partenaires devraient aider à la réalisation de plusieurs projets que nous présente M. Mbarki dans cet entretien. Mais au-delà des projets, c'est la méthode choisie pour un nouveau partenariat régional qui mérite d'être retenue et qui pourrait demain être dupliquée dans d'autres régions. Il s'agit en fait, comme le souligne notre interlocuteur, de relever un défi, celui du passage de la région « d'une économie de la périphérie vers une économie compétitive, innovante et durable ». Dans ce sens, la capitale Oujda pourrait demain, dans le cadre d'un Maghreb, occuper une place de capitale d'une grande région frontalière avec l'Algérie sur 550 km depuis la station balnéaire de Saida au Nord jusqu'à Figuig au Sud.

L'Agence de l'Oriental, créée en 2006 dans le sillage de l'Initiative Royale pour le développement de l'Oriental, agissant dans le cadre de ses prérogatives, en termes de soutien, d'accompagnement et d'assistance aux opérateurs nationaux et régionaux, en faveur du développement de la région, est aujourd'hui un acteur incontournable pour les partenaires internationaux. C'est l'une des premières institutions publiques de développement à vocation régionale au Sud de la Méditerranée à bénéficier d'un projet de jumelage institutionnel, lequel est un instrument de la politique européenne de voisinage, destinée à renforcer les capacités des institutions publiques marocaines dans le cadre de l'Accord d'association avec l'Union européenne et des objectifs du statut avancé. L'organisation de cette table ronde des bailleurs de fonds s'inscrit, précise M. Mbarki, dans le cadre d'une démarche novatrice et d'une approche «gagnant-gagnant» qui permettra dans un futur proche à l'Agence de l'Oriental de gérer des fonds européens aux normes européennes.
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LE MATIN: L'agence de l'Oriental a organisé une table ronde des bailleurs de fonds pour un nouveau partenariat régional pour le développement. C'est une approche originale, une innovation, dites-vous. En quoi l'est-elle et quel est le principe de mobilisation des fonds ?

MOHAMED MBARKI:
L'une des missions et prérogative de l'agence est de mobiliser des fonds pour le territoire. On peut même dire que la mesure de performance de l'agence c'est sa capacité à mobiliser des fonds extrabudgétaires pour le développement. La mobilisation des fonds obéit à plusieurs types de contraintes. Le premier type de contraintes avec procédures, avis du ministère des Finances et négociations est relatif aux fonds dits importants pour contribuer aux projets coûteux d'infrastructures qui s'apparentent à des prêts à des taux concessionnels. La deuxième catégorie de fonds concerne les fonds d'aide au développement qui sont des subventions, des dons qui proviennent de bailleurs de fonds ou de la coopération décentralisée. C'est cette deuxième catégorie de fonds que nous avons choisie de mobiliser. Nous avons fixé des objectifs à notre plateforme de coopération dans le cadre du jumelage institutionnel avec l'UE. La région de l'Oriental avait introduit une demande auprès de l'UE et du ministère des Affaires étrangères d'inscription de la région dans un processus de jumelage institutionnel avec des régions de l'UE. Nous avons travaillé depuis 3 ans sur ce dossier en réalisant toutes les étapes, notamment celle de distinguer l'administration territoriale de l'agence de développement pour des questions de contenu et d'approche. Il y a donc le dossier administration territoriale sous la direction de la wilaya de l'Oriental et de l'autre coté l'agence de l'Oriental en tant qu'établissement public au service du développement régional. Autre étape importante, le lancement de l'appel d'offres européen. Des experts ont été désignés qui ont préparé le cahier de charge et deux appels d'offres ont été lancés, l'un par l'UE et l'autre par l'unité de gestion de projets au ministère des Affaires étrangères marocains. Quatre pays ont répondu pour la première partie du projet willaya administration territoriale et 5 pays ont répondu pour la partie agence de l'Oriental. Nous avons sélectionné la proposition espagnole, l'Andalousie et la Murcie ont été lauréates de l'appel d'offres de l'agence de l'Oriental, l'Andalousie et la Galicie ont été lauréates pour l'administration territoriale. La cheville ouvrière était l'Agence andalouse de coopération internationale au développement.

Quels sont les objectifs des deux projets ?

Pour l'agence de l'Oriental, il y a trois objectifs essentiels. L'amélioration des capacités de l'agence, son organisation, le code des procédures, l'organigramme, ses méthodes de travail …tout cela devant aboutir à une sorte d'agrément pour la gestion des fonds européens en d'autres termes pour habiliter l'agence à gérer des fonds
européens selon les normes européennes c'est-à-dire selon la garantie de traçabilité, du suivi, de l'évaluation de ces fonds. C'est important dans la mesure où il y a des fonds que nous pouvons mobiliser pour des projets mais qui nous échappent car nous nous heurtons à une volonté des bailleurs de fonds qui ne veulent pas placer ces fonds dans un système de gestion public qui n'assure pas la traçabilité ou à des acteurs de la société civile
qui n'ont pas la capacité de gérer ces fonds. Le deuxième objectif était de réunir une table ronde entre des bailleurs de fonds qui ont des lignes de fonds pour accompagner les projets d'investissement et des porteurs de projets. L'idée était de rapprocher les deux parties pour trouver dans une approche gagnant-gagnant des financements de projets. Le troisième objectif, c'est la création d'un centre de ressources et de services.

Au terme de plusieurs mois de mobilisation et de rencontres entre experts, à quoi avez-vous abouti concrètement et qui portera ce projet de centre de services et de ressources ?

A l'opération de jumelage institutionnel qui nous lie à l'Andalousie et qui a mobilisé comme vous l'avez dit des mois de travail, il fallait une action de coopération bilatérale. L'une des poursuites possibles de cette coopération, c'est la création à Oujda d'un centre de ressources et de services qui serait l' écho dans le sud de tous les centres équivalents qui existent dans le Nord, comme la Fondation des trois cultures, le dialogue euro-arabe, la Fondation Annah Lindt, IEMed de Barcelone… tous ceux qui s'occupent du développement sont situés sur la rive nord de la Méditerranée ; pourquoi ne pas avoir un interlocuteur, de ces organismes qui soit né et logé sur la rive sud ? Nous avons donc crée ce centre qui a de grandes ambitions, rapprocher les cultures, contribuer à la compréhension entre les peuples, contribuer au dialogue euro-maghrébin, entre les différents acteurs intellectuels, entreprises..Dans le cadre du jumelage, nous avons réuni un comité d'experts représentant tous ces centres du Nord à caractère associatif mais fortement appuyé par les institutions publiques. Après mure réflexion, nous pensons que le centre de services et de ressources sera un prolongement de l'agence de l'Oriental avant peut-être de devenir un centre autonome.

Ma question sera un peu abrupte mais avant les jeux et la culture disaient les Romains, il y a le pain. Avons-nous réglé les problèmes fondamentaux pour penser au dialogue des civilisations ?

L'objectif de la table ronde était de mobiliser des fonds pour contribuer au développement. Nous sommes pour cette partie développement en termes de projets à plus de 100 milliards de DH qui ont été investis dans l'Oriental de 2003 à 2010 et qui ont contribué à la modernisation des infrastructures et à la mise à niveau des villes. C'est un immense effort de l'Etat qui doit être accompagné par des projets de soutien et de proximité qui sont soumis au financement des bailleurs de fonds. C'est le pilier dit humain constitué de plusieurs axes, amélioration des services sociaux de proximité, c'est la génération de l'emploi de proximité et l'accès à la culture et au développement de la production culturelle. Ce sont des axes fortement inspirés par l'INDH.Le deuxième pilier de développement territorial est tourné vers des concepts nouveaux qui seront développés dans notre stratégie 2010-2013 à savoir la promotion de la compétitivité territoriale, du développement de pôles urbains attractifs et de la conservation des ressources et la protection du patrimoine. Ce sont des concepts nouveaux dans lesquels figurent le soutien à l'industrie, à l'agriculture, le soutien aux TIC. La compétitivité économique régionale c'est le développement urbain attractif avec le développement des villes mais aussi l'animation des petits centres périurbain et ruraux. Il y a également la préservation des ressources et le développement du patrimoine. Nous avons exposé à la table ronde, sur la base de fiches, tous ces projets.

Vous êtes parti d'une analyse-diagnostic des facteurs externes et endogènes pour préparer cette table ronde avec les bailleurs de fonds. Pouvez-vous présenter les détails des projets pour mieux comprendre les tenants et aboutissants de cette rencontre ?

Nous avons présenté un document avec des fiches de projets précis qui intéressent tout d'abord la compétitivité régionale, avec la relance industrielle, la reconversion agricole, la diversification de l'offre touristique, le développement des services exportables et l'économie du savoir. L'attractivité de la région est portée par des projets relatifs au renforcement des identités urbaines, à l'appui de la mise à niveau des quartiers urbains, à la gestion des services publics locaux, et à la qualification des petits centres. La conservation des ressources et la protection du patrimoine s'intéresse aux projets relatifs à la conservation des ressources naturelles et la protection et la réhabilitation des sites. Le volet amélioration des services sociaux de proximité s'intéresse au renforcement de l'enseignement scolaire et particulièrement le préscolaire qui n'est pas développé, au soutien aux services de santé, à l'appui à l'intégration sociale des personnes handicapées et au renforcement des centres sociaux. Le volet génération de l'emploi de proximité s'intéresse à l'amélioration de l'employabilité des jeunes, au soutien à la petite et moyenne entreprise, à l'appui à l'intégration territoriale des AGR, à l'économie sociale et au programme migrations et développement.

Le dernier volet, accès à la culture et au développement de la production artistique porte le programme d'amélioration de l'accès à la culture, le programme appui à la création et à la production artistique et au programme sauvegarde et valorisation du patrimoine culturel. L'agence de l'Oriental doit se mobiliser sur tous ces programmes qui renforcent les avantages comparatifs de la région et qui permettent de mobiliser des fonds qui vont aller directement dans les territoires.

Est-ce que cette stratégie préfigure ce que sera, demain, une région ?

C'est la première fois que des bailleurs de fonds se rencontrent autour d'une table ronde pour discuter d'une approche par projets. Cette rencontre sera institutionnalisée et sera annuelle avec la création de comité de suivi, comité des projets avec des sous comités de suivi par axes. Nous n'avons pas pensé à un modèle qui préfigure et il faut attendre la suite.

Qu'en est-il des projets de l'administration territoriale suivis par la wilaya ?

Ce sont des projets qui avancent bien et qui sont suivis avec beaucoup d'intérêt par la nouvelle équipe de la wilaya. Nous aurons une réunion le 22 octobre à Séville qui mettra en rapport les entreprises andalouses et celles de l'Oriental avec la présence des présidents des régions de l'oriental et de l'Andalousie. Nous allons conclure à Oujda vers la fin du mois de novembre avec le wali, les élus et les autorités de la région, la mise sur rails des projets sélectionnés. Nous avons des comités de suivi de l'agence de l'administration territoriale qui travaillent en synergie pour la promotion, l'attractivité et la compétitivité du territoire. Dans notre texte de création, il est dit que nous devons promouvoir le territoire.

Lequel territoire est très vaste représentant près de 12% du territoire national avec cette particularité d'être frontalier avec l'Algérie sur 550 km et de posséder une façade maritime de 200 km sur la Méditerranée ?

Nous avons des projets sur toute la région du Nord au Sud. Dans le sud nous avons une mobilisation de la coopération nationale internationale, de la coopération décentralisée, des actions de la société civile. Nous préparons une rencontre à l'UNESCO à Paris avec le soutien très fort de Mme Aziza Bennani notre ambassadrice pour contribuer à l'avancement du dossier de l'inscription de Figuig au patrimoine mondial. L'inscription au patrimoine national a beaucoup tardé et c'est regrettable. Nous allons conduire les deux processus ensemble grâce à une démarche de sensibilisation des instances internationales pour l'inscription de Figuig au patrimoine matériel et immatériel mondial et inscription au patrimoine national. C'est une manière de donner de la visibilité au patrimoine des oasis, en termes d'espaces, de modes de vie, de cultures, des relations sociales qui ont été tissées dans des lieux très fragiles qu'il faut protéger. Cet événement aura lieu au mois de mars et nous y travaillons concrètement par la multiplication des rencontres et par la publication d'ouvrages de qualité comme celui consacré à Figuig par Amar Abbou, historien, délégué de la culture et Marianne Boiléve qui est tombée amoureuse de Figuig et qui a eu un immense succès bien que non commercialisé. Les photos sont de Pierre Witt qui est photographe professionnel qui a séjourné à plusieurs reprises à Figuig et dont le travail porte principalement sur les espaces naturels, la montagne et le monde rural.

Un mot sur cet ouvrage ?

C'est un ouvrage destiné à faire connaître la région avec beaucoup d'informations pratiques sur sa situation, prés de la frontière algéro-marocaine, aux confins du désert, Figuig se trouve à environ 380 km à l'est d'Errachidia et à 376 km au sud d'Oujda. L'oasis, qui culmine à environ 900 mètres d'altitude, est entourée de moyennes montagnes et de cols. Informations aussi sur sa population qui compte un peu plus de 12.000 habitants, dont la majorité d'origine amazighe. L'oasis est constituée de sept ksours: Laabidate, Oudaghir, Ouled Slimane, Aït el Maîz, Hammam Tahtani, Hammam Fokani et Zenaga. La culture du palmier-dattier est la principale richesse de l'oasis. Figuig produit environ 2.500 tonnes de dattes par an, toutes variétés confondues. Les autres chapitres traitent du volet historique, du désert tout proche, de l'irrigation, de la palmeraie et ses jardins et de l'architecture des ksours. Un chapitre est consacré au mode de vie des populations locales. Enfin, Figuig est présentée dans le dernier chapitre comme une terre d'avenir. «Aujourd'hui, face à la dégradation du patrimoine bâti, la tâche la plus urgente est de restaurer et développer l'oasis». C'est ce que nous essayons de faire. Nous travaillons actuellement sur un ouvrage sur la biodiversité qui est une richesse inouïe de la région de l'Oriental. Nous avons aussi un ouvrage en cours pour la fin de l'année sur les paysages de l'Oriental et un guide de randonnées avec l'association française de randonnées qui intégrera cette région dans le réseau mondial des randonneurs.

Quels sont les projets dans la région Sud de l'Oriental ?

Dans le Nord, nous travaillons sur l'esprit d'entreprise, l'ouverture sur l'espace méditerranéen, les potentialités économiques importantes, l'existence de port, de la gare ferroviaire, de la gare maritime, de l'aéroport, du projet West Med, du grand projet touristique de la Marchica, tous ces grands projets qui placent le Nord de l'Oriental dans une démarche de compétitivité dans l'espace euroméditeranneen. Nous avons beaucoup de bailleurs de fonds qui s'intéressent à cette région comme la GTZ par exemple qui lance son projet Migration et développement qui devrait mobiliser les jeunes Marocains résidant en Allemagne pour la création d'entreprises dans leur pays, sans perdre leurs fonctions dans le pays d'accueil. Entre Figuig et Nador, nous avons toute la panoplie de développement !

Dans un récent séminaire organisé par les Fondations A. Bouabid et F. Ebert, nous avions abordé la problématique du développement des territoires au sens large qui renvoie à la finalité des politiques publiques pour lesquelles la région est appelée, à un titre ou à un autre, à devenir partie prenante. L'une des questions posées était relative aux nouvelles exigences de l'action publique sur les territoires comme prélude à des politiques plus efficaces. En fait le travail des agences préfigure un des modèles de la régionalisation ?

Probablement, mobiliser les potentialités des territoires, c'est une des marques du règne de Sa Majesté le Roi dans l'évolution institutionnelle. Et cette mobilisation des territoires doit aboutir à plus de développement, plus de proximité. Pour aller plus loin, il faut aller plus près avec une amélioration du PIB, avec aussi une amélioration du fonctionnement de la vie démocratique, participation des citoyens à la gestion publique, du renforcement des élites locales, de la participation des jeunes, des femmes. Nous avons fait une caravane dans l'Oriental et nous sommes allés dans les territoires les plus reculés pour expliquer aux citoyens ce qui est à leur disposition. Dans les territoires reculés, les citoyens de Tendrara, Telsint, Figuig et autre petits centres sont informés des mille et un projets qui se développent dans le pays. Ils souhaitent très vivement être également concernés. Sa Majesté le Roi est venu pour la vingtième fois en visite dans toute la région de l'oriental où il a séjourné. Quand Sa Majesté reste 15 jours à Figuig et se déplace à Telsint et Bni Tajit Bouarfa, les populations des petits centres se regroupent dans ces lieux et reprennent espoir avec les projets lancés. La caravane, c'est la volonté de porter ce message dans les petits centres. La caravane qui était représentée par l'agence ANAPEC, le fondation Banque populaire pour les microcrédits, la CNSS, l'OFPTT pour la formation a commencé fin juin, et s'est arrêtée pendant le mois de ramadan pour reprendre au mois d'octobre. Elle a eu un grand succès dans toutes ces localités avec la venue chaque jour de 400, 500 personnes qui ne savaient pas qu'ils ont le droit de bénéficier de la couverture médicale, de la formation ! Cette proximité nous permet d'avoir un autre regard sur les besoins des territoires et des populations et de mieux porter la coopération avec les instituions internationales comme le PNUD, l‘UNICEF, l'ONUDI avec qui nous faisons un guide de l'investissement régional et la DGSL. J'ai bon espoir que nous soyons parmi les premiers à achever la mise en place des plans communaux de développement qui permettront la rationalisation des disponibilités budgétaire attribuées aux communes pour la réalisation de leurs projets de développement.

Propos recueillis par Farida Moha
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