Sa notoriété a dépassé les frontières grâce à sa foisonnante carrière qui lui a permis de devenir un repère incontournable dans l'univers plastique marocain.
L'exposition rétrospective de ses œuvres à la Villa des arts de Rabat en est un témoin des plus éloquents. Ses multiples recherches et projets font de lui un artiste très rénovateur qui a pu toucher, à travers sa peinture, à plusieurs domaines, dont la transe des Gnaouas, une expérience qu'il a intitulée «Transe'Art» ayant fait le tour d'une multitude de chaînes de télévision internationales et de médias écrits, puis une autre création plastique avec la musique jazz, toujours avec des exhibitions spectaculaires en présence d'un grand public, avant d'arriver à son ultime expérience avec le sport, choisissant pour cela divers objets des sportifs comme le ballon, les balles, les boules, les roues de bicyclette… Autant de moyens pour accomplir une œuvre sportive.
«Je pense que cette approche du sport'art est une réflexion qui m'a poussé à chercher dans le sport parce que je trouve que c'est la seule chose qui fait sortir le public de chez lui. Je voulais au même temps attirer les gens qui aiment le sport vers une nouvelle forme de peinture joignant en même temps sport et art. C'est depuis l'an 2000 que j'ai entamé cette approche. J'ai déjà fait une expérience avec Aynaoui, Arazi et Karim Alami dans le tennis. Une autre à Tokyo, puis dans d'autres pays. Je voulais faire le plus grand tableau du monde au Maroc, où tous les sports seront représentés sur quatre hectares de superficie. Un projet très innovant qui n'a pas abouti, car on m'a laissé tomber à la dernière minute. Je suis aussi le premier à faire les installations au Maroc avec la Transe'art qui a été très médiatisée partout dans le monde», souligne l'artiste Zine.
Et d'ajouter que ce sens de recherches lui a été inculqué depuis ses premières années à l'école des Beaux-Arts, où « en plus du cursus annuel, je faisais également des recherches sur la calligraphie arabe et l'abstrait. Ce dernier étant pour moi une recherche très profonde dans la forme et la couleur pour donner vie à l'œuvre ».
Avec sa voie semi-figurative, son œuvre s'est développée au fil des années et des périodes qu'il s'est créées et où il s'agissait de fixer sur toile des moments et des personnages ayant marqué l'histoire du Maroc.
«Quand je suis rentré de France en 1965, c'était le choc pour moi, à cause de l'environnement marocain politique et social. Il y avait beaucoup de choses qui se passaient sur le plan de la liberté d'expression. C'est ce qui a influencé sur le choix des thèmes de mes œuvres. Après, j'ai commencé à revoir tout ce qui n'a pas été assez peint dans notre paysage marocain. Car, en général, les peintres qui sont venus avant moi ne faisaient que de l'abstraction. Je voulais montrer à l'étranger le beau visage du Maroc à ma manière dans le style expressionniste. Donc, j'ai peint le vrai Maroc, pas celui folklorique comme le faisait les autres naïfs et étrangers en introduisant de fausses idées par rapport à la réalité marocaine.
Dans le temps, on était un petit groupe (Cherkaoui, Gharbaoui, Demnati) qui faisait des recherches afin de créer sa propre école qui ne ressemble à aucun autre style. C'est pour cela que les expositions à l'étranger nous réussissaient parce qu'on ne ressemblait pas à d'autres peintres. Alors qu'il y avait d'autres peintres qui ne faisaient que copier l'Occident », explique A. Zine.
Sur le plan de la gestion et de l'enseignement des arts plastiques au Maroc, l'artiste Zine déplore la monopolisation de cet univers par un petit groupe qui a fait la pluie et le beau temps. «En général, c'étaient des moniteurs qui enseignaient et non de vrais enseignants. C'est pour cela que toute la génération qui en est sortie n'a rien ajouté à l'univers plastique marocain. Je crois que les seuls mouvements repris par d'autres peintres sont ceux de Cherkaoui et Zine », renchérit-il.
L'exposition rétrospective de ses œuvres à la Villa des arts de Rabat en est un témoin des plus éloquents. Ses multiples recherches et projets font de lui un artiste très rénovateur qui a pu toucher, à travers sa peinture, à plusieurs domaines, dont la transe des Gnaouas, une expérience qu'il a intitulée «Transe'Art» ayant fait le tour d'une multitude de chaînes de télévision internationales et de médias écrits, puis une autre création plastique avec la musique jazz, toujours avec des exhibitions spectaculaires en présence d'un grand public, avant d'arriver à son ultime expérience avec le sport, choisissant pour cela divers objets des sportifs comme le ballon, les balles, les boules, les roues de bicyclette… Autant de moyens pour accomplir une œuvre sportive.
«Je pense que cette approche du sport'art est une réflexion qui m'a poussé à chercher dans le sport parce que je trouve que c'est la seule chose qui fait sortir le public de chez lui. Je voulais au même temps attirer les gens qui aiment le sport vers une nouvelle forme de peinture joignant en même temps sport et art. C'est depuis l'an 2000 que j'ai entamé cette approche. J'ai déjà fait une expérience avec Aynaoui, Arazi et Karim Alami dans le tennis. Une autre à Tokyo, puis dans d'autres pays. Je voulais faire le plus grand tableau du monde au Maroc, où tous les sports seront représentés sur quatre hectares de superficie. Un projet très innovant qui n'a pas abouti, car on m'a laissé tomber à la dernière minute. Je suis aussi le premier à faire les installations au Maroc avec la Transe'art qui a été très médiatisée partout dans le monde», souligne l'artiste Zine.
Et d'ajouter que ce sens de recherches lui a été inculqué depuis ses premières années à l'école des Beaux-Arts, où « en plus du cursus annuel, je faisais également des recherches sur la calligraphie arabe et l'abstrait. Ce dernier étant pour moi une recherche très profonde dans la forme et la couleur pour donner vie à l'œuvre ».
Avec sa voie semi-figurative, son œuvre s'est développée au fil des années et des périodes qu'il s'est créées et où il s'agissait de fixer sur toile des moments et des personnages ayant marqué l'histoire du Maroc.
«Quand je suis rentré de France en 1965, c'était le choc pour moi, à cause de l'environnement marocain politique et social. Il y avait beaucoup de choses qui se passaient sur le plan de la liberté d'expression. C'est ce qui a influencé sur le choix des thèmes de mes œuvres. Après, j'ai commencé à revoir tout ce qui n'a pas été assez peint dans notre paysage marocain. Car, en général, les peintres qui sont venus avant moi ne faisaient que de l'abstraction. Je voulais montrer à l'étranger le beau visage du Maroc à ma manière dans le style expressionniste. Donc, j'ai peint le vrai Maroc, pas celui folklorique comme le faisait les autres naïfs et étrangers en introduisant de fausses idées par rapport à la réalité marocaine.
Dans le temps, on était un petit groupe (Cherkaoui, Gharbaoui, Demnati) qui faisait des recherches afin de créer sa propre école qui ne ressemble à aucun autre style. C'est pour cela que les expositions à l'étranger nous réussissaient parce qu'on ne ressemblait pas à d'autres peintres. Alors qu'il y avait d'autres peintres qui ne faisaient que copier l'Occident », explique A. Zine.
Sur le plan de la gestion et de l'enseignement des arts plastiques au Maroc, l'artiste Zine déplore la monopolisation de cet univers par un petit groupe qui a fait la pluie et le beau temps. «En général, c'étaient des moniteurs qui enseignaient et non de vrais enseignants. C'est pour cela que toute la génération qui en est sortie n'a rien ajouté à l'univers plastique marocain. Je crois que les seuls mouvements repris par d'autres peintres sont ceux de Cherkaoui et Zine », renchérit-il.