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L'expertise marocaine s'exporte en Afrique

L'expertise du Maroc en matière de gestion hydrique et d'assainissement s'exporte de plus en plus en Afrique avec la présence d'opérateurs dans la fabrication des réseaux d'eau potable, l'irrigation, ainsi que l'assainissement.

L'expertise marocaine s'exporte en Afrique
Sans nul doute, le Maroc est un bon exemple en matière de gestion de l'eau grâce notamment à sa remarquable politique de construction des barrages et à son expertise développée au fil des années en matière de gestion hydrique et d'assainissement. En témoignent les grands programmes d'investissement des acteurs du secteur de l'eau lancés par les régies autonomes, les concessionnaires et les sociétés gestionnaires. Et pour mettre en avant ces acquis et les faire partager avec d'autres pays africains, l'Association marocaine de l'eau potable et de l'assainissement (AMEPA) a organisé une rencontre récemment à Fès sur le thème « Les programmes d'investissement des acteurs du secteur de l'eau au Maroc et opportunités d'export vers les pays d'Afrique » avec la participation des responsables des régies autonomes, des concessionnaires, des sociétés gestionnaires en plus de quelques responsables représentant des pays africains de Burkina Faso, Cameroun et Mauritanie.

Ainsi, les représentants de la Radeef de Fès, l'ONEP et la Lydec ou les autres régies autonomes ont présenté leur programme à court et à long termes, chiffrés à quelques milliards de dirhams. Leurs plans d'investissement comprennent entre autres l'eau (investissements nouveaux, renouvellement, maintenance), l'assainissement (investissements, maintenance) en plus d'autres activités comme l'informatique, veille technologique, gestion clientèle, ressources humaines et management de la qualité. Le président de l'AMEPA, Abdelaziz Taariji, a indiqué dans son intervention que les conditions dans les pays africains sont propices pour des investissements dans le secteur de l'eau.

Il a ainsi passé en revue les différentes approches de prospection et les mesures d'accompagnement en incitant les opérateurs marocains à exploiter le marché africain encore vierge en la matière. « Il y a des opérateurs marocains déjà présents sur quelques marchés africains, comme le marché mauritanien où l'ingénierie marocaine s'impose en force dans la fabrication des réseaux d'eau potable, l'irrigation ainsi que l'assainissement. Mais le potentiel est important et il est essentiel de l'explorer. Nous espérons avec l'organisation de cette rencontre faire profiter les pays africains des expériences réussies du Maroc en la matière », a-t-il ajouté. Les responsables africains ont de leur côté précisé que le Maroc est un exemple en matière de gestion de l'eau au sein des pays en voie de développement, grâce notamment à sa remarquable politique de construction des barrages. Ils souhaiteraient ainsi profiter des expériences réussies du Maroc en la matière. A noter que dans le cadre de cette journée d'information, une visite a été organisée au chantier de la STEP (Station d'épuration des eaux usées) de Fès, dont la mise en œuvre est prévue pour 2012.

Impact écologique de la STEP de Fès

D'un coût global de 1,081 milliard de dirhams, le projet de la station dépuration des eaux usées de Fès et ses régions comprend la réalisation de cette station et l'exploitation pour une durée de 10 ans. La station d'épuration des eaux usées de Fès aura un impact remarquable sur l'environnement de la ville de Fès et ses régions ainsi que sur la qualité des eaux de l'oued Sebou. Ainsi, elle permettra d'améliorer les conditions de potabilisation de l'eau au niveau des prises ONEP, situées au niveau e Kariat Ba Mohamed et Mkansa, les conditions d'abreuvage des animaux, la santé et la salubrité des riverains.

La STEP favorisera également l'irrigation restrictive immédiatement à l'aval des rejets de la ville de Fès, la réduction des gaz à effet de serre pour une protection effective de l'atmosphère et le développement des conditions socio-économiques de la population du moyen Sebou. C'est un projet qui devrait réduire la pollution de l'Oued Sebou de 40%. Il s'inscrit dans le cadre du mécanisme du développement durable (Protocole de Kyoto).



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