Organisée sous l'égide des gouvernements marocain et espagnol et en collaboration avec le Centre international pour le développement des politiques migratoires (ICMPD) et la Fondation internationale d'administration et de politique publiques (FIIAPP), la conférence s'inscrit en droite ligne des travaux de coopération entre l'Europe et l'Afrique qui conjuguent désormais problèmes de migration et impératifs de développement.
«Nul ne peut ignorer les grandes mutations socio-économiques de ces dernières années et les défis majeurs imposés par les flux migratoires qui affectent autant les pays de transit, de destination que d'origine », a déclaré à cet égard, Eneko Landaburu, ambassadeur de l'Union européenne au Maroc, rappelant les efforts déployés par l'UE dans ce sens et la nécessité d'une responsabilité partagée des Etats. Une enveloppe budgétaire de 3 millions d'euros a été ainsi mise à disposition de ce programme euro-africain par l'Union qui mise sur le développement des pays émergents comme moyen de lutte contre la migration illégale.
Ce programme euro-africain, débuté à Rabat en juillet 2006, s'imposait «dans un contexte marqué par l'intensification des crises humanitaires constituées par les vagues successives de migrants africains en situation irrégulière vers l'Europe», a expliqué en avant-propos Youssef Amrani, secrétaire général du ministère des Affaires étrangères et de la Coopération.
D'où la mise en place du Plan d'action de Rabat qui a contribué à établir «un partenariat entre les pays d'origine, de transit et de destination afin de relever de la manière la plus pragmatique qui soit ces défis de la gestion migratoire», a poursuivi Youssef Amrani. Plusieurs conférences ministérielles successives ont déjà réuni une soixantaine de pays dans le cadre du processus euro-africain sur la migration et le développement et permis de jeter les bases d'un mécanisme de coopération flexible et dynamique entre les Etats de la route migratoire ouest-africaine. Promotion de la migration légale, lutte contre la migration irrégulière et corrélation entre migration et développement ont figuré parmi les problématiques traitées lors de ce qui est dorénavant appelé le «Processus de Rabat».
«La volonté politique du Maroc d'être coresponsable et de rechercher des solutions à ces défis migratoires permet d'avoir un dialogue constructif et pérenne mais représente surtout un exemple pour la région», a insisté Eneko Landaburu.
Car ces différentes réunions d'experts ont consacré le « processus de Rabat » comme cadre idoine pour le renforcement de la coopération entre pays d'Europe et d'Afrique, dans le domaine migratoire. Les travaux de ces trois jours se penchent sur des points encore plus complexes, notamment l'état des lieux des migrations des personnes vulnérables le long de la route migratoire ouest-africaine, la traite des personnes, notamment des femmes, des enfants et des mineurs non accompagnés ainsi que les stratégies envisagées pour leur protection.
«Une protection juridique dont les catégories vulnérables de migrants ont impérativement besoin» et que Youssef Amrani appelle de tous ses vœux, «en dehors de toute autre considération». Ainsi, les bonnes pratiques relatives aux politiques migratoires, les meilleures stratégies de défense en faveur de ces populations seront-elles discutées par une soixantaine de délégués représentant 27 pays africains et européens ainsi que 8 organisations internationales en vue d'être présentées sous forme de recommandations opérationnelles à la 3e Conférence ministérielle de Dakar sur la migration et le développement. A travers l'échange d'informations et de bonnes pratiques, une série de mesures concrètes et opérationnelles ont déjà vu le jour autour de ces questions de la migration, d'autres sont en instance de traitement.
«Nul ne peut ignorer les grandes mutations socio-économiques de ces dernières années et les défis majeurs imposés par les flux migratoires qui affectent autant les pays de transit, de destination que d'origine », a déclaré à cet égard, Eneko Landaburu, ambassadeur de l'Union européenne au Maroc, rappelant les efforts déployés par l'UE dans ce sens et la nécessité d'une responsabilité partagée des Etats. Une enveloppe budgétaire de 3 millions d'euros a été ainsi mise à disposition de ce programme euro-africain par l'Union qui mise sur le développement des pays émergents comme moyen de lutte contre la migration illégale.
Ce programme euro-africain, débuté à Rabat en juillet 2006, s'imposait «dans un contexte marqué par l'intensification des crises humanitaires constituées par les vagues successives de migrants africains en situation irrégulière vers l'Europe», a expliqué en avant-propos Youssef Amrani, secrétaire général du ministère des Affaires étrangères et de la Coopération.
D'où la mise en place du Plan d'action de Rabat qui a contribué à établir «un partenariat entre les pays d'origine, de transit et de destination afin de relever de la manière la plus pragmatique qui soit ces défis de la gestion migratoire», a poursuivi Youssef Amrani. Plusieurs conférences ministérielles successives ont déjà réuni une soixantaine de pays dans le cadre du processus euro-africain sur la migration et le développement et permis de jeter les bases d'un mécanisme de coopération flexible et dynamique entre les Etats de la route migratoire ouest-africaine. Promotion de la migration légale, lutte contre la migration irrégulière et corrélation entre migration et développement ont figuré parmi les problématiques traitées lors de ce qui est dorénavant appelé le «Processus de Rabat».
«La volonté politique du Maroc d'être coresponsable et de rechercher des solutions à ces défis migratoires permet d'avoir un dialogue constructif et pérenne mais représente surtout un exemple pour la région», a insisté Eneko Landaburu.
Car ces différentes réunions d'experts ont consacré le « processus de Rabat » comme cadre idoine pour le renforcement de la coopération entre pays d'Europe et d'Afrique, dans le domaine migratoire. Les travaux de ces trois jours se penchent sur des points encore plus complexes, notamment l'état des lieux des migrations des personnes vulnérables le long de la route migratoire ouest-africaine, la traite des personnes, notamment des femmes, des enfants et des mineurs non accompagnés ainsi que les stratégies envisagées pour leur protection.
«Une protection juridique dont les catégories vulnérables de migrants ont impérativement besoin» et que Youssef Amrani appelle de tous ses vœux, «en dehors de toute autre considération». Ainsi, les bonnes pratiques relatives aux politiques migratoires, les meilleures stratégies de défense en faveur de ces populations seront-elles discutées par une soixantaine de délégués représentant 27 pays africains et européens ainsi que 8 organisations internationales en vue d'être présentées sous forme de recommandations opérationnelles à la 3e Conférence ministérielle de Dakar sur la migration et le développement. A travers l'échange d'informations et de bonnes pratiques, une série de mesures concrètes et opérationnelles ont déjà vu le jour autour de ces questions de la migration, d'autres sont en instance de traitement.