Menu
Search
Jeudi 28 Mars 2024
S'abonner
close
Accueil next Mondial de l'Automobile 2006

Clinton condamne l'attitude de Netanyahu

La secrétaire d'Etat Hillary Clinton a appelé vendredi le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu pour condamner son attitude "profondément négative" envers Washington, employant des mots très durs envers le principal allié des Etats-Unis au Proche-Orient.

No Image
Mme Clinton, "irritée" d'un nouveau coup dur pour le processus de paix, a signifié à son interlocuteur que l'annonce de nouvelles constructions juives à Al-Qods-est était "un signal profondément négatif quant à l'approche par Israël de la relation bilatérale". Le ministère israélien de l'Intérieur avait annoncé cette semaine, en pleine visite de M. Biden, un projet de construction de 1.600 nouveaux logements dans un quartier juif ultra-orthodoxe dans la partie orientale d'Al-Qods, suscitant un vaste mouvement de réprobation, y compris à l'intérieur d'Israël. La chef de la diplomatie américaine "a dit ne pas comprendre comment ceci avait pu se produire, en particulier sachant le grand intérêt des Etats-Unis pour la sécurité d'Israël", a rapporté son porte-parole, Philip Crowley.

Israël-Palestine: Lula tente de favoriser les négociations de paix
Le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva effectue la semaine prochaine une délicate visite au Proche-Orient où il tentera de favoriser les négociations de paix israélo-palestiniennes et prônera le dialogue avec l'Iran, un sujet de désaccord majeur avec Israël. Cette première visite d'un chef de l'Etat brésilien en Israël, dans les Territoires occupés et en Jordanie, de lundi à jeudi, intervient après l'annonce par Israël de sa volonté de bâtir 1.600 logements dans Al-Qods-est annexée.
Le Brésil a condamné cette décision controversée qui a donné un nouveau coup d'arrêt à la relance du processus de paix entre Israéliens et Palestiniens, suspendu depuis la guerre de Gaza, en décembre 2008. Mais le principal différend avec Israël devrait être la question nucléaire iranienne, jugée comme la menace la plus sérieuse par l'Etat hébreu. En recevant la secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton la semaine dernière, Lula, qui s'oppose à de nouvelles sanctions contre Téhéran, avait affirmé qu'il ne fallait pas "mettre l'Iran le dos au mur".
Lisez nos e-Papers