Selon lui, elle portera sur la "formation d'un comité conjoint chargé de la sécurité", l'une des étapes prévues dans le processus de réconciliation. A Damas, un membre du bureau politique du Hamas, Moussa Abou Marzouk, interrogé par l'AFP, a confirmé la tenue le 20 octobre de ce deuxième round de négociation avec le Fatah. Le mouvement islamiste Hamas, au pouvoir à Gaza, et le parti Fatah du président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas appuyé par l'Occident, s'étaient rencontrés le 23 septembre à Damas, où est basée la direction en exil du Hamas. Ils sont à couteaux tirés depuis la prise de contrôle de la bande de Gaza par le Hamas en juin 2007, après en avoir chassé les forces loyales à M. Abbas.
L'Autorité palestinienne a son siège à Ramallah en Cisjordanie occupée. Après la première rencontre à Damas, les deux mouvements avaient prévu de tenir une deuxième réunion pour parvenir à une "formule d'entente définitive" et signer ensuite au Caire "un accord de réconciliation".
Le chef en exil du Hamas, Khaled Mechaal, basé à Damas, avait estimé que des avancées "sérieuses" avaient été réalisées lors des discussions. L'Egypte effectue depuis un an une médiation entre les deux groupes. Un accord a été signé en octobre 2009 par le Fatah mais le Hamas s'est refusé jusqu'ici à l'endosser en raison de profondes divergences. L'Egypte impute au Hamas le blocage des efforts de réconciliation.
Pour ce qui est des tentatives de rapprochement des deux principaux protagonistes du conflit israélo-palestinien, le président français Nicolas Sarkozy espère réunir le 21 octobre à Paris le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas et la secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton, a indiqué mardi un responsable de la communauté juive de France. "Le président m'a indiqué qu'il ferait tout pour que ces négociations (entre Israéliens et Palestiniens) avancent. Je crois qu'il y a quelque chose de prévu au mois d'octobre, le 21 octobre à Paris entre le Premier ministre israélien, Mahmoud Abbas, et Mme Clinton", a déclaré à la presse le président du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif), Richard Prasquier, à l'issue d'un entretien avec le chef de l'Etat. "Je ne peux pas vous dire s'il y a une certitude (...) mais disons qu'il y a apparemment une très grande probabilité", a ajouté le responsable du Crif. Sollicité par l'AFP, l'Elysée s'est refusé à tout commentaire sur les déclarations de M. Prasquier.
A l'issue d'un déjeuner avec le président de l'Autorité palestinienne, Nicolas Sarkozy avait annoncé la semaine dernière la venue en octobre à Paris de MM. Abbas, Netanyahu et Moubarak pour préparer le sommet de l'Union pour la Méditerranée (UpM) qui doit se tenir fin novembre à Barcelone. Lors d'une conférence de presse, il avait constaté l'échec de la "méthode" utilisée par les Etats-Unis depuis dix ans pour conduire les discussions de paix entre Palestiniens et Israéliens et réclamé, une nouvelle fois, que l'Europe y soit pleinement associée.
Les négociations directes entre les deux parties ont repris début septembre sous l'égide américaine, mais les dirigeants palestiniens menacent de les quitter si Israël ne prolonge pas le gel des colonisations en Cisjordanie.
L'Autorité palestinienne a son siège à Ramallah en Cisjordanie occupée. Après la première rencontre à Damas, les deux mouvements avaient prévu de tenir une deuxième réunion pour parvenir à une "formule d'entente définitive" et signer ensuite au Caire "un accord de réconciliation".
Le chef en exil du Hamas, Khaled Mechaal, basé à Damas, avait estimé que des avancées "sérieuses" avaient été réalisées lors des discussions. L'Egypte effectue depuis un an une médiation entre les deux groupes. Un accord a été signé en octobre 2009 par le Fatah mais le Hamas s'est refusé jusqu'ici à l'endosser en raison de profondes divergences. L'Egypte impute au Hamas le blocage des efforts de réconciliation.
Pour ce qui est des tentatives de rapprochement des deux principaux protagonistes du conflit israélo-palestinien, le président français Nicolas Sarkozy espère réunir le 21 octobre à Paris le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas et la secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton, a indiqué mardi un responsable de la communauté juive de France. "Le président m'a indiqué qu'il ferait tout pour que ces négociations (entre Israéliens et Palestiniens) avancent. Je crois qu'il y a quelque chose de prévu au mois d'octobre, le 21 octobre à Paris entre le Premier ministre israélien, Mahmoud Abbas, et Mme Clinton", a déclaré à la presse le président du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif), Richard Prasquier, à l'issue d'un entretien avec le chef de l'Etat. "Je ne peux pas vous dire s'il y a une certitude (...) mais disons qu'il y a apparemment une très grande probabilité", a ajouté le responsable du Crif. Sollicité par l'AFP, l'Elysée s'est refusé à tout commentaire sur les déclarations de M. Prasquier.
A l'issue d'un déjeuner avec le président de l'Autorité palestinienne, Nicolas Sarkozy avait annoncé la semaine dernière la venue en octobre à Paris de MM. Abbas, Netanyahu et Moubarak pour préparer le sommet de l'Union pour la Méditerranée (UpM) qui doit se tenir fin novembre à Barcelone. Lors d'une conférence de presse, il avait constaté l'échec de la "méthode" utilisée par les Etats-Unis depuis dix ans pour conduire les discussions de paix entre Palestiniens et Israéliens et réclamé, une nouvelle fois, que l'Europe y soit pleinement associée.
Les négociations directes entre les deux parties ont repris début septembre sous l'égide américaine, mais les dirigeants palestiniens menacent de les quitter si Israël ne prolonge pas le gel des colonisations en Cisjordanie.