Menu
Search
Mercredi 24 Avril 2024
S'abonner
close
Mercredi 24 Avril 2024
Menu
Search
Accueil next Spécial Marche verte

La Revue des FAR édite un nouveau numéro

Un nouveau numéro (339) de la Revue d'Information et de communication des Forces armées royales (FAR) vient de paraître en deux versions arabe et française, avec un dossier spécial "Fête du Trône".

La Revue des FAR édite un nouveau numéro
La revue mensuelle consacre une place de choix aux différentes activités royales, notamment l'inauguration de la mosquée Mohammed VI et de centres sociaux à Al Hoceima et du nouveau terminal de l'aéroport Al Hoceima Acharif Al Idrissi, l'inauguration du projet Tanger Med Passagers et le lancement des travaux d'aménagement de la plate forme industrielle intégrée TétouanShore. Dans cette même rubrique "Activités Royales", la revue revient également sur la pose de la première pierre de l'aire de repos "Tanger Méditerrannée" et sur la cérémonie de présentation, à Dhar Saadane (province de Fahs-Anjra), du programme marocain intégré de l'énergie éolienne, présidée par le Souverain.
La revue, qui réserve son éditorial à la Fête du Trône, indique, dans ce contexte, que "la politique d'ouverture du Royaume et les grands chantiers structurants qui caractérisent le début de cette deuxième décennie de règne, s'imposent à l'observateur et témoignent de la forte dynamique de développement que vit le pays".

"Aussi, la Revue des FAR propose à ses lecteurs de répertorier et de mettre en exergue les grands choix stratégiques par une étude approfondie d'ordre structurel, économique et social", lit-on dans la revue, qui souligne que "le choix a porté sur le domaine inédit des énergies renouvelables, celui de la Logistique, qui est un nouveau vecteur économique, et , enfin, sur celui du développement humain".
"Ces trois dimensions ambitionnent de redéfinir la société marocaine et inspirent une conception nouvelle de la croissance et du progrès, et forgent, à elles seules, l'essentiel du modèle de développement adopté et édifié au fil des années", précise la revue.

Dans la rubrique "la vie dans l'armée", la revue rappelle notamment l'aide humanitaire envoyée, sur Hautes Instructions Royales, au Pakistan suite aux graves inondations qui ont frappé ce pays.
La publication évoque également la cérémonie de passation de commandement du bataillon de garde des FAR entre le Général de Division Abdelkebir Benaich (quittant) et le Colonel-Major Abbas Boujmiraz (prenant), présidée par le Général de Corps d'Armée Abdelaziz Bennani, Inspecteur Général des FAR et Commandant la zone sud. Il a également présidé, à Meknès, la cérémonie de sortie de la 84e promotion des Élèves Officiers et de la 3e promotion du Cycle Spécial des FAR de l'Académie Royale Militaire.
Dans la rubrique "Dossier", la revue, qui met l'accent sur la décennie 1999-2010, une décennie de développement économique et social, sous l'impulsion royale, écrit que "depuis l'accession de Sa Majesté le Roi Mohammed VI au Trône de Ses Glorieux ancêtres, une forte dynamique de développement s'est saisie du Royaume".

Et de poursuivre que "de Tanger à Lagouira et de Rabat à Oujda, nombre de villes, de villages et autres douars ont été arrachés à l'isolement et dont les noms sont sortis de l'anonymat. Cette dynamique a ce signe distinctif qu'elle met toutes les régions du pays sur un pied d'égalité en ce qui concerne le développement. La dynamique insufflée au pays par son Roi est une et indivisible". Dans sa rubrique "Tribune", la revue consacre cette nouvelle édition à deux volets, celui du statut avancé accordé par l'Union européenne (UE) au Maroc et celui de la Beïa au Maroc.

Pour ce qui est du premier volet, la revue écrit que "les relations avec l'Union européenne ne sont pas une option parmi d'autres, c'est une constante centrale de la politique étrangère du Maroc", rappelant les différents accords et protocoles signés avec la partie européenne, du premier accord de coopération, signé en 1969, à la signature du document dotant le Maroc du statut avancé, le 13 octobre 2008, en passant par la conclusion de l'accord d'Association en 1996 et l'adoption du plan d'action de la politique européenne de voisinage en 2005.

Et d'ajouter que "tout au long de ce processus, la diplomatie marocaine a adopté une démarche cohérente et claire. Une démarche qui s'inspire conceptuellement de l'héritage diplomatique marocain avec comme vocabulaire invariable: histoire commune et proximité géographique".
Quant au deuxième volet de cette rubrique, la publication souligne que "la Beïa puise sa genèse dans l'histoire profonde des dynasties qui se sont succédé au Maroc et particulièrement celles qui tirent leurs origines de la lignée du prophète comme la Dynastie Alaouite", ajoutant que "la Beïa nourrit les dynasties, les immunise et les rend pérennes, comme elle constitue un des socles fondamentaux de leur légitimité. La Beïa a toujours été en étroite corrélation avec le califat (Al Khilafa) et Imarate Al Mouminine (Commanderie des croyants)".

La revue rappelle, par ailleurs, que le Maroc a été le seul pays arabe et musulman à avoir attribué à ses Sultans et Rois le titre de Amir Al Mouminine (commandeur des croyants), "un titre dont les origines remontent à l'époque où le calife Omar Ibn Al Khattab s'est vu attribuer le titre de Amir Al Mouminine".

Le Maroc des conquérants

Dans la rubrique «Histoire Militaire», la revue évoque la flotte marocaine à travers l'histoire, des Almoravides aux Mérinides et donne un aperçu historique notamment sur les deux dynasties, les premiers s'étaient établis entre le nord du Sénégal et le Sahara marocain. Ils se sont convertis à l'Islam à la fin du IXe siècle. A partir de la seconde moitié du XIe siècle, ils se lancèrent aussi bien au sud (le pays du Ghana) qu'au nord (Maroc, ouest algérien, Andalousie) pour propager un Islam austère.

Quant aux Mérinides, des berbères zénètes du Maroc oriental, ont régné entre les XIIIe et XVe siècles et ont commencé leurs conquêtes par l'Oriental. Le raid des Castillans sur la ville de Salé, en 1260, va les inciter à donner beaucoup plus d'importance à la mer et à la flotte, ce qui a poussé à l'époque le Sultan Abou Youssef Yakoub (1258-1286) à doter la ville portuaire de Salé d'une flotte de guerre.
Lisez nos e-Papers