"Il ne faut, en aucun cas, consommer de marchandises issues de nos terres sur lesquelles ont été construites des colonies", a déclaré M. Abbas à Ramallah (Cisjordanie) où il recevait une délégation d'un mouvement appelant au boycottage des produits des colonies israéliennes. "Et nous sommes très contents que notre jeunesse (...) se soit portée volontaire pour vider les maisons palestiniennes des produits des colonies", a-t-il ajouté.
Des milliers de jeunes Palestiniens ont commencé mardi à faire du porte-à-porte en Cisjordanie occupée pour inciter au boycottage des produits des colonies juives, à l'initiative du Fonds Karameh (dignité), établi pour promouvoir l'économie palestinienne.
"Nous ne boycottons pas Israël, a-t-il cependant souligné, car nous avons des relations (avec cet Etat) et nous importons" des produits d'Israël.
Le mois dernier, M. Abbas avait signé un décret interdisant la vente et le négoce des produits fabriqués dans les colonies juives en Cisjordanie.
Toute personne reconnue coupable de se livrer au négoce de tels produits risque de deux à cinq ans de prison et 16.000 euros d'amende.
La principale organisation de colons, Yesha, a riposté à la campagne de porte-à-porte en la qualifiant de "terroriste".
Près d'un demi-million d'Israéliens vivent dans plus de 120 colonies établies en Cisjordanie occupée et dans la partie orientale d'Al-Qods annexée. Les Palestiniens considèrent leur présence comme menaçant la création d'un futur Etat indépendant et viable.
Par ailleurs, selon un rapport de l'Onu, le blocus qu'Israël impose à la bande de Gaza continue d'entraver gravement la reconstruction des bâtiments et infrastructures, détruits lors de l'offensive israélienne de décembre 2008-janvier 2009.
Seuls 25% des dégâts ont pu être réparés, plus d'un an et demi après l'offensive dévastatrice "plomb durci", souligne le rapport publié dimanche par le programme de développement de l'ONU.
Il relève toutefois que la plupart des institutions médicales ont été remises en état, dont dix des douze hôpitaux endommagés, ainsi que 78% du système de tout-à-l'égout et des conduites d'eau.
L'ONU estime qu'en dépit de quelques améliorations "l'aide internationale s'est révélée largement inefficace" du fait notamment qu'elle s'interdit d'utiliser du matériel importé à travers des tunnels de contrebande à la frontière égyptienne.
Or, selon la Banque mondiale, 80% des importations parviennent à Gaza par ce biais. Les organismes d'entraide islamiques, qui emploient eux des matériaux de construction venus par ces tunnels, "se sont avérés plus à même d'aider à la reconstruction", relève le rapport.
Il donne en exemple le Secours islamique, le Croissant Rouge du Qatar, l'Association caritative Al-Rahama, et autres associations qui opèrent toutes avec le soutien du mouvement islamiste Hamas, lequel contrôle la bande de Gaza (1,5 million d'habitants).
Avec agence
Des milliers de jeunes Palestiniens ont commencé mardi à faire du porte-à-porte en Cisjordanie occupée pour inciter au boycottage des produits des colonies juives, à l'initiative du Fonds Karameh (dignité), établi pour promouvoir l'économie palestinienne.
"Nous ne boycottons pas Israël, a-t-il cependant souligné, car nous avons des relations (avec cet Etat) et nous importons" des produits d'Israël.
Le mois dernier, M. Abbas avait signé un décret interdisant la vente et le négoce des produits fabriqués dans les colonies juives en Cisjordanie.
Toute personne reconnue coupable de se livrer au négoce de tels produits risque de deux à cinq ans de prison et 16.000 euros d'amende.
La principale organisation de colons, Yesha, a riposté à la campagne de porte-à-porte en la qualifiant de "terroriste".
Près d'un demi-million d'Israéliens vivent dans plus de 120 colonies établies en Cisjordanie occupée et dans la partie orientale d'Al-Qods annexée. Les Palestiniens considèrent leur présence comme menaçant la création d'un futur Etat indépendant et viable.
Par ailleurs, selon un rapport de l'Onu, le blocus qu'Israël impose à la bande de Gaza continue d'entraver gravement la reconstruction des bâtiments et infrastructures, détruits lors de l'offensive israélienne de décembre 2008-janvier 2009.
Seuls 25% des dégâts ont pu être réparés, plus d'un an et demi après l'offensive dévastatrice "plomb durci", souligne le rapport publié dimanche par le programme de développement de l'ONU.
Il relève toutefois que la plupart des institutions médicales ont été remises en état, dont dix des douze hôpitaux endommagés, ainsi que 78% du système de tout-à-l'égout et des conduites d'eau.
L'ONU estime qu'en dépit de quelques améliorations "l'aide internationale s'est révélée largement inefficace" du fait notamment qu'elle s'interdit d'utiliser du matériel importé à travers des tunnels de contrebande à la frontière égyptienne.
Or, selon la Banque mondiale, 80% des importations parviennent à Gaza par ce biais. Les organismes d'entraide islamiques, qui emploient eux des matériaux de construction venus par ces tunnels, "se sont avérés plus à même d'aider à la reconstruction", relève le rapport.
Il donne en exemple le Secours islamique, le Croissant Rouge du Qatar, l'Association caritative Al-Rahama, et autres associations qui opèrent toutes avec le soutien du mouvement islamiste Hamas, lequel contrôle la bande de Gaza (1,5 million d'habitants).
Avec agence