En recevant le dirigeant palestinien Mahmoud Abbas à la Maison-Blanche, M. Obama a estimé que des "progrès significatifs" étaient possibles au Proche-Orient d'ici à la fin 2010, promettant que les Etats-Unis pèseraient "de tout leur poids" pour faire sortir le processus de paix de "l'impasse".
Des négociations de paix indirectes parrainées par les Etats-Unis et dites "de proximité" ont repris il y a un mois entre Israéliens et Palestiniens, premier timide résultat engrangé sur ce dossier érigé en priorité de politique étrangère par M. Obama.
Concernant la situation dans la bande de Gaza, qui fait l'objet d'un blocus israélien, M. Obama a promis que les Etats-Unis allaient allouer 400 millions de dollars d'aide civile aux Palestiniens pour construire des logements et des écoles. "Non seulement le statu quo à Gaza est-il intenable, mais le statu quo est aussi intenable au Proche-Orient, il est temps d'aller de l'avant, de progresser sur une solution à deux Etats", israélien et palestinien, a affirmé M. Obama.
Cette nouvelle aide américaine répond à une demande de M. Abbas de financement de "projets vitaux dans la bande de Gaza", contrôlée par les islamistes du Hamas, selon le principal négociateur palestinien, Saëb Erakat.
De même source, ces fonds transiteront par l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (UNRWA). M. Abbas a réaffirmé de son côté qu'il fallait que l'Etat hébreu lève le blocus, neuf jours après le raid israélien contre une flottille humanitaire destinée à Gaza qui a fait neuf tués et des dizaines de blessés parmi les passagers. A ce sujet, M. Obama a dit attendre d'Israël qu'il se conforme aux demandes du Conseil de sécurité de l'ONU dans le cadre de son enquête sur cet arraisonnement sanglant.
Quelques heures avant la rencontre de Washington, les ministres du cabinet restreint israélien avaient justement donné leur feu vert à un allègement du blocus terrestre de la bande de Gaza, selon la radio publique israélienne. En revanche, l'annonce attendue de la création d'une "commission juridique d'enquête" en Israël sur le raid a été reportée. Le cabinet restreint devait, selon la radio, présenter ses conclusions dans la journée à l'administration américaine, qui a réclamé "une participation internationale" à cette enquête. La rencontre entre MM. Obama et Abbas s'est déroulée peu après l'adoption à l'ONU de nouvelles sanctions contre l'Iran, soupçonné de vouloir se procurer l'arme nucléaire, ce qui inquiète fortement Israël.
La visite du président de l'autorité palestinienne à Washington devait initialement faire suite à celle du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu. Mais ce dernier, dont les relations avec l'administration Obama ont traversé une passe houleuse en mars sur la question de la colonisation à Al Qods-est annexée, a coupé court à son voyage en Amérique du Nord la semaine dernière pour s'occuper des conséquences du raid de ses commandos de marine. Selon un haut responsable israélien, la visite de M. Netanyahu à la Maison Blanche se produira d'ici à la fin du mois de juin. Pour sa part, M. Abbas devrait également rencontrer à Washington le conseiller de M. Obama pour la sécurité nationale, le général James Jones, et des élus du Congrès.
Des négociations de paix indirectes parrainées par les Etats-Unis et dites "de proximité" ont repris il y a un mois entre Israéliens et Palestiniens, premier timide résultat engrangé sur ce dossier érigé en priorité de politique étrangère par M. Obama.
Concernant la situation dans la bande de Gaza, qui fait l'objet d'un blocus israélien, M. Obama a promis que les Etats-Unis allaient allouer 400 millions de dollars d'aide civile aux Palestiniens pour construire des logements et des écoles. "Non seulement le statu quo à Gaza est-il intenable, mais le statu quo est aussi intenable au Proche-Orient, il est temps d'aller de l'avant, de progresser sur une solution à deux Etats", israélien et palestinien, a affirmé M. Obama.
Cette nouvelle aide américaine répond à une demande de M. Abbas de financement de "projets vitaux dans la bande de Gaza", contrôlée par les islamistes du Hamas, selon le principal négociateur palestinien, Saëb Erakat.
De même source, ces fonds transiteront par l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (UNRWA). M. Abbas a réaffirmé de son côté qu'il fallait que l'Etat hébreu lève le blocus, neuf jours après le raid israélien contre une flottille humanitaire destinée à Gaza qui a fait neuf tués et des dizaines de blessés parmi les passagers. A ce sujet, M. Obama a dit attendre d'Israël qu'il se conforme aux demandes du Conseil de sécurité de l'ONU dans le cadre de son enquête sur cet arraisonnement sanglant.
Quelques heures avant la rencontre de Washington, les ministres du cabinet restreint israélien avaient justement donné leur feu vert à un allègement du blocus terrestre de la bande de Gaza, selon la radio publique israélienne. En revanche, l'annonce attendue de la création d'une "commission juridique d'enquête" en Israël sur le raid a été reportée. Le cabinet restreint devait, selon la radio, présenter ses conclusions dans la journée à l'administration américaine, qui a réclamé "une participation internationale" à cette enquête. La rencontre entre MM. Obama et Abbas s'est déroulée peu après l'adoption à l'ONU de nouvelles sanctions contre l'Iran, soupçonné de vouloir se procurer l'arme nucléaire, ce qui inquiète fortement Israël.
La visite du président de l'autorité palestinienne à Washington devait initialement faire suite à celle du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu. Mais ce dernier, dont les relations avec l'administration Obama ont traversé une passe houleuse en mars sur la question de la colonisation à Al Qods-est annexée, a coupé court à son voyage en Amérique du Nord la semaine dernière pour s'occuper des conséquences du raid de ses commandos de marine. Selon un haut responsable israélien, la visite de M. Netanyahu à la Maison Blanche se produira d'ici à la fin du mois de juin. Pour sa part, M. Abbas devrait également rencontrer à Washington le conseiller de M. Obama pour la sécurité nationale, le général James Jones, et des élus du Congrès.