Effectivement, deux appels à projets au titre de l'année 2010 viennent d'être lancés pour soutenir et promouvoir la recherche dans différents secteurs dans le cadre de la stratégie nationale pour le développement de la recherche à l'horizon 2025. Le budget réservé à ces deux appels à projets dépasse les 35 millions de dirhams.
Le département de l'Enseignement supérieur, de la Formation des Cadres et de la Recherche Scientifique (ESFCRS) qui assure le secrétariat de ce comité a mandaté le Centre national pour la Recherche scientifique et technique (CNRST) pour mettre en œuvre cette opération. Ainsi, le premier appel à projets qui vient d'être lancé par le CNRST, entre dans le cadre du programme de recherche sectorielle. Le Comité permanent interministériel de la Recherchescientifique et du développement technologique a considéré, dans ce sens, la santé, l'agriculture, l'eau, l'énergie, l'environnement et la compétitivité des entreprises comme des propriétés nationales de recherche autour desquelles, il a recommandé la mise en place de ce programme de recherche sectorielle. « Pour déterminer les axes de recherche, le département ESFCRS a invité les ministères en charge de la recherche sectorielle, chacun en ce qui le concerne, à lui faire part de propositions d'axes et de thèmes de recherche au titre de l'année 2010. Par ailleurs, d'autres axes peuvent être retenus pour les années à venir », explique Abdelaziz Benjouad, professeur universitaire, chef de département scientifique et technique au CNRST. Il est à préciser que quatre catégories d'établissements sont concernées par cet appel à projets.
Il s'agit des établissements de formation des cadres, des établissements publics de recherche, des universités et des établissements publics à caractère industriel ou commercial tels que l'OCP, l'ONE, l'ONEP… (même si cette catégorie n'est pas éligible pour bénéficier du financement). Sont éligibles les projets qui sont présentés dans le cadre de partenariats qui associent au moins deux structures de recherche appartenant à au moins deux catégories de ces établissements. En outre, les partenariats avec le privé sont souhaitables. Abdelaziz Benjouad, responsable scientifique du CNRST, annonce déjà que des dispositions seront prises pour soulager la gestion de ces projets notamment sur le plan administratif.
« Il s'agit surtout du déblocage des fonds qui seront alloués pour l'exécution des projets qui seront retenus. Ainsi, il est prévu que les budgets d'investissement pourraient être débloqués à 100 % dès la première année juste après la signature du contrat portant sur la réalisation dudit projet. De même, plus de 50% du budget de fonctionnement pourraient être débloqués. L'évaluation interviendra à mi-chemin du projet qui devrait être exécuté sur une période de trois ans », souligne-t-il. Selon lui, c'est la première fois que des appels à projets dans le domaine de recherche sont traités de cette manière avec des axes de recherche bien déterminés.
Ce n'est pas tout puisqu'en même temps un deuxième appel à projets est aussi lancé. Il est dédié particulièrement aux sciences humaines et sociales, secteur qui est désormais considéré comme une priorité nationale sur le plan de la recherche. En effet, jusqu'à récemment, la recherche dans les sciences humaines et sociales « a été noyée dans d'autres domaines de recherche. Aujourd'hui, une enquête a été menée auprès des ministères, des opérateurs nationaux publics et privés de recherche les invitant à lui faire part de propositions d'axes et de thèmes qui s'inscrivent dans les programmes nationaux prioritaires…». Ce programme est destiné aux structures de recherche universitaires accréditées et à leurs homologues dans les établissements de formation des cadres et dans les établissements publics de recherche actifs dans les sciences humaines et sociales.
L'un des objectifs visés, c'est d'articuler la recherche dans ce domaine avec les stratégies gouvernementales de développement afin de faciliter la prise de décisions et optimiser les politiques gouvernementales en matière de développement économique et social, précise Abdelaziz Benjouad. Une enveloppe budgétaire à part est destinée à soutenir et à développer la recherche en sciences humaines et sociales.
Le département de l'Enseignement supérieur, de la Formation des Cadres et de la Recherche Scientifique (ESFCRS) qui assure le secrétariat de ce comité a mandaté le Centre national pour la Recherche scientifique et technique (CNRST) pour mettre en œuvre cette opération. Ainsi, le premier appel à projets qui vient d'être lancé par le CNRST, entre dans le cadre du programme de recherche sectorielle. Le Comité permanent interministériel de la Recherchescientifique et du développement technologique a considéré, dans ce sens, la santé, l'agriculture, l'eau, l'énergie, l'environnement et la compétitivité des entreprises comme des propriétés nationales de recherche autour desquelles, il a recommandé la mise en place de ce programme de recherche sectorielle. « Pour déterminer les axes de recherche, le département ESFCRS a invité les ministères en charge de la recherche sectorielle, chacun en ce qui le concerne, à lui faire part de propositions d'axes et de thèmes de recherche au titre de l'année 2010. Par ailleurs, d'autres axes peuvent être retenus pour les années à venir », explique Abdelaziz Benjouad, professeur universitaire, chef de département scientifique et technique au CNRST. Il est à préciser que quatre catégories d'établissements sont concernées par cet appel à projets.
Il s'agit des établissements de formation des cadres, des établissements publics de recherche, des universités et des établissements publics à caractère industriel ou commercial tels que l'OCP, l'ONE, l'ONEP… (même si cette catégorie n'est pas éligible pour bénéficier du financement). Sont éligibles les projets qui sont présentés dans le cadre de partenariats qui associent au moins deux structures de recherche appartenant à au moins deux catégories de ces établissements. En outre, les partenariats avec le privé sont souhaitables. Abdelaziz Benjouad, responsable scientifique du CNRST, annonce déjà que des dispositions seront prises pour soulager la gestion de ces projets notamment sur le plan administratif.
« Il s'agit surtout du déblocage des fonds qui seront alloués pour l'exécution des projets qui seront retenus. Ainsi, il est prévu que les budgets d'investissement pourraient être débloqués à 100 % dès la première année juste après la signature du contrat portant sur la réalisation dudit projet. De même, plus de 50% du budget de fonctionnement pourraient être débloqués. L'évaluation interviendra à mi-chemin du projet qui devrait être exécuté sur une période de trois ans », souligne-t-il. Selon lui, c'est la première fois que des appels à projets dans le domaine de recherche sont traités de cette manière avec des axes de recherche bien déterminés.
Ce n'est pas tout puisqu'en même temps un deuxième appel à projets est aussi lancé. Il est dédié particulièrement aux sciences humaines et sociales, secteur qui est désormais considéré comme une priorité nationale sur le plan de la recherche. En effet, jusqu'à récemment, la recherche dans les sciences humaines et sociales « a été noyée dans d'autres domaines de recherche. Aujourd'hui, une enquête a été menée auprès des ministères, des opérateurs nationaux publics et privés de recherche les invitant à lui faire part de propositions d'axes et de thèmes qui s'inscrivent dans les programmes nationaux prioritaires…». Ce programme est destiné aux structures de recherche universitaires accréditées et à leurs homologues dans les établissements de formation des cadres et dans les établissements publics de recherche actifs dans les sciences humaines et sociales.
L'un des objectifs visés, c'est d'articuler la recherche dans ce domaine avec les stratégies gouvernementales de développement afin de faciliter la prise de décisions et optimiser les politiques gouvernementales en matière de développement économique et social, précise Abdelaziz Benjouad. Une enveloppe budgétaire à part est destinée à soutenir et à développer la recherche en sciences humaines et sociales.