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George Bush accuse Al Qaïda de chercher à se doter d'armes chimiques et nucléaires

L'opposition armée afghane a annoncé mardi une percée dans le nord de l'Afghanistan, tandis que le président américain George W. Bush a accusé Oussama ben Laden d'être à la recherche d'armes chimiques, biologiques et nucléaires.
Après plusieurs sem

George Bush accuse Al Qaïda de chercher à se doter d'armes chimiques et nucléaires
Il s'agit des districts de Zari, Keshendeh et Aq-Kupruk, situés à environ 70 km au sud de cette ville.
Cette percée, si elle se confirme, serait le premier résultat concret sur le terrain de la campagne militaire lancée contre l'Afghanistan, il y aura exactement un mois mercredi, par les Etats-Unis et leurs alliés.
Afin de resserrer les rangs au sein de la coalition 111110nale contre le terrorisme formée après les attentats meurtriers du 11 septembre aux Etats-Unis, le président Bush s'est adressé mardi par liaison satellitaire au sommet des pays d'Europe orientale à Varsovie.
Il a accusé “les groupes terroristes” du réseau Al-Qaïda d'Oussama ben Laden de “rechercher des armes chimiques, biologiques et nucléaires”. “Etant donné leurs moyens, nos ennemis pourraient être une menace pour tous les pays et pour la civilisation elle-même”, a-t-il dit depuis la Maison Blanche.
“Aujourd'hui, notre liberté est menacée encore une fois”, a-t-il lancé, en remerciant les participants pour leurs efforts contre le terrorisme.
“Aucune 110n ne peut être neutre dans ce conflit, parce qu'aucune 110n civilisée ne peut être en sécurité dans un monde menacé par le terrorisme”, a-t-il ajouté.
Répondant à l'appel des Etats-Unis, l'Allemagne a annoncé mardi qu'elle allait mettre à la disposition de la coalition antiterroriste jusqu'à 3.900 soldats. Elle devient, après la Grande-Bretagne et la France, le troisième pays européen auquel les Etats-Unis ont réclamé une assistance militaire.
Pour l'instant, seule l'aviation américaine bombarde les positions talibanes en Afghanistan.
Pour la 6ème fois en dix jours, les bombardiers de l'US Air Force ont ainsi pilonné mardi le front nord-est, proche de la frontière avec le Tadjikistan.
Plus à l'ouest, près de la frontière ouzbèke, l'opposition afghane et les talibans se livrent une véritable guerre de positions pour le contrôle du “verrou” de Mazar-i-Sharif, aux mains des talibans depuis 1998.
Sa capture par l'Alliance du Nord permettrait d'ouvrir la voie vers l'Ouzbékistan voisin, où stationnent quelque 2.000 soldats américains, et surtout d'offrir un aérodrome aux forces alliées.
Sur le front au nord de Kaboul, l'opposition a mobilisé des milliers d'hommes et s'affirme prête à attaquer la capitale. Mais les troupes et leurs commandants avouent manquer de munitions et d'équipements, alors qu'un mètre de neige est tombé sur la vallée du Panchir, rendant plus aléatoire toute offensive.
Selon les estimations les plus courantes, l'opposition peut aligner quelque 4.000 hommes face à plus de 6.000 Talibans sur le front au nord de Kaboul.
Le Pentagone affirme que les raids ont détruit les défenses antiaériennes des talibans, perturbé leurs communications et lignes de commandement et amputé leur arsenal. Mais les miliciens islamistes continuent de défier les Américains, qualifiant leurs raids de “débâcle” et leur promettant “des dizaines d'années de guerre”.
Selon l'agence Afghan Islamic Press, basée au Pakistan mais bénéficiant de bonnes sources au sein des talibans, un hélicoptère américain aurait été abattu par les talibans dans la nuit de dimanche à lundi et se serait écrasé côté pakistanais, tuant quatre soldats.
Un responsable de la province pakistanaise du Baloutchistan a confirmé à l'AFP qu'un appareil s'était écrasé dans le dictrict de Chaghi, près de la frontière afghane.
“Il a pris feu en Afghanistan et a réussi à entrer au Pakistan avant de tomber. Les Américains ont tenté d'enlever les débris, mais il en reste encore”, a-t-il ajouté.
Un porte-parole du Pentagone a affirmé mardi ne pas avoir d'informations à ce sujet.
L'armée américaine avait reconnu la perte d'un premier hélicoptère vendredi dernier en Afghanistan à cause du mauvais temps. Quatre soldats blessés avaient été secourus par un autre appareil.
Le secrétaire américain à la Défense Donald Rumsfeld a révélé lundi soir que le nombre de soldats américains déployés sur le sol afghan avait plus que doublé, sans toutefois fournir de chiffres.
“Nous avons abouti à deux fois et demie de ce que nous avions, et au lieu de deux endroits, nous sommes désormais en quatre lieux, et peut-être plus”, a déclaré le chef du Pentagone à des journalistes, précisant que ces forces spéciales opéraient principalement dans le nord de l'Afghanistan.
M. Rumsfeld a indiqué que l'armée américaine était prête à augmenter jusqu'à trois ou quatre fois leur nombre initial, mais qu'elle était incapable d'en acheminer un si grand nombre en quelques jours seulement.
Les organisations humanitaires ont averti que la poursuite des bombardements risquait de provoquer la mort de milliers de personnes en Afghanistan où il est devenu pratiquement impossible d'acheminer nourriture, médicaments et vêtements chauds avant l'arrivée imminente de l'hiver.
Entre six et huit millions d'Afghans dépendent totalement ou en partie de l'aide alimentaire étrangère et la fermeture des frontières du Pakistan, de l'Iran et des autres pays voisins limitent également les possibilités d'aide.
Sur le terrain diplomatique, le président américain George W. Bush va recevoir cette semaine plusieurs dirigeants étrangers, dont le président français Jacques Chirac et le Premier ministre britannique Tony Blair.
Jeudi, il s'adressera, à la télvision, à la 110n américaine pour rassurer la population face aux attaques à la maladie du charbon et aux menaces de nouveaux attentats. Samedi, il se rendra à New York pour son premier discours devant l'assemblée générale de l'ONU, en marge de laquelle il doit rencontrer le président pakistanais, le général Pervez Musharraf, allié-clé dans la campagne antiterroriste des Etats-Unis.
Un mois après le premier cas mortel de la maladie du charbon, qui a tué quatre personnes et contaminé quatorze autres aux Etats-Unis, le bacille a été découvert au consulat américain d'Ekaterinbourg en Russie (Oural).
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