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Le développement local en marche

Le processus de développement local nécessite une prise de conscience du rôle de tous les acteurs et des intervenants pour une intervention efficace et responsable. C'est dans ce sens que lors de cette dernière décennie, la volonté des acteurs était déterminante à y contribuer activement.

Le développement local en marche
La région présente d'immenses possibilités de développement.
A cet effet, tout le monde ou presque se sent concerné par ce nouveau modèle de développement optant pour le développement des institutions communicantes et complémentaires, et ce au service de l'encouragement de la facilitation de la participation des citoyens et groupements communautaires à la gestion de la chose publique.

La région de Tadla-Azilal s'inscrit dans cette stratégie et ses acteurs semblent afficher cette volonté d'accompagner les chantiers et les réformes dans ce cadre. Néanmoins, un manque de programmes de renforcement des connaissances spécifiques chez les élus leur facilitant la participation au développement de leur territoire, en étroite collaboration avec les différentes parties prenantes et un déficit important en termes de ressources financières et humaines face à l'ampleur des besoins localement et aux aspirations des citoyens qui se font sentir. Pourtant, la région présente d'immenses possibilités de développement à savoir, des associations disposant d'un capital partenarial important, une prédisposition à initier un processus de mobilisation des citoyens pour la participation à la gestion de la chose publique, un potentiel agricole riche offrant des possibilités d'investissements importantes et des programmes de renforcement des acteurs locaux en perspective. C'est dans ce contexte que certaines associations, telles que le CEFA, l'AIDECA, l'ALTD et l'AMSED, ont initié le projet «Renforcement institutionnel et développement agricole intégré» dans les communes rurales d'Afourer et Timoulilt, dans la province d'Azilal.

Un projet qui s'est fixé comme objectif d'améliorer les conditions économiques et sociales de la population, en particulier les femmes et les jeunes, des zones du piémont défavorisées de la région Tadla-Azilal, à travers la mise en place d'AGR et la réalisation d' «Institutionnel building» fonctionnel pour la société civile et les institutions. Et dans le but de mettre en place une action-pilote visant la possibilité d'instaurer un modèle de développement participatif intégré, le projet s'intègre ainsi dans un processus de renforcement des capacités des associations locales, des élus et des fonctionnaires publics, de l'intégration de groupes défavorisés en les accompagnant à se prendre en charge à travers la constitution de coopératives pouvant améliorer leurs capacités économiques, de la mise en place de dialogues durables parmi toutes les parties prenantes du territoire pour plus de synergie des interventions, la création d'espaces de rencontres et la constitution d'organismes mixtes au service de la promotion d'une planification locale participative, s'inscrivant dans les orientations régionales et nationales du développement.

Dans ce contexte, un séminaire a été organisé le mardi 20 avril 2010 à Afourer, dans le but de mieux généraliser l'action d'information autour du projet et la recherche de connexion aux différentes dynamiques en cours sur le territoire de la région. Ce séminaire se veut aussi un point de démarrage du processus de concertation et de coordination entre toutes les parties prenantes. En définitive, cette rencontre a été l'occasion de présenter ce projet, le débattre par les différents acteurs et aussi par ses partenaires. C'est dans cet esprit que le programme de la journée a porté sur un ensemble d'interventions visant la construction d'une compréhension commune du projet, un regard croisé sur les points forts et les limites du montage du projet, des institutions porteuses et des catégories visées par sa dynamique. Un ensemble de communiqués et une présentation du contexte social économique de la province d'Azilal ont été au centre du débat dans les différents ateliers.

Plus de 60 coopératives agréées en avril dernier

Un total de 66 nouvelles coopératives, englobant 932 adhérents avec un capital de 992.200 DH, ont été agréées en avril dernier par le ministère chargé des Affaires économiques et générales.
Selon un communiqué de ce ministère, ces coopératives ont créé 920 postes d'emploi et projettent d'investir 3.968.800 DH dans les quatre prochaines années générant ainsi 3.680 emplois supplémentaires.
La répartition par secteur fait ressortir la prévalence de l'activité agricole avec 47 nouvelles coopératives. 5 coopératives sont dédiées au secteur de l'artisanat, alors que le reste concerne l'huile d'argan, les plantes médicinales, l'habitat, les denrées alimentaires, le tourisme, la forêt, la pêche et la communication, précise la même source.
La région de Tanger-Tétouan accapare la part du lion avec 14 coopératives nouvellement créées, suivie de Guelmim-Smara (7), Meknès-Tafilalet (6), Souss-Massa-Draâ (6), Gharb-Chrarda-Bni Hssen (5), Doukkala-Abda (5), Marrakech-Tensift-El Haouz (4), Taza Al-Hoceima-Taounate (4), Laâyoune-Boujdour(3), Chaouia-Ouardigha (3), Tadla-Azilal (2), Oued-Eddahab (2), Grand Casablanca (2), Fès-Boulmane (1), l'Oriental (1) et Rabat-Salé-Zemmour-Zaërs (1). (Onze coopératives féminines ont été créées durant la même période et représentant 7,26% du total des coopératives autorisées pendant le mois d'avril dernier).
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